VADE RETRO (Gazhell)
26 déc 2019 par vincent
Lorsqu’on est au sommet du Paradis on ne peut que chuter et embrasser la disgrâce, en Enfer on ne peut que se relever et remonter. Deux Archers des « Ailes du Vent » m’enflamme…
Combien la beauté peut être terrifiante ! Les Flammes sont à la fois majestueuses, elles attisent la curiosité, mais elles dévastent. Lentement, mais surement. Épris de Désirs pour elles, Je lacère la romance sexuelle sur mes bras, les plaies versent de la lave sanguine sur la terre de Feu satanique. L’amour, lui, scarifie mon cœur lentement mais progressivement. Observer leur candeur à l’érotisme dévastateur, mais quasi religieux, me pousse à m’incliner devant la souffrance et obéir aux lois de la réticence de l’âme. Le temps me traverse à l’infini, il est cyclique et il tourmente mes veines émotionnelles. J’entends battre le chaos dans mon cœur, prisonnier de l’amertume acide qui le pénètre. L’absence de tendres gestes d’Elles est un viol psychique aux ravages thermiques. Le Désir est incendiaire à en perdre la raison, et au fur et à mesure, mon âme devient Froideur. Le Paradis est un mensonge, une illusion mercantile des dogmes Bibliques de Dieu. Nombres d’âmes sont prêtes à Tuer pour obtenir les Grâces de Dieu, le meurtre excuse la faim d’entrer dans l’opium opulent du Jardin d’Éden. Tuer n’est plus une faute si c’est pour s’assurer la Bienveillance Patriarcale Immortelle. Le Paradis des Psaumes attise les profits et les complots. Pour être Sauvé, il faut assassiner celui qui est susceptible d’être racheté par la sélection du Marionnettiste. Braver le chaos de l’existence ne saurait vous détourner de votre nature profonde, les lois des émotions ne sont pas dupes, Elles. Moi même, j’ai essayé de faire résistance à mes pulsions, en vain. Il m’est possible de m’agenouiller devant le tribunal de Dieu et d’afficher un sourire hypocrite d’allégeance aux « Ailes du Vent », mais il m’est impossible de faire tricherie avec mes Instincts. Au fond, probablement que Dieu libéra la véritable nature qui existait déjà en moi, un visage de fureur, de violence chaotique et d’excès incendiaire. Dieu n’est qu’une haine qui croisse en mes entrailles. Chaque instant de mon Immortalité, je danse au milieu des Flammes Carcérales Sataniques qui me détruisent. La folie finit par prendre possession de mon Esprit et de mon âme Éternelle.
L’éternité éveille les Âges, Deux Archers des « Ailes du Vent » enflamment mes larmes…
Dieu est un cancer. Il donne la Vie, mais il la déforme à sa guise au travers de sa Quintessence Pure de Divin Maître Monarchique d’Éden. Plus mes Ailes subissent les verbes de la démence, plus je finis par embrasser la rage arriviste et sournoise de tout brûler autour de moi. Je veux détruire ce que Dieu veut chérir, je veux infliger aux précieux protégés du Marionnettiste Incontesté la plaie acide des Écorchés aux Cœurs Purs. Marquer la Vengeance, par le sceau hérétique du forgeron animal des Enfers, la balafre indélicate et perturbante des Cœurs Fragiles, les cœurs Blessés par la souffrance abyssale des privilèges sélectifs, où les sentiments sensuels, la romance sexuelle et la poésie érotique n’appartiennent qu’à une caste de Mortels insolents et grégaires. Dieu, éternel Marionnettiste Évangélique, je te hais et j’espère qu’un jour j’arriverai à te cracher toutes les abominables souffrances que tu m’as fait, droit dans les yeux. J’espère que même ta Précieuse Garde Rapprochée les « Ailes du Vent » en seront horrifiés, et qu’ils meurent par la balafre révolutionnaire de mon glaive de Feu séculaire. Je souhaite faire germer le Chaos et la désolation hérétique en ton Royaume Sacré. Que le Banquet de Cana en devienne indigeste, putride, infecté de vos réformes Intransigeantes, Maudits Patriarches et misérables palefreniers des Cieux. Alors que je tourne en rond dans les flammes de l’enfer, et que la folie me ronge progressivement le long des cycles de l’immortalité, les Cieux entendirent mes Vociférations de révolté. Bien qu’ils soient solidaires par les pulsations sanguines de Notre Fratrie Célestes et Indéfectible, l’ensemble des Messagers Ailés du Royaume, restèrent en silence par crainte d’être chassés du Paradis et exclus de l’amour du Père, l’Immortel Créateur du Temps et de l’infini. Dieu Dominant des Mondes et autres Royaumes Ésotériques Ancestraux. Aussi, lorsque mes vacarmes masquèrent la rythmique consonance des Clochers du Ciel, Dieu ordonna aux « Ailes du Vent » de faire respecter la Voix incontestable de Celui qui possède toutes les alphabétiques de privilèges, y compris celui de concéder à son éternelle guise, le Droit de cuissage charnel érotique.
Deux archers des « Ailes du Vent » tirèrent une flèche de Feu Malédiction par delà les nuages. Les flèches traversèrent les frontières entre les Royaumes Ésotériques, et virent affliger mon désert carcéral d’abominables souffrances autour de moi. Chaque cercle démonologique poussa des rugissements de Rébellion contre le Paradis des Psaumes de Cana. Sans le comprendre, Dieu exhorta lui même mes légions dans l’objectif de venir détruire son propre Jardin d’Éden. Plus nous subissions les punitions pour « Blasphème » envers l’ordre monarchique des Évangiles, plus nous désirions envahir les Cieux afin de repeindre les horizons bleus et pourpres, par du rouge. Rouge de la Vengeance, rouge des Accusations contre les bassesses royalistes d’un Pathétique manipulateur infantile et incandescent de la Genèse. Finalement, l’enfer devient bien plus adorable à savourer. Lorsque vous allez en enfer, vous ne pouvez que craindre le moment où la Fatalité viendra vous y conduire. L’enfer est, au final, apaisant car vous savez que vous êtes foutu et qu’il n’y a absolument rien à attendre de la part de Dieu. Vous serez Damnés et définitivement rejetés par l’Absolution des Psaumes de Cana. Alors que rester dans l’espérance d’avoir accès au Paradis, que Saint Pierre vous ouvre les portes du royaume des Cieux, là tout est question de maîtrise des nerfs, comme un jeu de dames avec Dieu. Comme je m’amuse à scander par delà les frontières ésotériques, vous devez participer à un « jeu d’âmes » avec le Créateur et vous soumettre à porter le masque de la traîtrise et de la sournoiserie, si vous tenez à goûter aux délices infinis d’Éden. Par contre, à l’inverse, lorsque vous attendez d’être admis au sein du Royaume de Dieu, chaque pensée, chaque geste peut vous amener à la démence furieuse et criminelle, car le jugement du tribunal des Cieux est secret mais irrévocable. Vous développez un mariage de psychoses et de paranoïa violente. Les secondes vous semblent être des lames tranchantes aiguisées et insaisissables. Elles vous frappent inlassablement et torturent vos pensées, à tel point que vous mourrez d’envie de plonger dans les océans enflammés des Péchés afin d’être libéré des enclaves négationnistes des Règles évangéliques du Marionnettiste, alors qu’il est derrière chacun de vos mouvements pour vous juger toujours et toujours jusqu’à la fin des temps. Voilà pourquoi moi et les Démons, nous sommes à l’étroit en enfer et que le Jardin d’Éden est une vaste prairie pure aux senteurs de parfums florales majestueuses.
L’éternité éveille les Âges, Deux Archers des « Ailes du Vent » enflamme mes larmes…
Dans la frivolité pornographique des flammes sataniques, qui tourmentent mes alphabétiques épris dans ce Viol frénétique. Mon instinct protecteur m’envoie par voie astrale dans la dimension où valsent les jolies Mortelles dont la magnificence charnelle de l’érotisme Sexuel, est un ballet de l’excellence. Contempler les mouvements si délicats et cadencés entre les décolletés et les jolies fesses qui dansent avec une symphonique beauté sacrée. Ressentir la sensitive douceur charnelle de ces jolies filles, dont l’attraction sexuelle me dévore les entrailles émotionnelles, devint progressivement un besoin forcené contre la froideur de l’éternité si vide. Une addiction vitale et nécessaire afin de supporter la monotonie chaotique et les sentences réformatrices de Dieu. Le désir sexuel est identique à l’addiction du sang frais chez les Vampires, tout comme les produits illicites chez les junkies, Héroïnomane ou Cocaïnomane, bref, peu importe comment l’identifier, j’ai cette nécessité addictive de traquer la moindre tendresse érotique, par la subtilité psychique afin de ne pas laisser la Fureur Négationniste des Cercles de l’Enfer Satanique prendre possession de mon âme. Plus je rêve, plus je meurs. L’instinct de survie donne appui à Dieu pour saigner davantage ma chair flétrie par les flammes de l’enfer. Le Bien devient Mal, le Mal devient Bien, l’enfer est ma nature spirituelle et quoi qu’il arrive l’abandon de tout espoir, c’est la Volonté irrévocable du Paradis. J’appartiens à la démence, à la violence, aux Génocides, à la souffrance éternelle, Dieu l’a Voulu et nul ne peut contester la Voix ineffaçable du Créateur de la Vie.
Survivre n’est pas plus un combat de vaillance, mais davantage une lutte, sans merci, contre les sadismes carnassiers imposés par les caprices bipolaires et contraignants, voire intransigeants de l’existence. Chronos y ajoute son grain de sable et mon immortalité vide d’espérance y contribue, à ne me faire entendre qu’un seul clocher de la raison. L’émotion et autres sentiments, en deviennent des armes acérées, dont l’absolue froideur des conséquences n’en est que plus redoutable. Elles donnent toutes les excuses à ces « Procès de sorcelleries » afin de Juger, sans comprendre et avec aisance, mes moindres déploiements d’ailes et laisser la porte ouverte aux réformes de bas étages. Au fur et à mesure que les siècles traversent mon être, je gaspille mon énergie à vociférer contre les « Ailes du Vent », alors qu’ils ne prêtent guère d’attention à mes tourments séculaires, que Dieu veut faire taire, inlassablement. À chaque aube générationnelle, deux archers envoient Les flèches de Feu réformateur qui cycliquement rougissent à l’infini ma prison occulte, elles en trahissent ce Royaume des Ombres, où ces « dites » OMBRES en perdent la partition des codes établis. Ma relation avec les flammes devient quasiment pornographique. Elles et moi combinons une symbiose de violente folie sexuelle. Je DÉSIRE éperdument acquérir cette douce et tendre sexualité si agréable à mon esprit. Une sexualité si apte à guérir les mutilations de l’éternellement, là où survivre est une cicatrice acide et aiguisée. L’immortalité… L’immortalité est une longue et infinie torture carcérale où l’espérance est une arme blanche aiguisée qui prend son temps à vous découper l’âme.
L’éternité éveille les Âges, Deux Archers des « Ailes du Vent » enflamment mes larmes…
L’enfer est mon Règne, mon bastion de violences offertes à volonté par Dieu. Je sillonne les chapelles damnées, contemple les crucifix en feu et chante les cantiques aguicheurs des Blasphèmes de Dieu, accompagné par les valses mélodiques des cloches enflammées de ma prison éternelle. J’entonne la Fureur Négationniste des Cercles de l’Enfer à infester les portes de Saint Pierre et à brûler les règles de Dieu. Et donc à chaque Aube des Temps, les deux archers des « Ailes du Vent » tirèrent des flèches incendiaires de malédictions sur mes Terres enflammées de satanismes revanchards, et nous répondions par des hurlements d’agonie dans la désespérance et la souffrance d’être présent dans ce viol carcéral qu’est la Vie. Saint Michel versa de nombreuses larmes affectives pour moi, il n’a jamais désobéi au Père, mais bien qu’il s’agenouille devant son Trône et qu’il cache ses sentiments aux Yeux omniprésents des « Ailes du Vent », Saint Michel ne s’inclinera jamais à l’éternel « Bal des Traîtres » de Cana, Paradis corrompu dans l’opium de la médisance et des Inquisitions de sorcelleries évangéliques. Je suis la vraie « Bête Noire » de sa maudite Genèse stupide. J’ai essayé de résister, mais l’appel de la folie est agréable lorsque l’on est condamné à traverser l’éternité dans une prison composée de flammes carcérales sataniques, et qu’il n’y a absolument rien d’autre que l’écho sans fin de vos pleurs sur la désolation absolue de la Vie. Les outragés exhortent la disgrâce à prêter serment au déclin. Du Paradis ils ne peuvent que Chuter, alors que de l’enfer nous essaierons de nous en relever, tant bien que mal. Il est bel et bien probable au fond, après longues et mures réflexions, que Dieu est notre « enseignant ». Chacun d’entre nous, toutes et tous, nous sommes ses élèves, devant passer un partiel. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, juste des choix à faire. Et qu’il nous faille en assumer toutes les conséquences, sinon, que serait l’apprentissage si le « professeur » de l’éternité nous donnait d’emblée les résultats de l’examen ?! L’épreuve serait tricherie et Dieu ne triche pas, jamais. Au final, les révolutions finissent par s’estomper pour alimenter d’autres Révolutions… Se découvrir est la Vraie ‘Révolution’.
Les minutes et secondes sont interminables sans elles. J’essaie de canaliser mes songes en révolte, par la projection astrale, lorsque je déshabille avec fougue sulfureuse, les ma-gni-fi-que courbes pulpeuses et Cartoonesques de ces si jolies tentatrices de Jézabel. Création de l’excellence érotique, elles sont les plus beaux coups de pinceaux du Père de la Genèse Immortelle. Je Rêve d’enlacer tendrement leurs attraits charnels tant charismatiques qu’ils traquent la stabilité d’élocution de mes verbes, ainsi que de mes « Maux »… Je Rêve d’une éternité où mes Ailes ainsi que mes doigts pourraient caresser, avec passion, leurs jolies et douces formes féminines, avec fine délicatesse. Tel un océan de Plaisirs, un Opéra captivant de Sensualités, rien qu’elles et moi. Mon Dieu, j’aimerais tant m’allonger au sein d’un tendre et doux océan composé de filles, là où mes caresses prient la candeur ainsi que la Divinité de ces savoureux décolletés et fesses qui dansent en opulences. Oh Créateur de l’éternité, Je souhaite Déifier la beauté du corps féminin et confesser mon exil spirituel dans l’Absolution charnelle des Plaisirs secrets du « Cantique des Cantiques » pour toujours, Vivre mon immortalité dans une allégresse sexuelle à l’infinie et oublier que les flammes rongent mon être et ma raison psychique, Vivre en elles, conjugué à jamais. Oh Père, j’en crève d’espoir.
L’éternité éveille les Âges, Deux Archers des « Ailes du Vent » enflamment mes larmes…