HELL36 (De Feux et d’Encres)
27 oct 2018 par vincent
Qu’est-ce que l’Amour ? Honnêtement je n’en ai pas la moindre idée ou véritable perception. J’ai ressenti de très fortes, voire de TROP fortes émotions. Je pense être persuadé que jamais au grand jamais n’avoir l’opportunité d’être aimé, mais aimé pour de Vrai (dans le sens Noble du terme). J’ai tellement été déformé en long et en large, en travers et en diagonale. Je ne connais plus la définition du terme « Aimer ». Pleurer en éternelle dépressive destruction car je « l’aimais » trop fort. Me bousiller parce qu’elle était trop pure pour moi. Errer sans fin à travers les labyrinthes de l’excès parce que j’estimais le mériter. Tuer mon âme avec rage & fureur provocatrices au milieu des rixes théâtrales, car je repassais en boucle leurs rejets, crachés en plein dans mon cœur. À l’usure j’ai apprivoisé le Chaos. J’ai appris à vivre avec la démesure de ma schizophrénie enflammée. Je n’en suis pas fier, mais encore. #Hell36
Parfois lorsque la douleur fait surface et que la blessure a davantage de goût que la guérison, je prends plaisir dans la défiance et aussi dans l’outrance du Néant colérique. Souvent les murmures séducteurs du suicide ont été plus intenses que ceux du désir érotique. Parce qu’affronter la Vie est plus complexe et pénible que l’issue de la sortie ultime. Mourir pour ne PLUS subir. Mourir pour ne pas survivre après elles. Mourir pour les empathies. Et pourtant c’est en traversant la douleur et la tristesse qu’on peut nourrir sa Plume. Par contre il est davantage attractif de succomber à l’appel du Diable qu’à celui des Vertueux Saints. La philosophie est une lame incisive et raffinée. Sa violence n’en est que plus ample et velouté charismatique. Mais j’avoue que dans un trop plein d’émotions, faire un carnage provocateur en centre-ville, exhiber le monstre intérieur qui sommeille en mes entrailles est aphrodisiaque. Brûler les incendiaires et salir les galopins arrogants, voire quasi ingrats, de n’avoir pas la tarte aux pommes du voisin, alors qu’ils engloutissent une Pyramide en chocolat. Mais avec les brûlures on pourra dessiner une vertueuse œuvre de création où il est possible de peindre la souffrance avec Grâce. Marcher dans les brasiers enflammés de l’hérésie et maudire l’existence afin de tutoyer les verbes de la sagesse & d’étreindre la Bienveillance de Dieu. Je ne m’autorise pas à ouvrir mon cœur car elles le piétinent sauvagement, barbarement. Je ne sais pas comment aimer mais j’ai le souffle du désir & de l’érotisme qui me consume atrocement. Que dois-je faire, que dois-je penser ? Honnêtement je n’en ai pas la moindre idée. #Hell36
Grandis et observe les Anciens partir. Grandis et voir l’esquisse d’une Renaissance de Michel-Ange repeinte par le sang des excès. Grandis et pleure sur ses cendres, mais sers-toi en pour dessiner la vie éliminée en orfèvrerie créative pour sublimer la douleur et la rendre belle. Les « Non-dits » attisent les orages des excès. La provocation séduit les flammes carcérales. La souffrance titille le Chaos intérieur. Au fond des entrailles sommeille un petit Diable glouton, un modeste petit démon affamé et emprisonné dans une fringale indisciplinée. Grandis et regarde les soleils faner pour renaître, puis disparaître et s’oublier à l’infini. Grandis et continue de fixer l’excessif rouge sang ronger chaque parcelle de Dame Lune, jadis nacrée. Oui les « Non-dits » sont l’embrasement de l’enfer Dantesque et des excès que j’ai peine à calmer. Grandir et déchiffrer les éclipses. Grandir et dévorer l’Apocalypse en boucle manichéenne. Grandir et déchirer les peurs à l’infini. Grandir et tenter la tricherie envers l’effroyable fatalité. Grandir et toiser le terrifiant Sablier. Grandir et tutoyer la démesure de l’Horloger. Grandir et pavoiser l’immortalité. Grandir pour enfin la retrouver. Grandir pour trouver les Désirs & la Quête du Plaisir. Grandir pour enfin parvenir à la faire JOUIR. Grandir pour qu’avec mon écriture, je puisse la Ravir. Grandir pour que ma plume ne lui soutire que larmes & sourires. Grandir pour entendre ses délicats, mais si divins soupirs. Grandir pour abolir son vénal élixir. Grandir pour écrire. Grandir et toujours envie d’écrire. Grandir pour exister dans l’écriture. Grandir pour affronter l’éternité. Grandir et inlassablement ÉCRIRE. De Feux et d’Encres. #Hell36
Ô combien d’éternités sont passées à travers mon être. Et combien de Soleils ai-je du traverser afin de pouvoir ouvrir les yeux sur l’effroyable état des lieux qu’est cette sinistre réalité d’aujourd’hui, sans obéir aux petites voix infernales de la folie propres à tous ceux qui sont dévorés par la peur. Dès à présent je rends Grâce à ma schizophrénie car elle a beaucoup aidé à faire éclore l’Archimandrite Ténébreux. Cette pathologie a certes mangé mon enfance et mon adolescence dans le néant de la psychiatrie, mais aussi dans l’exubérance chaotique de la jungle sociale populiste. Mais souvenons nous de John Constantine, personnage de Comics que j’ai surnommé « le McGyver de l’ésotérisme ». John Constantine né avec un Don surnaturel, celui de voir ce que les humains ne sont pas censés voir. Là où le Paradis et l’enfer sont derrière chaque porte & chaque fenêtre, John peut les tutoyer. Mais s’il est possible de les voir, eux-mêmes peuvent nous voir. Je connais les froids et angoissants couloirs de l’apocalypse intérieure du psychisme émotionnel. J’ai été traumatisé par les codes sociétaires conformistes de la « Norme ». Mais j’ai davantage de munitions en cynisme et en rage pour ne plus embrasser la dague des assassins. Lesquels valsent en effervescence dans l’opulent « Bal des Traîtres » contemporains. Observer la Nuit et ÉCRIRE. Vampire ou Ange Déchu peu importe la nature de la contestation. Écrire, Telle est ma Vie. De Feux et d’Encres… #Hell36
Écrire pour égayer la folie. Écrire pour exorciser la brûlure. Écrire pour rééquilibrer la sentence arbitrale du Sceau de Feu. Écrire pour inverser la main de fer dans le gant de velours. Écrire pour attendrir les tribunaux du Mont Olympe et respirer le jasmin d’Éden. Écrire et expliquer l’inexcusable. Écrire et purifier l’infâme hérétique. Écrire et adoucir le démoniaque. Écrire et embellir la laideur. Écrire pour plaidoyer en faveur de l’accusation. Écrire pour réclamer le désir de VIVRE. Écrire pour qu’elle puisse jouir sur mes « maux ». Écrire et ressentir ses orgasmes par de divins soupirs. Écrire pour comprendre l’orage. Écrire pour devenir. Écrire pour sourire. Écrire pour définir mon « Définir ». Écrire pour contrecarrer mon triste avenir. Écrire & prédire le Paradis et l’Éden. Écrire pour dépeindre l’Alpha & l’Oméga. Écrire tout simplement. Écrire du fond du cœur. Écrire de toutes mes entrailles. Écrire et jeter mes tripes. Écrire pour sublimer la douleur et la mélancolique démence. Écrire et ironiser la tragique dépressive absente. Écrire pour exister. Écrire et Être. Écrire encore et encore, encore et encore… Toujours ÉCRIRE. De Feux et d’Encres… #Hell36
Je suis humain et comme l’exprime un de mes Amis, présent dans mon cercle proche des vertueux de confiance, « l’homme a de bonnes intentions mais la chair est faible »… En tout cas, j’ai l’écriture et l’écriture c’est ma VIE ! Je suis peut-être une âme effrayée, une âme perdue dans un labyrinthe de souffrances. Une âme errant dans le silence, un silence de psychotropes. Une âme bouffée par les peurs qui tentent de séduire mes Ailes Déployées tant bien que mal. Mais je SUIS écrivain et RESTERAI ÉCRIVAIN. C’est ma VIE. De Feux et d’Encres… #Hell36
Vincent Blénet
« Shakespeare retranscrits l’émotion en nos cœurs, Baudelaire en sublime l’enfer, Twitter en commercialise un « Happy Hour » pour tarifer nos pleurs. » l’Archimandrite Ténébreux.
« Tes nuits sont plus belles que nos jours. » Marie d’Eire
Puiser le Mal à travers le Bien. Puiser le Bien dans le Mal. Puiser l’inspiration dans le Néant Purgatoire. Puiser le Chaos en abondance depuis les rivages du Styx. Puiser le Fléau qui enflammera les immortelles Croix du Mont Golgotha. Puiser la haine dans les chapelles. Rentabiliser la peur près des Jonquilles d’Éden. Marchander les discordes à travers le Ciel bien-aimé du Père éternel. Fructifier l’exécution des Sorcières à la bourse et en établir des statistiques bancaires à évaluation populiste. Trafiquer le Paradis Immortel pour le rebaptiser en marché inquisiteur de Salem. Corrompre les ondes radiophoniques de Dieu et diffuser les Blasphèmes dans l’Évangile. Brasser des psychotropes en masses forfaitaires, noyer les Déchus dans un rougeâtre Jourdain, inondé par le sang du Baptiste. Celui-ci a du payer Faust pour avoir un chapelet de neuroleptiques et absoudre quelques Passeurs d’âmes peu scrupuleux. Droguer la Bénédiction au profit des cercles linéaires des Neufs Royaumes Occultes. Baptiser les flammes Dantesques de l’enfer éternel et souiller le seuil des Portes du Ciel. Égarer les Gardiens Ailés du Paradis, essoufflés par de séduisantes Nymphes Faustiennes d’Éden, soumises aux méandres d’un énigmatique Labyrinthe dans les charismatiques Vallées des Ombres. Tarifer l’insolence sexuelle et bannir l’absolution érotique des sens. Devenir le monstre aux Entrailles des Enfers plutôt que de cacher l’enfant innocent de Cana, parce que l’offre et la demande en tireront encore plus de bénéfices. Twitter un carnage est bien plus attractif qu’effleurer le courage de se confronter à un témoignage rédempteur. Nous sommes juste les observateurs dans la Nuit. Nous sommes juste ensorcelés par elles, mais nous-mêmes sommes déjà en pénitence, Damnés dans l’éternité. Érotique de l’ésotérisme ou ésotérique de l’érotisme, Dieu seul le sait. Religion de la Science ou Science de la Religion, Dieu seul le sait. La Royale Fleur de Lys ou le venin de la Rose, Dieu seul le sait. Le Mantra d’un Prophète ou le patrimoine des Dieux, Dieu seul le sait. L’immortalité est jonchée de cendres et de crucifix brûlés. L’empire du Soleil a éclairé les pamphlets dogmatiques des Vices, et Nous pleurons pour la discrète Beauté de la Nuit. In Excelcis Extenso Deo. #Hell36