lettre à mon père Robert Waeselynck !
27 juin 2015 par vincent
PAPA
Pourquoi m’as-tu éjaculé ta haine en pleine face avant d’embrasser le passeur ? Tu n’as jamais désiré me montrer un brin d’affection à mon égard, pourquoi ? Je n’aurai jamais de réponses. Pourtant j’ai essayé d’avoir avec toi une relation affective sereine, j’ai essayé de partager mes passions et mon univers créatif avec toi mais tu m’as toujours rabaissé et cramé, pourquoi ? Je t’aimais Papa, mais toi non, tu as essayé de foutre en l’air ma mamy tant aimée dans mon cœur, pourquoi ? Tu m’as éduqué dans la négation de mon être en sachant que les autres ont surpassés leurs compétences en ce domaine et que les sales psys m’ont tués violement, pourquoi ? Tu m’as toujours sous estimé et fais comprendre que j’étais inférieur, pourquoi ? Tu n’as jamais eu de patience et de compréhensions à mon égard, pourquoi ? Tu as détruit tout ce qui nous entouraient ainsi que maman qui t’avais gagé de sa plus intime confiance, pourquoi ? A cela, je n’ai aucun murmure de réponses.
Te souviens tu de la dernière fois où je t’ai vu, tu regardais ce foutu tour de France et on a si peu parlé, tu ne m’as même pas ramené et dit au revoir correctement. Tu m’as jeté au milieu d’un arrêt de tramway et tu as fuis. J’ai pas réussi à faire savoir à mon héros combien il m’as sauvé et son importance sur ma pitoyable existence bousillée par les salauds de psys et les convention multiples, lorsqu’il était à Carcassonne. Tes derniers mots me furent brutal et m’ont plonger dans un abîme de négations violentes proches des psaumes de l’enfer, la douleur c’est de n’avoir pas dis quelques mots apaisants avant ton départ. Tu resteras une énigme forte en moi, alors que tu te revendiquais grande gueule franche ! J’aurais tant aimé partager avec toi mon monde et j’aurais aimé que mes deux parents s’impliquent ensembles pour me donner une raison d’être, parce que maman est à bout de tout pour colmater nos fissures. Mamy m’a quitter et c’est après avoir toucher le néant avec cette putain de clinique sur le dos qui me hante à chaque instant, que j’essaye de trouver les vertus de la vie. Cependant j’applique cette doctrine pour les gens (à part les psys) mais pas à moi-même car pour moi la vie ne sera jamais belle, il y a trop de blessures et d’occasions volés !
Je déteste la vie mais je prie pour que les autres en soient bénits, j’aspire à ma délivrance organique fortement. Finit les jugements, les dogmes sociaux intransigeants et tous ces échecs qu’on m’as forcé à avaler, j’en suis étouffé… Seulement j’ai du la subir cette vie malsaine depuis ton départ, j’ai négligé les deuils me refermant sur ma prose du suicide éternel. J’ai frôlé les noirceurs de l’âme pour m’en renforcer afin de défier l’existence qui a ravagé bien des choses. Plus de gens avaient de peine, plus je les invectivais massivement. Mamy a subit mes excès et lorsqu’elle est partie j’ai jonglé entre perte abyssale, effondrement sentimental, violence des excès destructeurs et provocation en tous genres. Cela a nourrit en moi le chaos dévastateurs qui m’a foutu dans les pattes de la clinique où toutes mes angoisses de l’hôpital psy ont fait surface, j’ai revu beaucoup de traumatismes et j’ai faillit tomber dans l’antre des conventions modernes avec un cerveau défoncé. Là je ne dis aucun amour pour les psys qui ont essayés de flinguer mon écriture et Marilyn, ni envers la vie qui ne fait qu’interdire ma joie depuis toujours. Cependant tout ce que j’aimerais clamer au Royaume c’est l’envie d’écrire toujours sur mon monde, l’envie de prendre Marilyn dans mes bras et de le faire rire avec mes textes, l’envie d’être constructif et solidaire avec maman sans aucun souci.
Mamy m’as quitté ainsi que André, je vis tous les jours avec vos deuils en moi, je ressens que la mort est au seuil de mes gestes. Je crains de tuer mon entourage, j’aimerais tant vous rejoindre toi et surtout mamy afin d’écrire en paix, mais je ne veux pas abandonner maman. Les hordes de cataclysmes de cette année m’ont calmé mais la peur demeure de plus belle. Si tu me voyais avec mes amis du Temple Bar, je suis connu pour me rouiller, et oui je suis un inconditionnel des verres d’eau ! Mais j’y apprends plein de choses, c’est un lieu éclectique et j’aime aller leur serrer la main.
Si seulement toi Papa et Mamy pouviez essayez d’atténuer les incendies lancinant sur mon chemin afin d’être plus proche des Cieux, que vous puissiez partager mon univers. Papa voudrais tu rire avec moi comme tu ne l’avais jamais exprimer avant et m’indiquer les bons outils afin de solidifier mon monde créatif, certes ce n’est pas un sex shop Thaïlandais, mais tu y es le bienvenue. T’es sur la liste VIP avec Mamy, Marilyn, Maman et Jésus dans mon Hellfest avec le rythme de mes cantiques Faith métal. Viendras tu y t’amuser mon cher Papa ?!