« De Feux et d’Encres » nouveau projet de livre 2019, extrait
4 sept 2018 par vincent
PRAY-PER-VIEW (De Feux et d’Encres)
Éden courbe l’échine, nos Ailes s’inclinent… Jasmin d’Equités…
Être prisonnier de l’éternité, enclavé par l’immortalité, piègé de la Fatalité cynique des Évangiles. Dieu, combien d’âmes et de sentiments doivent périr au nom de la Genèse ?! Lorsque je suis auprès des Nymphes du harem d’Aphrodite, avec celle qui récompense les Génocidaires blessures envers mes Frères de l’éternité, Damnés, Déchus, ou esclaves du Patriarche d’Éden. Lorsqu’elle effleure tendrement mes Ailes, qu’elle caresse avec indolence mes côtes, et qu’elle dessine timidement mon visage, j’essaie d’intensifier mes désirs érotiques car j’aime tant être auprès d’elles. Ce n’est pas faute d’apaiser certaines visions schizophréniques où j’entrevois mes actes de guerrier du Ciel, lorsque mon glaive de Feu Séculaire s’inscrivait dans les entrailles des soldats frontaliers des Royaumes Ésotériques. Nombres d’images tourmentent mon Esprit. Pourtant, c’est la Règle de Dieu et c’est la seule issue pour bénéficier d’une autorisation pour être cajolé par Elles. Aphrodite a trahie Lilith pour obtenir un Pouvoir décisionnaire sur Éden. Aphrodite a offert ses faveurs intimes à Dieu et orchestre à majorité sexuelle certaines volontés du Marionnettiste Évangélique Immortel. Ainsi, les Mortelles devinrent des Succubes de la Perdition Damnatoire. Dépourvues de sentiments, d’âmes et de notions entre le Mal et le Bien, elles ont la mission de corrompre le coeur affaibli des Écorchés aux émotions effrayés, afin de les pervertir du chemin de vie. L’instant est Poussière, la Poussière est Néant…
Le Paradis se meurt, beaucoup d’âmes écoutent leurs Coeurs, celui ci se nourrit de Désirs et d’émotions, alors qu’il n’y a pas d’autres voies tolérées par Dieu que la Raison glacée des jugements. En effet, lorsque nous observons les va et viens des Bipèdes, les jeunes filles n’ont d’autres préoccupations que d’obéir à l’idéologie fantasmatique de Narcisse. Emmitouflées dans leurs technologies quotidiennes, les jeunes filles ne cessent de se photographier afin d’emprisonner leurs beautés fatidiques, telle une Rose qui ne doit pas faner. Mais on ne capture pas le temps. Le Poison de jasmin qui ruisselle dans les Verbes de l’existence affecte les cartes du Tarot des bluffeurs. La tricherie est caduque face à l’éternité. Il est de même avec les froides castes de l’aristocratie bourgeoises qui valse dans les rumeurs et la sournoiserie des bassesses de la hiérarchie des dominants hypocrites. Eux sont « fascinés » voire « absorbés » par les oeuvres qui s’approchent de la Pureté des Cieux, toujours à la recherche quasi Mystique, voire un rituel adductif de boire l’innocence fragile de l’art transmis par les Séraphins, alors qu’après tous ces margoulins de pacotilles Trahissent leurs nature animalière dans la débauche et la corruption, à travers l’orgie des Assassins. La Monarchie n’est plus qu’une vaste porcherie remplie d’excréments de trahison, vanité, manipulation et Décadences despotiques.
Le Ciel est Enfers, l’Enfer est à vendre. L’instant est Poussière, la Poussière est Néant…
Les méandres neurasthéniques de la mélodique « Mélancolia » d’équité traversent les Royaumes Ésotériques Ancestraux. Près de la souffrance, j’embrasse l’agonie Satanique dont l’humanité caresse langoureusement et Passionnément la démence des prédateurs voraces aux vices infinis. Lorsque les voix de l’enfer viennent susurrer la bagarre spirituelle à mes oreilles déjà enclavées par la peur et autres pleurs, j’essaie d’intensifier la Vaillance stéroïdienne. Parfois Éden ressemble à un asile de fous, lequel s’enflamme dans l’absurde et fataliste séduction aliénante. Pendant que les « Maudits » profitent de l’Absolution du Créateur Marionnettiste des Dogmatiques Écritures, croyant sauver Sa générationnelle peinture dessinée par la Rédemption d’un Messianique « Fils » scarifié dans un sacrifice de porcheries infantiles. Combien de temps encore survivront nous dans l’océan effroyable des Ténèbres, galopants à travers les vastes prairies rougeâtres de l’éternité ?! Seul Dieu est maître de nos Immortalité fragiles, il possède nos linéaires Mantras Émotionnels qui fait cadencer le va et vient de nos ailes apeurés. Lorsque les Pasteurs Tentateurs de la Perdition Damnatoire essaient subtilement d’aguicher nos pulsations, parfois j’envie les Princes Iconiques des Neufs Royaumes Occultes de l’enfer. La danse des Ombres est un reflet jouissif, quasi pornographique de la libération spirituelle, elle même enclavée par l’obédience des soi-disant « Sages » aux multiples pseudonymes de la traîtrise. Je refuse de mourir, mais je refuse de subir la souffrance, je Prie, mais il n’y a point de Salut. Dieu exige que je mange la blessure, sans espoir d’échappatoire, juste traverser l’horreur de la douleur. Afin que je courbe l’échine à celui qui condamnera toutes formes d’existence pour satisfaire son Négationniste manège patenté d’Éden. J’entends chanter les Clochers du Ciel, chacun orchestre avec habilité la jonglerie Chorégraphique des larmes flamboyantes de Cana. Avec Elle, je hurle ma schizophrénie. Avec Elle…
Le soleil taraude mon horloge. Les secondes pleurent ton absence. Morphine apaisante qu’est ton songe. Les crépuscules marquent notre distance. Tes yeux étaient mon Solstice. Loin de toi je ne suis que l’éclipse. L’Eden est ton caprice. L’enfer dérobe ta peau lisse. Avec Elle…
Le Ciel est Enfers, l’Enfer est à vendre. L’instant est Poussière, la Poussière est Néant…
Parfois, lorsque nous avons quelque accalmie, je vais faire une petite pause en dehors des frontières, là où les couleurs de sang et les Clochers de la guerre s’endorment. Je retrouve mes amis proches de l’éternité, Jésus et mon frère Lux Ferre. Nous essayons de nous ressourcer et de nous épauler de tout le cirque carnavalesque barbare qu’est la vision Évangélique du Marionnettiste Sanctifié. Traverser les siècles sans relâche ni soupir, braver les caprices bipolaires et chroniques de Dieu, subir l’immortalité sans vivre. J’ai tendance à songer que le plus effroyable « Acte Suicidaire » est de subir l’existence que l’on ne peut encaisser. Je crois qu’il ne faut pas se tuer car le Néant Purgatoire est un gouffre peuplé de nombreuses âmes sensibles qui ont été malheureusement séduites par le Manichéisme tentateur des Pasteurs Démonologiques de la Perdition Damnatoire. Dépourvus de sensibilité, ils Obéissent aveuglément aux ordres Célestes de l’excellence Dogmatique du Paradis. Rester soumis à la Fatalité rude et se capitonner dans l’abreuvoir de la bêtise humaine afin de diviser les esclaves, dans l’espérance de maintenance des dictatures. Dieu est, au final, l’unique bénéficier de son théâtre clanique de Mortels. Le seul jouisseur des privilèges élitistes de son Jardin parfumé de fleurs pures et de traîtrise. Je refuse de mourir, mais je refuse de vivre. Je suis confus et démuni à travers l’errance que Dieu m’inflige dans ses Intempestives, irrationnelles, cataclysmiques, schizophréniques règles d’Éden. Le véritable « Suicide » qui conduit dans les Limbes Abyssales du Néant Purgatoire, c’est d’obéir à l’idéologie carnassière de la meute de chiens voraces de la vie. Il ne s’agit pas de devoir survivre pour devenir l’objet fantasmagorique des Princes du Chaos Satanique, dont la cité d’argent, sous la Dictée Fanatique d’Éden, les contraint à diffuser les flammes perturbatrices de la folie, afin de faciliter la Cour d’appel du tribunal des Cieux dans la Sentence pécheresse qui condamne les âmes sensibles à l’enfer. Il faut éviter de devenir le « monstre » de la Monarchie, mais de renvoyer à la caste des pipelettes vénales, Bassesse de la « cour des miracles », le reflet de l’agonie Satanique Éternelle qu’ils ont en eux même. Pitoyables Imposteurs, résidents des faveurs d’Éden. Si le Blasphème est notre Baptême, alors mieux vaut l’Hérésie de Vivre.
Lux Ferre orchestre et fait jongler les flammes de l’enfer, tel un Opéra captivant et symphonique, nous trois, contemplons ce fascinant ballet de Feu Séculaire où les flammes dansèrent en Symbiose Onirique et Conjuguée, à l’identique des ballerines Innocentes qui déclarent leurs Cœurs éperdus à leurs partenaires de danses. Quelque part entre le Bien et le Mal, la vertu et les Blasphèmes, le Désir et la soumission neurasthénique, loin des hurlements démentiels d’âmes torturées par les Braises Expiatoires des Charognards Infernaux, bourreaux de l’enfer. Les clochers crachent les nombreux cantiques de la volonté du Ciel, mais avec Jésus et Lucifer, mon « Lux Ferre Fraternel », nous admirons paisiblement la beauté des flammes dansantes en nous recueillant indolemment dans un silence méditatif. Les nuages dansent et s’orchestrent avec amour avec nos flammes tchékhoviennes. Combien de fois sommes nous absorbés et rattrapés par la duperie espiègle des siècles conjugués dans l’opulence des vacarmes politisés dans la rage des Mortels. Les Chorégraphiques tendances culturelles, à l’idéologie fantasmatique et dictatoriale, s’enchainent dans un ballet cyclique des humeurs, telle une « mood » des générations contestataires, Revanchardes des enseignements évolutifs de leurs ancêtres. La Sagesse se meurt par la dague faustienne et empoisonnée de la Fataliste et cynique Monarchie sous coma éthylique des promesses oubliées de Dieu. Nous traversons l’immortalité piégés par la sournoiserie des illustrations de l’instant présent, l’Horloger manie bien l’illusion des millénaires. Il sait comment placer la Fatalité exécutive de la proie humaine pour l’asservir à la volonté du Marionnettiste Évangélique. Chronos est l’atout Joker à la stratégique condamnation des âmes par Dieu, histoire de préserver les senteurs fleuries d’Eden et d’empiffrer les Nectars du Jardin élitiste aux Aigles Wagnériens. Nous restons posés à l’écart d’Éden et admirons la valse enjouée des flammes dansantes en symbiose onirique avec les nuages cadencés des Cieux, alors que retentissent les délicats Clochers du Ciel avec les Violons Célestes des Séraphins de Cana. Et secrètement, je pleure intérieurement de ne pas être avec elle, cajolé par ses doigts de fée, blotti par la Bienveillance de ses doux petits bras féminins. Chaque résonnance de Clocher me rappelle à elle. L’instant est Poussière, la Poussière est Néant…
Le Ciel est Enfers, l’Enfer est à vendre. L’instant est Poussière, la Poussière est Néant…
Derrière la porte des parfums d’Éden, là où l’odeur attrayante du Jasmin se conjugue avec les Roses et autres Jonquilles. Derrière ce tableau si pur et si magnifique, il sommeille une brise qui dissimule la trahison des Assassins, la religion des fourbes à l’alphabétique des mensonges aux vertus de la sournoiserie. Autrefois, lorsque le Rédempteur essaya de tempérer la folie des fanatismes, avec la vétusté des siècles soumis à la corruption et à la doctrine matérialiste obsessionnelle de vouloir toucher la peinture de Dieu. Obsession de reformuler le Bescherelle du Créateur à l’idéalisme de la création. Obsession de peaufiner la perfection acrylique du Ciel avec la sanguine de l’organique, séduit par les raccourcis interdits. Jadis Yeshoua disant « Dieu fit le Sabbat pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat »… Jadis il y eut une espérance de vie saine et unie où Croire aida les âmes sensibles à traverser les intempéries chaotiques aux danses aguicheuses de l’enfer tentateur. Désormais, l’apeuré doit être l’esclave de la Foi et servir la dominante barbarie séculaire des Dogmes fous et intransigeants des catalyseurs organiques du Paradis. Désormais c’est l’église qui dicte l’écriture de Dieu, c’est l’église qui asservit nos ailes dans l’essoufflement de l’éternité.
Le soleil taraude mon horloge. Les secondes pleurent ton absence. Morphine apaisante qu’est ton songe. Les crépuscules marquent notre distance. Tes yeux étaient mon Solstice. Loin de toi je ne suis que l’éclipse. L’Éden est ton caprice. L’enfer dérobe ta peau lisse. Avec Elle…
Éden courbe l’échine, nos Ailes s’inclinent… Jasmin d’Equités…
Le Ciel est Enfers, l’Enfer est à vendre…