nouveau livre « De Feux et d’Encres » (extrait)
4 sept 2018 par vincent
HÉRÉSIA PAYPAL HÉRÉSIA (De Feux et d’Encres)
L’arbre qui cache la Forêt s’achète en Paiement interactif, l’Offre et la Demande se relayent et s’interfèrent dans l’infini virtuel. Là où Illusion est ‘Évangélique’…
Assis au bord du Styx, je regarde le marchandage des âmes passées de l’autre porte du monde des Vivants, seul et empoisonné par l’atroce mélancolie dépressive neurasthénique propre aux Vertus d’Eden. Combien d’âmes égarées se voient le Repos éternel refusé faute de n’avoir guère de Richesse à troquer avec les Passeurs, Mandatés par les Royaumes, tous les Royaumes. Qu’il s’agisse du Paradis, de l’enfer, du Néant Purgatoire ou des Neufs Royaumes Occultes des Ombres Sataniques, TOUT à un dû d’imposition et se doit à être soumis à la Taxe Monarchique du Père Créateur du Ciel et des Univers. Nul n’a le droit de vivre ou respirer sans payer son dû à Dieu, lequel redistribue ses finances aux édifices ostentatoires des idéaux d’Aphrodite, au profit des Lois fascistes des Misandres d’Eden, là où les Nymphes prennent joies et plaisirs à dé liquéfier les sentiments de toutes formes de Cœurs asséchés par le Désir et l’addiction nécessaires à l’âme de chaque tourmenté qui rêve et n’aspire qu’à être cajolé de tendresses par les attrayantes sensualités de ces Jézabel érotiques des magnificences pornographiques, là où elle tarifent les émotions comme une valeur commerciale et statistique boursière, dans les prairies d’Eden. Toutes âmes perdues, achètent l’excellence de l’indolente douceur existentielle, plus puissante que la Vie elle-même, par des taxes d’impositions rouges et noires des sangs spiritueux des misérables petites existences qui empiètent sur les ‘Propriétés’ du Seigneur de l’éternité toute entière. Lorsque la Vie vous empêche de Vivre, lorsque la Fatalité étrangle vos soupirs, c’est vous-même qui devenez votre propre Inquisiteur, exécutant du Meurtre de vous-même. Privé d’être, on meurt, mais on meurt lentement et cette Sentence Damnatoire et irrévocable, approuvée par toutes et tous, ASSASSINE progressivement ce qui nous constitue intérieurement. On est les proies de la Vie et nous nous tuons un peu plus à chaque jour qui s’écoule dans les méandres des siècles en décomposition organique. Le venin Wagnérien est irrésistible aux illusions des Grâces ‘Évangélique’…
Hérésie démocratique, Blasphème facturé à la carte…
L’aube Manichéenne des Déclinaisons est en marche, à travers les Évangiles corrupteurs de la démocratisation des Péchés Blasphématoires. Eux mêmes étaient propices aux Inquisiteurs, avides de prononcer l’alphabet onirique, voire quasiment pornographique, de l’exécution rédhibitoire par la condamnation à être BRULÉS sur un Bucher Médiévaliste pour Hérésie ou Sorcellerie. Même avoir des croyances Païennes était jugé ‘Coupable’ et l’issue était de mourir brulé car la pureté se trouvait dans le Feu éternel de Dieu, plus la victime brulait, plus son âme payait sa dette envers Dieu. Désormais lorsque je regarde les Mortels, les églises sont envahies de Païens ivres de glorifier des icones factices par la luxure, l’orgueil, l’avarice et la Cupidité mercantile. Même leurs publicitaires propagent des slogans marketing où l’Hérésie est une vertueuse promesse de vente, sous conditions de ressources monétaires enflammées dans les Festins boulimiques des Machiavéliques industries rattachées aux vertiges des cracks boursiers. A présent on est apte à commander son propre vice personnalisé à domicile contre un règlement bancaire à distance virtuelle, sans avoir à traverser les chaotiques flammes purgatoires de Dieu. Le Péché est l’idée d’un luxe attractif. L’hérésie est une stratégie commercialisée en masse, un véritable édifice d’un marché à la Perdition omniprésente. Parfois je m’interroge sur le sens de la Purification d’éthique aux yeux de Dieu. Si Éden est jonché de poignards aristocrates, façonnés dans des catacombes séculaires, là où les « Révélations de St Jean » affinent les traits de caractère, dessinés dans un pinceau à la sanguine. Dans une décadence et dépravée monarchie constitutionnelle, embourbée dans la bassesse, la Débauche est Reine. Les Prêtres orchestrent la chorale des Pamphlets ostentatoires à la douceur de Cana. Au fond, tout est accessible, pour celui qui y paye l’exigence du Prix. Puisse l’éternité avoir pitié de Nous autres, Frères Ailés, Messagers immortels d’un maudit cirque carnavalesque, synchronisé par la démente barbarie des Humains. Même nos larmes nous sont facturables. Je meurs de ne point enlacer ton être. Je meurs car mes ailes ne pourront pas caresser tes délicieuses courbes satinées. Je me meurs car la Vie m’interdit de Vivre et qu’effleurer tes lèvres savoureuses n’est permis qu’à celui-là même qui allongera la taxe d’habitation monnayable pour recevoir le Divin Don des sentiments pour toi par réciprocité. Je suis mourant et il me faudra régler l’adition forfaitaire de chacune de mes chutes et trépas. Au Diable la pureté, la crasse est gratuite…
« Larbins et esclaves. Traîtres et meurtriers. Aristocrates et Païens. Vertueux et Maudits. Le venin de la victoire Wagnérienne est le parfum irrésistible aux Banquets flamboyants des illusions des Grâces qualifiées d’‘Évangélique’… »
Toutes âmes, qu’elles soient sensibles ou endurcies par les harcèlements de la rudesse des Machiavéliques siècles séduits par les Michetonneuses au service du Néant Purgatoriale, sont dans la quête d’émotions. Une traque inlassable et impitoyable de sentiments où le coeur danse avec la Vie. Là où les flammes brûlent les pulsions aguicheuses des Ténèbres tentateurs. Les seules possibilités aux Démons, ailés Sombres des Neuf Royaumes de l’Occulte Satanique, d’effectuer la mission à laquelle ils ont fait allégeance envers l’éternité, à savoir soudoyer les esprits afin de prouver que leurs âmes seront Damnées ou Sauvées. Rechercher les sentiments, traquer le Désir, parcourir les flammes carcérales du Chaos pour toucher le léger parfum de l’existence Pure. Subir les procédures judiciaires des conformismes ecclésiastiques, quasi Sectaires. Même celui-là qui Juge les Blasphématoires « Accusés » en prêchant la ‘Morale’ laquelle est considérée comme une ‘Malédiction’ ‘Orale’ dans les verbes irréguliers des Énochiens, les Sages précieux de Cana. Ô combien de milliers de siècles, corrompus et perdus dans les tourbillons infinis de l’oubli, verrai-je encore défiler des âmes chuter de la Grâce et s’abandonner au fond du gouffre abyssal de l’enfer éternel. Les Passeurs salivent à la rentabilité des profits et des vanités par delà les cercles dépravés des Occultes. La souffrance est un commerce lucratif sans issue. Traverser la folie pour elles. Voire embrasser la Mort pour elles. Parfois les vrais fous festoient dans les gerbes malsaines des flatulences égoïstes et arrogantes d’Éden, et je médite sur la providence salvatrice qu’est ma place hors des festivités monarchistes d’un vulgaire troupeau d’âmes pamphlétaires qui sont inconscients de l’immense luxe qui leur est offert. L’immunité permanente de l’esprit dans le Jardin où les rêves sont éternité.
Hérésie démocratique, Blasphème facturé à la carte…
C’est bien après avoir respiré les deuils que l’on est en mesure d’accepter la Vie. Lorsqu’on traverse le Styx sur la « Croisière des Enfers » alors au bout du chemin, on se rend compte de la véridique priorité marchande. Il est saisissant de s’apercevoir qu’après avoir flirté et couché, d’une passion pornographique intense avec la Mort, on se rend compte qu’elle n’est absolument pas l’épouse souhaitée et que le divorce est une nécessité vitale. La violence est un résultat de la peur, laquelle est une déduction du doute, lequel en est la simple conclusion d’une farouche ignorance. Face à ce qu’on ne comprend pas, ni qu’on est en mesure de maîtriser, chacun préfère détruire ce qu’il ne peut accepter lorsqu’il est confronté à l’interrogation. D’où les hordes de Guerres et politiques Fascistes qui ont dépeint les Humains. La Dictature et le Despotisme ont réussi à mieux décrire la Nature Humaine à travers les nombreux Siècles passés et à venir, que la notion de partage équitable, car la dominance des territoires a toujours fait l’objet de convoitises aux yeux des Mortels. Le venin de la victoire Wagnérienne est le parfum irrésistible aux Banquets flamboyants des illusions des Grâces qualifiées d’ ‘Évangélique’. Les excès sont présents dans l’ignorance et dans les quêtes provocatrices, histoire d’attirer l’attention du Ciel, mais principalement de Dieu, Notre Père du haut des Cieux. On est pris de boulimie compulsive d’achats quand on se cherche, perdus à la dérive de la Vie. La sagesse n’arrive pas après le déluge, là où l’effondrement des convictions se puzzle en milliers de siècles. A choisir entre privilèges et débrouillardises, Je souhaite davantage ressembler à un artisan de la Bohème, plutôt que d’incarner un puissant magnat financier dont le sort des tributaires de son propre empire n’est pas assez digne de survie Ici Bas sous les sabots machiavéliques aiguisés par son avarice. C’est bien après avoir respiré les deuils que l’on est en mesure d’accepter la Vie irrémédiablement. Quelque part, oubliés entre les Soleils pudiques et les lunes flamboyantes. Là où le mal s’égare dans les couloirs indéchiffrables du Bien. Tourmentés par la course effrénée après le Temps, toujours poursuivis dans l’offusquant Sablier de Chronos. Mais les nuages dansent en harmonique symbiose avec les flammes dans un opéra acrylique sulfureux, In Exelcis Deo…
« Larbins et esclaves. Traîtres et meurtriers. Aristocrates et Païens. Vertueux et Maudits. Le venin de la victoire Wagnérienne est le parfum irrésistible aux Banquets flamboyants des illusions des Grâces qualifiées d’‘Évangélique’… »
Perdus dans les églises effroyables de la Nuit, là où les excès sont l’Hostie du vice, là où la superficialité est une Reine au vocabulaire plus percutant qu’une Bible. Là où le Crime est Parole d’évangile, mais encore là où la misère est un Twitter discriminatoire envers les faibles, dans le but d’atteindre une popularité quasi Papale, pour conduire les Païens à l’idolâtrie Hérétique. Désormais le ‘Veau d’Or’ est plus que Divin, il est une garantie commerciale. Une valeur marchande dont les bénéfices pleuvent plus intensément qu’une paroissiale quête Pastorale lors de l’ecclésiastique Dimanche, où le Gospel électrise les fidèles, eux-mêmes épris d’hallucinante et vorace transcendance passionnée, près du Mississipi. L’adoration des faux Dieux est désormais la vertueuse politique des Millénaires émergeants. Désorientés à travers les labyrinthes sadomasochistes de la Vie, là où les plaisirs chimiques illicites attisent le privilège de la facilité. Là où obéir et s’abandonner dans l’indolence de la facilitée est une exquise philosophie. Ou bien encore s’oublier à travers les saveurs virtuelles, promesses factices, écoutant les Anges Déchus, Tentateurs égoïstes et revanchards murmurer à l’oreille combien il est délicieux de succomber aux charmes aguicheurs de la Perdition. Dieu n’étant guère auprès d’eux, ils devraient s’incliner et réciter allégeance à l’enfer ?…
Et pourtant, bien que je sache et en faveur de Père, nous-mêmes Messagers de l’éternité, Vaillants des Portes du Ciel, Gardiens de l’empire d’Eden, Protecteurs de l’équilibre des Cieux. Nous avons prêté Serment sous la dictée du Créateur, face à lui. Même effrayés par l’arrogance des « Ailes du Vent » autour de Dieu, nous étions conscients de notre sort et nous avons courbé l’échine envers la Mission qui nous était demandée. Il est vrai qu’à l’usure des Âges, notre Devoir avait des goûts de corvées, parfois désireuses de malléabilités personnalisables, mais nous sommes parvenus à préserver le cap dans nos Mantras chamboulés par les caprices schizophréniques des siècles. Égarés au milieu des Machiavéliques Frontières des Royaumes Immortels, entre Pureté et fientes, entre Paradis et Enfer, lassés mais si désireux d’écouter les Voix Occultes, aguicheuses, des Folies, tentatrices des Fureurs. Le venin Wagnérien est irrésistible aux illusions des Grâces ‘Évangélique’…
Hérésie démocratique, Blasphème facturé à la carte…
Au seuil du Paradis, près des Portes gardées par Saint Pierre, nous sommes captivés par l’opulence de Magnificence des attrayantes Succubes aux entrées de l’enfer Dantesque. Elles dansent avec un érotisme sulfureux. Nous sommes juste ensorcelés, emprisonnés par les carences et les frustrations d’un Désir sensuel torride, lequel nous brûle froidement – le pléonasme est volontaire, entre jeu de mots, jeu de maux et paradoxe réfléchi – et dont le temps nous refuse la joie d’y goûter. C’est alors que pendant l’absence de vigilance à notre Devoir, quelques légionnaires Sataniques sortent des tranchées et nous attaquent en rafales de flèches empoisonnées. Le Baptiste était déjà à l’agonie, hurlant laconiquement la Fin des Temps, l’arrivée prophétique de siècles corrompus par les « Révélations de St Jean ». Alors que les gothiques croix s’embrasent furieusement dans les Cieux, les Clochers de l’éternité s’affolent face aux Inquisiteurs avides des sacrilèges. Nous nous affirmons dans la vaillance du sortilège qu’est notre exclusion hors des festivités forfaitaires d’Éden, là où la facture est favorable à la trahison. Et là où s’allonge la débauche contre quelques séductions monétaires si délicieuses dans la boulimie qu’est l’avarice. Alors la fatalité nous a guidés vers un stoïcisme de rigueur budgétaire. Et les nuages dansent avec érotisme au dessus des flammes carcérales psychiatriques des abandonnés…
« Larbins et esclaves. Traîtres et meurtriers. Aristocrates et Païens. Vertueux et Maudits. Le venin de la victoire Wagnérienne est le parfum irrésistible aux Banquets flamboyants des illusions des Grâces qualifiées d’‘Évangélique’… »
Qu’est ce que l’égalité ? C’est l’opportunité de ne jamais avoir la liberté d’en bénéficier. En résumé nous sommes enclavés dans une éternité où les Refusés sont abusés par des fleurs fanées. Prisonniers des Enfers stéréotypés, engouffrés à travers les Machiavéliques noyés, jetés au fond des limbes Damnées. Afin de purifier les égarés, nous sommes privés des festivités, nulle nécessité d’enlacer les oubliés car les enragés, déjà sauvegardés par les dépravés, sont les premiers concernés pour jouir des légèretés de Sa Majesté. Mais les Nuages dansent paisiblement avec indolence, encore et inlassablement, sans arrêter la cadence…
L’arbre qui cache la Forêt s’achète en Paiement interactif, l’Offre et la Demande se relayent et s’interfèrent dans l’infini virtuel. Là où Illusion est ‘Évangélique’…