LES SOUFFRANCES DE LA CHAIR (Inc-HELL)
29 août 2025 par vincent
Tous les miens sont devenus cendres et poussières. L’ère actuelle les a balayés loin derrière moi, fissa fissa. Tel l’ultime vampire, en carence de sang, déshydraté, je bourlingue en rond dans un labyrinthe où la nuit prostitua sa constellation. Elle se doit de tapiner avec efficacité.
Les adorateurs du soleil sont d’ultimes pécheurs. Chaque fois que je les regarde me sourire j’ai l’impression de regarder un million d’égrégores. Des images de mon reflet erroné dans les miroirs entourloupeurs. Hypnotiseurs d’un harem aux avares chimères.
Un à un les mille reflets me rappellent que vos intentions ne sont qu’un stratagème, une arnaque, un argument de vente.
Payer pour que la serveuse dans ces bars daigne te considérer comme un spectre d’humain.
Si embrasser passionnément ma terre la Transylvanie, Transylvanie mon âme, Transylvanie mon être, cela équivaudrait à faire acte de félonie vis-à-vis d’yeux idolâtres du soleil. L’éclaircie dénaturée. Alors j’en suis le garant. Je suis un chevalier de Dante amoureux de ses ténèbres. Je suis fier d’être celui qui vous claquera la porte de la nuit à la gueule.
Votre hymne, religieux, fanatique, ça n’est que des chants bordéliques, un bastringue mal famé, ivre de vers cadavériques, des vers voraces et les plus blasphématoires que dieu mit sur la carcasse de cette taule labyrinthique.
Votre soleil est abject, il dégouline de pue cancérigène. Vos nuages sentent l’excrément.
Votre ciel n’est qu’une déchèterie infâme, là où les étrons ruissellent comme une cascade enragée, hystérique. L’herbe verdoyante a été violée, tel un clitoris gavé d’urines d’attardés.
Boire ce calice m’était un supplice. Je percevais le solstice comme un délice.
Parcourir les reflets déformés d’un miroir désenchanteur aux vingt mille Tartares.
S’incarcérer dans vingt siècles de cercles sataniques, où des millions de voix effrayantes titillent mes psychoses, des hurlements castrateurs, paralysants, troublent mes sens et perturbent mon jugement. Des voix, les regards d’une dizaine de chimères tournoyant dans un manège fait d’embrasements et de culpabilités. Chacun de mes fantômes se met à me traquer l’âme lorsque j’embrasse chaque pétale de péchés en forme de rosier.
S’empoisonner en y respirant de la ‘mixité’ transgressive.
L’impur s’y voit comme l’un pur, fleurissant dans les herbes malsaines de l’Éden.
Putréfaction de sourires en tous genres, le ballet des hypocrisies, compléments d’artifices, multitude de communions trafiquées et facturables, un règne sectaire, une haine sanitaire.
Cette ‘mixité’ putréfiée… Des légions de crucificateurs condescendants. Des ravis de la crèche heureux d’affirmer aux ahuris la facturation de sens dénaturés.
Contrefaçon d’une vie aux joies facturées à l’heure premium. Une ‘mixité’ à cramer.
Les irresponsables deviennent irrévocables, ils ont l’index facile, persécutant à vau-l’eau de l’éjectable trop misérable. La traîtrise étant leur sainte et divine église.
Chaque journée ils n’ont de vertu qu’à s’y déguiser. Trahissant la nuit en aube de corruption.
Imbibés d’une médecine qui ne fait qu’embaumer d’ivres prairies de vies par un linceul de camisoles mortifères. Une homélie de psychotropes rendant le goût de l’existence comme des processions funéraires successives. Une ‘mixité’ noyée d’alcools, étouffée par sa gerbe…
– « Condoléances, décadences ou déchéances ? »…
Tes amis m’ont incité à te suivre, conscients que tu étais dans une étourderie d’ivresses, pour tenter mon ticket vers ton intime paradis. Sur ce par la suite, ils n’ont cessé de débiter une panoplie sur-détaillée de malveillances vis-à-vis de mon auréole, auréole de réel et véritable puceau en matière de prouesse et de compétence sexuelle, amoureuse et sans tarif.
Certes, je « désesperme », mais pas ‘queue’…
Si j’avais cédé, si je m’y étais risqué, aller vers l’ascension de ton Éden tant sensuel, sans prendre en conscience que tu avais besoin d’être protégée, rassurée et calfeutrée dans ton cocon. Ce que j’ai fait d’ailleurs, j’ai décliné et j’ai refusé de t’importuner. Te laissant partir loin de moi… Mais qu’aurais-je été à tes yeux ?… Dis-moi très chère Orchidée ?…
Sans oublier qu’une de tes proches confidentes, ta complice, elle m’avait soufflé qu’un de ses goules serait inacceptable, disqualifié et inqualifiable dans les draps et dans les bras d’une reine de bal. En effet, le goule est un rondouillet très mal coiffé… Je « désesperme »…
Etonnante ‘fumerie’ de chaises ‘music-hole’ pour ne revenir qu’au ‘point zéro’ !!
Avaler la mort dans le calice. Croire à tort dans le solstice. Caresser trop fort de la violence.
Les ténèbres sont lumière. La lueur qui est régente de nos peurs, elle n’est qu’une obscure symphonie de ténèbres. « Haïs ton prochain », l’humain n’est qu’un malsain refrain.
L’humain désireux d’être inhumain, amateur de dictatures en tout genre, marchand de frayeurs à tout va. L’humanité, une âme de perfidie dans un gant de malfaisance.
L’humanité, vénale présence qui dansera chaque fois dans le contre-sens de sa propre démence, ou de sa propre obsolescence. Voire même danser à revers et à l’envers de sa folle quintessence. Dans l’objectif d’exploiter les moindres limites d’un marché au plus offrant.
L’humanité, ambassadrice de ses énièmes apocalypses. Une putain soumise à l’église de ses éclipses. Des bipèdes déréglant volontairement les aiguilles de son cadran. L’humanité, si obéissante dans sa sociétale dégénérescence, elle enlace farouchement son carcan.
Ça m’était égal qu’il y ait trop d’invités dans le sein de ton mini harem.
Ça m’était royal d’être blotti dans tes draps et câliné dans tes bras.
Trafic de coqs, des décérébrés idolâtrant leurs « cock »…
Ta beauté sublime, presque divine, ne t’autorise pas à incarner la peste aux mille vénalités. Si ta haine à mon égard n’était pas si massive, joviale, voire démesurée, j’aurais tellement aimé t’aimer. Les coqs ont beau s’être tous essuyés les souliers, souillant de leur empreinte ton jardin sacré. Que tu aies kiffé cela m’est égal, mais que tu me haïsses parce que mon âme t’as rêvé, qu’elle t’ai désirée, qu’elle t’ai priée en silence.
Là c’est toi-même, chère Orchidée, c’est toi qui es une femme déloyale.
J’avais juste envie de t’aimer. Même si tu n’es plus une vierge immaculée, ma tendresse, elle, elle se moque d’une pseudo ‘pureté’. La caresse n’a pas juré serment à dieu.
La sensualité « charn’elles » est la rédemption, le pardon immortel de la vie.
L’amour « charn’elles » est un baptême d’existence, le réel médicament qui conduit à la résurrection de l’âme. La sensualité efface les colères et éradique toutes guerres.
Le désir est un chant d’amour. Son plaisir, à elles, c’est une louange guérissant mes blessures.
Où est-ce ? Où est-elle ? Où est le parfum de la vie ? Où est la vie ?… Où est-elle ?…
#VincentBlénetÉcrivain #DHELLBOR
« L’égalité ou légalité ? ».