FAUNE ÉTHIQUE, FAULX SCEPTIQUE (l’Enfer-Me-Ment)
12 août 2021 par vincent
Durant les dix dernières années traversées à travers divers excès, par-delà plusieurs deuils et pulsions mortifères, ainsi que pas mal de folie mentale, pendant ces dix années donc, les trois passées à pratiquer la sociabilisation m’ont fait le même effet que l’on ressent lorsqu’on cueille une rose flamboyante. Une rose d’un rouge passionnant et passionnel, une somptueuse rose magnifique et sublime, tellement féminine…
« FO$$E SEPTIQUE PHONÉTIQUE »…
Lorsque vous la voyez, elle vous enchante et vous charme à l’extase. Émerveillé, vous cherchez à la cueillir pour mieux sentir son élixir aux mille plaisirs oniriques. Tourmenté par le désir, ivresse d’une folle envie pour la magie d’une nuit, l’attraction de vous rapprocher vers le divin nectar aphrodisiaque de la rose. L’émerveillement chimérique de savourer les mêmes saveurs qu’elles, respirer l’onctuosité parfumée si délicate de la rose flamboyante, passionnelle. L’envie coriace ainsi que le désir tenace vous invitera, il vous incitera, il vous murmurera et vous séduira à ce que vous plongiez tête baissée dans la fosse aux lions, méandres scabreux de prédatrices, sournoises, sadiques et cannibales nécrophiles. Et voilà que ce qui devait arriver arriva, vos doigts flirtèrent avec les épines de la rose, celles-ci furent extrêmement aiguisées.
Le poison de la rose, venin vénal, venin fatal. Le venin vous écorche les doigts, il lacère l’épiderme, il traverse et se fraye un chemin à travers le sanctuaire de votre romance sanguine. Le poison de la rose vous incendie, il vous carbonise et gangrène vos somptueux désirs afin d’y déverser un acide chaos cauchemardesque. L’enivrant parfum, charnel, sensuel, éternel de la rose envoûte vos sens jusqu’à la chimérique effervescence. Le rêve vous dupe, il illusionne et fait diversion à votre raison, laissant le chaos s’allier à l’hérésie, aux limbes neurasthéniques, aux démences mélancoliques, ainsi qu’aux méandres dépressifs, tous en alliance pour ronger votre âme et votre conscience de l’intérieur jusqu’à atteindre la dégénérescence.
« FO$$E SEPTIQUE PHONÉTIQUE »…
J’entends les clochers me rabâcher sans cesse, me « prêcher » inlassablement, que c’est la faute aux ténèbres. Prêchi-prêcha, nous sommes ces chats noirs de Salem. Prêchi-prêcha nous sommes ces félins du blasphème. Pourtant la fructification des stigmates vient régulièrement de ceux-là même qui prient à travers la lumière, ceux-là même qui vivent dans la « lumière », ceux-là même qui existent dans cette lumière, chacun me narguant d’y goûter les sensuelles sensations, les faveurs de mille plaisirs oniriques avec elles et en elles.
Déesses attrayantes, Jouvencelles de l’excellence, Princesses de ma Quintessence.
Loin d’elles, près d’HELL.
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