Le soleil se couche progressivement, il s’allonge pour laisser tomber les barrières et ouvrir la frontière où patientent les subconscients juvéniles pressés d’aller à la fête. Bien que situé dans le sud-est de France, à Montpellier, le « Panama Café » s’apprête à recevoir des hordes d’étudiants survoltés. C’est d’abord Juan Pablo qui ouvre les lieux. Juan est ce disc-jockey redoutable qui enflammera chaque fin de semaine la salle du premier étage, entièrement dédiée à une ambiance latino-américaine. Juan est ce briquet calienté qui embrase l’assistance chaque week-end. Pour une ambiance plus proche de la culture mainstream actuelle, il vous suffit de descendre l’escalier pour entrer dans la farandole enjouée d’une jeunesse qui bouge avec enthousiasme. Le son est plus contemporain. Là, il y a trois Dj qui sont les orfèvres de l’ambiance. Tout d’abord il y a Max, puis Sheriff et Vonjy.
Quelques soirs vous avez une performance endiablée de Thomas, le responsable de l’établissement. Thomas est d’avantage un leader d’équipe, un homme conscient des problèmes qui se posent par rapport au night-club, mais surtout Thomas est un homme vraiment engagé dans un soutien moral et solidaire d’équipe. Il est vrai qu’il est impossible de figer Thomas dans un poste officiel tant il est éclectique. Que ce soit en cabine Dj, au comptoir avec les barmaids, où elles zigzaguent entre les ‘Jägger Bomb’ & le vestiaire. Souvent elles ont un mental d’acier face à une clientèle très exigeante et avare en politesse. Mais Thomas s’engage également avec les valeureux protecteurs qui préservent l’entrée de l’établissement contre quelques personnes ivres et désaxées qui aboient férocement depuis la rue. Certes la fête bat son plein, l’excès et l’alcool sont présents, mais vous pouvez faire confiance à ces vaillants guerriers au seuil de la boîte de nuit.
En effet, ils sont expérimentés dans l’art de la sécurité, beaucoup ont vécu de nombreuses expériences de « Portier ». Oui c’est ainsi que l’on nomme la profession, il y a également le terme d’agent de sécurité. Maintenir le calme, garder le sourire, accueillir les gens avec bienveillance, sans jamais céder aux quolibets juvéniles de certains petits chenapans très imbus, voire infantiles. Même la porte d’entrée du night-club est marquée par l’impact de balle d’une arme à feu, symbole de ce qui peut se passer pour ces grands hommes, rodés par l’expérience professionnelle et habitués à recevoir quelques crachats de défiance insolente venant des « racailles de merde » qui adorent venir jouer à celui qui aboiera le plus fort. Duel inlassable et impossible. Lorsqu’un refus d’entrée est prononcé, ce n’est pas par hasard, loin de là. Ils ont la tâche de veiller à la sécurité intérieure de l’établissement, cette tâche peut s’avérer ingrate pour les gens lambda. C’est pourtant bien grâce à cela qu’il vous est possible de venir danser chaque soir avec joie et bonheur à « Panama Café ».
L’effervescence est à son comble dans la salle du bas, Sheriff & Vonjy y électrise les platines, ils enfièvrent la danse. Sheriff est un Dj résident du Panama Café. Il a et déploie la magie de vos soirées où il enflamme l’auditoire avec brio. Sheriff mixe les débuts de semaine, parfois il fait équipe avec le jeune Vonjy le week-end. Sheriff est capable d’unifier la salle, comme une chorale de Gospel. Sheriff est très à l’écoute des attentes de la clientèle, il a une connexion incroyable avec les jeunes. Une jeunesse totalement éprise dans la cadence, une farandole aussi endiablée de bonheurs qu’essoufflée par l’unité festive, laquelle s’affairent dans la salle du bas. Vonjy est un jeune artiste dont le talent n’a pas d’égal. Beaucoup d’autres disc-jockeys, assez vantards sur leur soit disant qualité d’Entertainer aux alentours, ne font qu’enchaîner de vieux tubes en bidouillant la sono, de façon à ce que les chansons fassent des onomatopées trisomiques, résonnant dans les baffles high tech du night-club. Vonjy quant à lui ne lésine pas sur la qualité musicale. Quand on le rencontre, il semble frêle et loin du milieu de la Nuit, on peut l’apercevoir déambuler avec son skate. Mais une fois que Vonjy s’installe aux platines, accrochez bien vos ceintures car vous décollerez vers les festivals de musiques électroniques les plus prisés, sans même avoir à réserver un emplacement camping à Ibiza, le talent de Vonjy au Panama Café vous y accède directement. Pas de grève des transports, le voyage s’effectue au Panama Café grâce à Vonjy, Juan Pablo, Sheriff et Max. Destination rêves garantis.
Bien que l’ambiance soit endiablée & festive dans l’établissement, les portiers restent toujours sur le qui-vive. À l’extérieur, des crises sociétales, quelques bad boys se bastonnent pour de futiles querelles d’ego. Les portiers veillent à préserver la quiétude de la fête, éviter que la violence extérieure puisse infecter la joie qui unit la clientèle du Panama Café. Certains l’ignorent mais souvent les vaillants protecteurs essuient des menaces, parfois même très agressives. Mais ils ont la force d’être toujours en maîtrise avec eux-mêmes, et AFFIRMER qu’ils ont la mission d’assurer une vigilance accrue. Parfois même, alors que tous sont à la fête avec indécence, dehors les portiers sont occupés à gérer la panique paranoïaque. Une voiture incendiée avec Police et pompiers dans tous les sens. Puis des badauds qui s’empoignent violemment dans une cacophonie d’insultes. Des bouteilles d’alcool, perdues au sol qui deviennent des armes blanches pour trancher les fêtards adversaires, et d’autres bouteilles qui volent comme des obus de guerre tout autour. Mais à l’intérieur, tout le monde est à la fête. La danse est en accord rythmé avec l’ambiance. Personne n’a rien vu, ni même su que pour un des portiers sa vie aurait pu basculer pour valser avec le danger.
Le soleil ne va pas tarder à s’éveiller doucement, la fête s’est bien terminée, mais ce n’est que partie remise pour le lendemain. Il est temps de ranger le Panama Café, le staff est épuisé. Demain est une autre « journée » et ils seront là pour vous accueillir dans la joie et la bonne humeur. Ils sont tous présents : Mehdi, Christian, David, Francisco, Carlos & Nabil, Baptiste, Nagim, Romain & Ayoub, ‘grand’ David (les Vaillants Portiers). Mais aussi Manon, Kim, Oksana, Léa (les barmaids). Sans oublier Sheriff, Vonjy, Juan Pablo et d’autres (les Dj). L’ensemble de cette chorale est orchestré par Mr Thomas et Mr Fred (les Boss). Le Panama Café ce n’est pas seulement un rendez-vous pour boire et danser avec vivacité. Le Panama Café est une aventure humaine avec ses joies, ses peines, ses émotions et de la complicité. Lorsque vous êtes conviés à découvrir cet endroit, ce n’est pas une discothèque parmi d’autres. Le Panama Café c’est là où travaillent des personnes qui me sont précieuses, c’est une famille…
Allez, je ne vous casse pas les couilles plus longtemps… NAZDROWJE A$$HOLE$ !!!….
L’Archimandrite Ténébreux : Vincent ‘Issa’ Blénet !
Pour : « Obédience des Sens » Texte de Vincent Blénet (666 Nuances de Braises)
« L’Enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues »© par Sandrine Turquier – Poétesse
« L’Enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues » L’univers se recueille et la nuit descend silencieuse avant le grand combat ! Ode mystique le noir me va si bien !
Dans ma prison d’ombres et de tombeau nu, j’écarte les barreaux à l’appel des plaisirs charnels et dépravés qui affole chaque atome de mon être enfiévré de désirs ! Indomptables créatures perverties et cruelles, les filles de Lilith puisent leur volupté dans le malheur des hommes libérant leur fontaine d’écumes et de germes pour quelques caresses soudoyées dans la moiteur âcre d’un lit de métamorphoses et de cruauté!Sur le chemin du supplice, mon regard se perd dans les beautés sadiennes là où personne ne revient…L’enfer à sexe ouvert pour des âmes perdues !
L’univers se recueille et la nuit silencieuse se pâme pour le grand combat, et je ressens l’irrépressible envie de posséder ces créatures lubriques, mes ailes d’ange s’envolent et Lucifer signe son pacte avec mon cheval de feu ! Enchristé dans ma douleur, je hurle ma détresse et le fleuve impétueux de mes larmes se déverse dans les fentes alanguies des maîtresses de l’agonie ! Alors je t’appelle ! Je t’appelle ! Mère de grâce, vierge de toutes les vierges, divine et chaste inviolée et admirable. Regarde ! Les filles de Salem répandent leurs sucs narcotiques dans les entrailles de tes fils impuissants et condamnés aux sentiments de caniveaux ! Ici-bas, il n’y a pas d’amour, il n’y a que des apparences et de l’argent à outrance !
L’univers se recueille et la nuit s’éternise dans ce grand combat… Ici-bas, il n’y a plus de joie, de douceur et de rêves… Ici-bas c’est l’enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues ! ©
Pour : « Ode à Mlle Angela White » (666 Nuances de Braises) de Vincent Blénet
« Angela White, my dream, my ideal »© par Sandrine Turquier – Poétesse
Miss White, votre corps est une île qui se nomme Plaisirs… Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for your caresses…
Angela ! Votre corps est un palais, une source où de virtuoses amantes gravent leur mélodie par des baisers fougueux et indécents ! Ô lady White ! Votre crinière d’ébène dévoile la cambrure de vos reins majestueux dans des coitus more ferarum extatiques et sauvages qui affolent les sens des plus vertueux mortels !
Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for your caress.
Angie, envoûtante orchidée ! Butiner le pétale de vos abandons et me perdre à jamais dans les parfums de vos charmes… Goûter l’épine de votre délivrance ! Jouir de votre beauté à l’infini des mondes…
Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for you caresses. My australian Vénus ! ©
Sandrine Turquier©