Lucas Marin « El Diablo » (Invité dans l’ouvrage « Gazhell »)
15 août 2018 par vincent
‘El Diablo’… ‘El Diablo’… ‘El Diablo’… (Ici Bas)
« Prier ne sauve personne
On ne peut éviter son jugement lorsque son heure sonne
Le doux bruit du malheur résonne
J’entends les cris des damnés je frisonne
L’ange déchu ère privé de sa chaire
Il arpente le vaste désert
Ce chaos vieux de plusieurs millénaires
Mais où sont mes frères ?
Ces frères aux ailes brûlées
Rejoignez-moi pour les affronter
L’Eden est notre Enfer
Venons défier ce père
Ce père qui nous a jeté
Je ne veux pas cesser d’exister
Dans ma tête ça ne fait que défiler
Vêtu de ce drap blanc déchiré
Je suis venu pour crier et non pour te prier »
‘El Diablo’ : Lucas Marin !
‘El Diablo’… ‘El Diablo’… ‘El Diablo’… (Lux Ferre)
« Même au combat c’est à toi que je pense
Toutes mes plaies d’un soupir tu les panses
Tous ses gestes forment une danse
Et contre moi elle est en transe
Je l’admire se mouvoir
Touché au premier regard je ne peux pas l’oublier
Les images défilent mais tout est gravé
Prenez-moi mon éternité
Je vous la laisse pour la retrouver
Laissez-moi l’étreindre
Mes ailes de feu, seul elle peut les éteindre
Je me retrouve à traîner les pieds et vagabonder
C’est comme ça que je laisse mon empreinte
Je resterai jusqu’à ce que la salle se vide
Et que la lumière soit éteinte
Invisible entouré d’humains tous nuisible »
‘El Diablo’ : Lucas Marin !
‘El Diablo’… ‘El Diablo’… ‘El Diablo’… (Jésabhell)
Je ne cesse de les regarder
Toutes différentes pourtant si identiques
Assoiffées de fric me poussant dans la pente
Pas de tenue descente
Que des déesses cruelles toutes plus les unes que les autres
Mais pourquoi les autres ?
Pour le consoler j’écris sous psychotrope
Marre du psychologue qui analyse toutes mes strophes
L’encre fait vivre mes cicatrises
Blessé par leurs sourires
Des voies érotiques nous poussant à fauter
Je n’ai pas eu mon ticket j’ai fraudé pour l’approcher
Je l’avoue j’ai triché pour te contempler
Ma main te frôle et tu t’envoles
Une fois de plus, est ce un manque de bol ?
Mais cette tentation pour toi est vitale
Montrer tes charmes protégés par tes griffes vénales
Je ne suis pas ce bout de viande traînant sur ta table
Et tu ne seras pas la morale de ma fable »
‘El Diablo’ : Lucas Marin !
‘El Diablo’… ‘El Diablo’… ‘El Diablo’… (Flamibus Sacris)
« J’ai essayé tout style de drogue
Mais il n’y a qu’elle qui m’apaise
Douce déesse brulante comme une braise
Ta voie résonne prenante comme un orgue
Abandonner par un père
Invisible aux yeux
De celle que ma descendance voudrait appeler mère
Je fini comme ses soldats divaguant aux grès des tranchés
Arrachées et brulées je vois leurs plumes tombers
Ses anges abattus en plein vol
Je panique je m’isole et j’attends mon tour
Ma faiblesse il la connait, ce frère si fier
L’arme à la main Prêt a croisé le fer
Elle seule est dans ma tête avec tous ces bruits sourds
Comme un rose ou une flamme
Si belle pouvant mener au drame
Tel un mélomane j’écoute le bruit des lames qui se croisent
Une lutte sans fin cette vison d’une âme qui s’efface »
‘El Diablo’ : Lucas Marin !
‘El Diablo’… ‘El Diablo’… ‘El Diablo’… (Stabat Mater)
Je m’efforce d’esquiver les coups
De ses anges tous fous
Ma vision est floue et troublée
Je ne sais plus quoi faire
Me venger ou finir en enfer
Ou souffrir pour rester sur terre ?
Dans ma tête tout reste immobile
Tes traits, ton sourire
Comme une statue d’argile
Qui me fixe sans rougir, si fragile
Mais les attentes du créateur prosélitiste
Me poussent à couper les ficelles de ce Marionnettiste
Oserait-il m’appeler fils ?
Il ne sait que me punir et me châtier
En me privant de jouir de ces pêchers
Ce pécher de chair dont elle me tente
Pour l’avoir à mes cotés je suis prêt à me rendre
‘El Diablo’ : Lucas Marin !