Vincent Blénet – Ecrivain

Nous étions deux, la vie nous avaient offert diverses promesses.
Nous étions amoureux, la maladie effaça nos prouesses.

La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès)
Nous étions deux, nous étions amoureux. (SERMENTS).
La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès).
Nous étions deux, nous étions amoureux. (TOURMENTS).

Dans l’eau je me sens poisson.
La natation est mon espace, ma religion.
Nager droit devant sur un fil.
Rester sur la ligne, téméraire funambule.
Dans la danse hydraulique je m’illumine.
Dans la bataille du brassé crollé je m’achemine, je me parchemine.
Malgré une routine troublée par l’inquiétude d’un terrain aux diverses mines.

J’ai l’effort fragile, la peur de vivre.
J’ai le souffle vif, l’enclave électrique.
Le tribunal s’orchestre à l’aube.
Courir avec rage tel un fauve.

Nous étions deux, nous étions amoureux.
La sentence est d’une violence, violente en est la sentence.

La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès)
Nous étions deux, nous étions amoureux. (SERMENTS).
La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès).
Nous étions deux, nous étions amoureux. (TOURMENTS).

Le temps m’enlace, le sablier m’angoisse.
Le vent l’efface, la brise m’embrasse.
Le temps est-il de glace ?
L’horloge me tracasse, elle me transperce.

La lame de Damoclès s’abat sur moi.
La trame du glas dévastant mille serments.
Mes larmes ont la tristesse d’un solstice.
Au jour le jour nager contre l’éclipse.

Nous étions deux, nous étions amoureux.
La sentence est d’une violence, violente en est la sentence.

La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès)
Nous étions deux, nous étions amoureux. (SERMENTS).
La sentence est d’une violence, violente en est la sentence. (Damoclès).
Nous étions deux, nous étions amoureux. (TOURMENTS).

Le vent souffle, il murmure sa brise, il m’embrasse.
Le temps s’efface, il laisse place à des émois de glace, il trépasse.