Marilyn était en tournée pour son quatrième album (mechanical animals), lorsque les 2 ados meurtriers du lycée de Littleton dans le Colorado ont fait un massacre, couvert par tout l’alphabet médiatique Américain… Marilyn se trouvant à Chicago, dans une chambre d’hôtel, reçoit un appel de son manager Tony Ciulla. Il lui annonce « regarde la Fox, les infos, ça va encore nous retomber dessus ». en effet lors de la perquisition au domicile d’un des 2 meurtriers, les policiers découvrent l’album « Antichrist Superstar ». non déçu ils s’empressent d’alerter l’entourage médiatique, lequel – aféodé au Pouvoirs de l’époque qui cherchait à faire taire Marilyn Manson, car ils le trouvaient trop choquant, frivole des dérives de la nouvelle génération accro aux sexe, la drogue, l’anti-ordre policier, le rejet de l’intégrisme des cathos fascistes moralisateurs et leurs traditionalisme puritain à n’en découdre un string à l’harissa – les journalistes s’empressent donc d’accuser en direct sur toutes les chaines, que les gosses qui ont génocidés un lycée représentant les beautés de l’Aryanisme conformiste hypster footbalistique et populaire gangsta rap, étaient tous deux fans de M. Manson – certains médias ont même criés que Marilyn les avaient missionnés pour faire ce carnage, après un concert en backstage. Marilyn s’enferme alors dans sa demeure durant des mois et ne cesse d’écrire. Il rédige un livre, un disque et vit dans la paranoïa absolue, suite aux menaces de mort violentes qu’il reçoit chez lui. Des caméras de surveillances vidéos sillonnent toute la maison.
Lors de la sortie de son 5ème disque (Holy Wood), M. Manson effectue une tournée longue et éprouvante (Guns, God and Government World Tour) où les excès iront bons trains. Durant le Ozzfest 2001 à Denver Colorado, Manson y remet les pieds 2 ans après la tuerie sauvage. Il se trouve que Dylan Klebold et Erric Harris (les 2 meurtriers de Columbine) était des anarchistes nihilistes fans de Rammstein, de culture Hitlérienne, de scéances de tirs filmée dans les bois et d’armes à feux (vastes sujet de débats aux States, dont Marilyn a tenté de dénnoncer dans son 5ème disque). Mais bien sur les médias et les politiques tous intégristes et puritains ne cherchent pas à capter les vrais coupables, ils veulent mettre Marilyn en taule ou dans un cercueil incinéré illico, alors ils vont charger sur lui les charges d’accusations et autres manfs cathos fascistes pour le bousiller. M. Manson déclarera lui-même lors de la promo de son disque « les médias envoient un message : si vous faites un truc lourd de conséquence et bruyant, alors on fera de vous des stars et on parle ras de vous. Ces 2 ados sont en couverture du Times Magazine, les médias ont fait exactement ce que ces gamins désiraient » dira t il. A l’époque de sa tournée de concert outre les menaces de mort et les protestations cathos exorcistes, il défie la fatalité en performant sur scène alors qu’il ne cesse de penser qu’un snipper l’avait en ligne de mire pour l’abattre. Aussi sa maison de disque engageait 30 policiers en civils pour se fondre dans la foule. La mère de M. Manson affolée et inquiète lui dit par téléphone « ne fais ça, ne monte pas sur scène, qu’as-tu à prouver ? Ne meurs pas » lui dit elle. Pourtant c’est M. Manson qui affrontera son destin en déclarant par la suite « je mourrais pour mon Art, je ne veux pas mourir mais si je dois y passer pour mes convictions, alors je mourrais pour pour ce que je fais » assumera t il.
Lors du Ozzfest 2001, Michael Moore vient approcher Marilyn pour lui demander une interview dans le documentaire qu’il a commencé sur la vente libre des armes à feux et de la tuerie de Littleton. Manson accepte, pensant qu’il sera tué en plein concert dans la soirée qui suit l’interview, par un snipper caché sur un toit. Il se livrera pendant 2 à 3 heures à M. Moore, exposant un visage peu connu, celui d’un Artiste conscient, réfléchit, lucide et calme, l’antithèse du personnage exubérant qu’il affiche lors de ses concerts. Exit l’enfant traumatisé par des enseignant intégristes épiscopaliens, où chaque matin le jeune Brian Hugh Warner (alias M. Manson) écoute avec terreur les cours de catéchèses Apocalyptiques sur la venue de « la bête », la fin du monde, l’antéchrist, l’abandon de la délivrance d’être sauvé. Exit l’image du petit Brian qui espionnait avec son cousin Chad les séances de branlettes de son grand père zoophile. Papy Jack mettait son petit train électrique en marche à la cave et s’habillait de sous vêtements féminins pour sa branlette sur des films pellicule de 16 mm ou 8 mm mettant en scène des jeunes femmes sodomisées par des chevaux en érections. Cela commença à traumatiser le jeune Brian qui bien plus tard développera les corsets en cuir et les bas nylons pour chanter ses traumas sur scène devant des milliers de personnes. Exit la victime d’attouchement pédophile d’un voisin à l’image cool de la société, lequel empoisonnera Aleusha (son beau husky) à mort car Brian a dénoncé son violeur à ses parents. Exit l’enfant terrorisé qui fut emmené par un lycéen cool de son bahut à une messe noire entre potes et qui forcèrent sous la contrainte au jeune Brian à fumer du crack et à assister à l’incantation de démons du Nécronomicon. Exit la peur qui le tourmente, M. Manson révele son meilleurs coté de lui, celui d’humain à part entière dans les 2 minutes sur les 2 heures d’entretiens avec Michael Moore, ce qui sauvera sa carrière et aidera massivement à la parution dans l’été 2003 pour la parution de son 6ème album (golden age of grotesque). Manson y déploiera ses ailes de Rockstar Gothique.
La religion chez M. Manson est un rejet constant chez lui. Enfant terrifié par des Catéchèses matinales Apocalyptiques, il essaya d’abords de se faire intégrer parmi les chrétiens et autres professeurs. Il ramena à l’école une photo prise par sa grand mère où on y aperçoit un ange dans des nuages alors qu’elle avait pris cette photo depuis le hublot d’un avion en plein vol. Aussitôt ce fut le rejet des professeurs « c’est du bidon ta photo ». Manson se sent incompris et abandonné, de plus il est un fana de musique Rock et de groupes comme Black Sabbath, Kiss, ou d’artistes tel David Bowie, Alice Cooper… Le jeune Brian a 2 rêves, celui d’écrire des romans d’épouvantes et celui de Artiste de Rock. Suite à plusieurs envois infructueux à des fanzines fantastiques qui ne veulent pas publier ses nouvelles, Brian Warner quelques années plus tard en Floride – état qu’il détestera profondément et qui est responsable de sa transformation en prédicateur Gothique de l’enfer – gonflera son CV pour être engagé par le magazine musical 25th Parallel, il y interviewera des musiciens de renoms comme les Red Hot Chili Peppers, Annie Lennox et Trent Reznor entres autres. C’est d’ailleurs sous la tutelle de Reznor que M. Manson percera et publiera ses 3 premiers disques « portrait of an american familly, l’EP smell like children et bien sur Antéchrist Superstar ». Enfant, Brian Warner était terroriser par le croque mitaine caché sous les lits des enfants, le diable, la fin du monde et la peur de ne pas être sauvé de l’apocalypse par Dieu. Brian regarda les films « Owen la malédiction et l’exorciste » qui forgea sa vision noire de la Foi et de la religion chrétienne.
Marilyn Manson essaya en 2007 après une profonde dépréssion et un échec conjugal intense pour lui, de publier un album soft où il se dévoile romantique et pleins de sentiments (eat me drink me) son 7ème album studio. Malheureusement les fans le diffament et l’accuse d’être une pute commerciale. Manson repartira en dépression et ce n’est le nouveau rejet de demande en mariage à sa fiancée cupide et vénale de l’époque Evan Rachel Woods qui fut l’icône de ce nouveau disque vampirique sentimental. M. Manson s’isolera dans un squat insalubre et reclus du monde extérieur, vivant dans la crasse et la négation il se scarifiera de nouveau avec 150 cicatrices et repeindra les murs du squat en écrivant sa déprime avec son propre sang. Il en sortira un huitième album studio (the high end of low), déprécié de plus belle par ses fans et sa maison de disque qui rompt le contrat et l’abandonne, encore d’autres abandons sévères et glacés… En 2012, il publie son 9ème album (born vilain) où il retrouve son Mantra des années 96-97 et la ferveur de ses fans convaincus du retour du Révérend des enfers. En 2014, M. Manson publie son 10ème album (the pale emperor), unanimement salué par la critique et les médias. Il dédira ce disque à sa maman tout juste décédée lors de la fête des mères 2014 suite à les chocs de la maladie d’Alzheimer. M. Manson se souviendra d’une mère aimante fan d’Elvis qui protégea son fils des autres enfants cruels. Mais M. Manson poursuivra ses œuvres et redeviendra le guide d’une génération d’exclus et autres timides, il doit sortir un onzième album (Say10) d’ici l’année en cours… L’art est le témoignage précis de l’immortalité et l’œuvre artistique en est le testament de l’éternité, à travers l’Art créatif nous capturons l’instantané pour refléter nos pensée à travers les siècles et les Âges…