MACHIAVHELL 66.6 FM (Gazhell)
26 août 2018 par vincent
Lorsque Saint Michel flâne au milieu des mortelles, il est enivré et asphyxié par des Vagues carnassières de Désirs et de sensualité. Cela trouble ses prières d’abstinence, à succomber dans les embûches empoisonnées mais si agréables à contempler… Machiavhell…
L’amour est tel une somptueuse Rose éternelle, parfumée de jasmin, au sein du céleste Jardin Immortel. La Rose est d’une éblouissante magnificence, Reflet de l’interdit Patriarcal. Mais cependant la Rose possède une légion d’épines aiguisées. Cueillir cette Rose Tentatrice, si attrayante à en enflammer nos Désirs secrets. Malgré sa quintessence sélective, précieusement gardée par le Père, la Rose de l’Eternel stigmatisera nos doigts par un baiser sanguin de la Disgrâce, telle la Chute vertigineuse de nos Innocences Séculaires. Nos larmes de sang épouseront la rivière aux larmes, celle des coeurs écorchés par delà nos sentiments blessés, qui ruissèlent à travers les veines des Âmes brisées. L’enfer est sourd et malgré son mutisme intransigeant, nous écoutons l’implacable et glacial silence de la Fatalité. Les frivolités n’excusent pas la cruauté. Le Bal des Traîtres danse en opulence dans le Théâtre des opportunistes à l’arrogance carnassière. Si le Silence est d’or, les Mensonges sont Fortune. Le Sceau de l’hérésie épouse les Verbes de Dieu. Le désespoir est de noblesse présomptueuse face au Seuil des Enfers. Les Messagers Célestes rusent avec les Sonnets de Dieu, au coeur des flammes de l’enfer, afin de Charmer Chronos pour retarder le Sablier du Passeur… Machiavhell…
Le Pasteur des Déchus confesse la Nature de vos Actes. Les Défunts rejaillissent des Flammes controversées de l’Expiation éternelle. L’enfer génère l’opulent ballet de la disgrâce des Roses. Jézabel au cœur schizophrène, ne sait choisir le cœur posé sur sa Balance à la Dualité, là où ses émotions embrassent la démence frivole des Luxures affichées par cette jeunesse dorée contemporaine. Les Damnés exultent aux résonances des Clochers enflammés des enfers, ces consonances ecclésiastiques cadencent l’Opéra de Cendres d’Anges Déchus. Les Séraphins conjuguent leur tristesse à travers les larmes de la Vengeance du Passeur. Les Violons du Jourdain lacèrent les pleurs des Oubliés. L’enfer n’est que faible mutisme, lorsqu’elle peint de son acrylique sanguin, l’étreinte volée des égarés. Le Marché des Âmes attise les Profits Faustiens. Les crucifix se conjuguent dans les flammes, car le Baptiste s’essouffle par nos Verbes irrévérencieux. La quintessence de la fille disgracie le Coeur de l’âme. Par Amour Nous trahirons les Siècles de Résistance Patriarcale. Elles apprécient de manipuler nos sourires et nos larmes, essuient la Chute de notre Humanité. Dieu triche avec les cartes du Destin, Il dupe Chronos, le Passeur et les Anges Déchus. Le Paradis et l’enfer sont les tranchées conflictuelles de l’égoïsme des Immortels, nous ne sommes que statistiques dérisoires. Pour elle, j’aurais jonglé avec bravoure sur la Démence furieuse du Patriarche éternel… Machiavhell…
« Gazelle rebelle, ta fragilité masque ta féroce vénalité. Gazelle infidèle, ton alphabet élitiste trahit ta médisante vénalité. Gazelle frivole, sous tes airs délicats tu m’incendie avec brutalité. Gazelle de l’Eternel, tu es la courtisane soumise aux Aigles Wagnériens ». St AngHell…
L’Archange Saint Michel médite intensément sur ses observations, alors que les mortels s’enivrent de décadences et d’excès autour de sa présence interrogative sur le déséquilibre des Générations Nouvelles. Saint Michel suit du regard la Commedia dell’arte des garçons et des filles. Elle ne cesse de jacasser, telle une arme automatique destructrice, les inepties infantiles voire grégaires, qui intoxiquent la finesse d’esprit de ces créatures si charismatiques aux verbes subtils et tentateurs de l’aliénation malsaine. Sodome et Gomorrhe ne sont qu’une épitaphe face au Règne chaotique que ces jolies créatures de Babylone infligent aux failles sensoriels de Saint Michel. Ses ailes se rétractent autour de son être, face aux cantiques glacés qui émanent les âmes vénales et élitistes de ces jolies filles, dont la poésie sensuelle et érotique enflamme les sens et la raison ésotérique de Saint Michel. Pourtant force est de constater qu’il n’est pas l’unique festin prêt à être infecté par l’arrogance dérisoire de la créature sensorielle attrayante. Sauf que là, la proie – se croyant maître de la danse – simule une écoute complice avec une performance théâtrale en sourires emplis d’hypocrisie, alors qu’en réalité, le gentleman présomptueux déguisé en prédateur n’a d’objectif et de concentration qu’à polluer la douceur parfumée de la fille, par ses fluides machistes, en symbole de dominant virilliste. Les apparences de séductions civilisées sont une mascarade hypocrite, qui dissimule un opéra duelliste d’égocentricités fascistes, pour une finalité bestiale où les Humains ne sont guère plus réfléchi, voire noble que les animaux domestiques. Eux toujours fidèles à des Bipèdes stupides et dévastateurs de toutes beautés… Machiavhell…
Vivre à travers la purification des flammes et s’absoudre dans l’excès. J’ai tant marché au coeur du chaos négationniste, sans possibilité affective harmonieuse des jolies filles, qu’à travers l’oméga de l’existence j’y trouvais un sens. Un besoin d’affirmation identitaire. J’ai cherché la Vie à travers la Mort. Il y a bel et bien un enfer présent au seuil de nos vies. Un enfer palpable à nos sonnets alphabétiques. Malgré toutes nos mascarades carnavalesques socio politiques, mascarades lubriques, futiles, tartufferies et conformes à nos idéaux post guerres nationalistes. Malgré ces tartufferie hypocrite et mensongères, nous sommes les premiers Pêcheurs coupables d’actes fascistes dominants à l’égard de ceux qui n’ont pas accédé aux vertus idéologiques des stéréotypes Aryanistes contemporains et cachés par les mirages de promesses bafouées, semées par les vipères gouvernementales… Machiavhell…
« L’immortalité subsiste à travers nos terreurs de l’enfer ou du Néant. La peur du Vide est le venin invincible du traquenard qu’est l’existence. La Fatalité retranche nos choix dans les regrets éternels. L’abandon de la disgrâce inquiète les biens pensants. Le Sacrifice de soi divertit l’arrogance sadique du Patriarche éternel. » St AngHell…
Nous sommes condamnés à conjuguer nos choix et nos gestes par la souffrance. Les émotions nous forgent dans la Faute et la Fatalité, ainsi qu’être consumés à travers le Péché originel. Sans affection, nous sommes les esclaves de pulsions animales, Nous les Prédateurs avides et sans regret, époux de la barbarie sauvage, nous périrons par l’attraction inévitable de nos sentiments, symboles de Faiblesse pour les Autorités Patriarcales. Ressentir l’amour exige de traverser les méandres tournoyants de la folie dangereuse, au risque de nous perdre nous mêmes. Dieu que les filles sont Magnificences Charnelles, à travers leur pureté. Elles commercialisent – tels de sombres marchandises – leurs sensuels attraits, eux mêmes sont en mesure de terrifier l’intransigeant Sablier de l’Immortel Passeur d’Âmes. Cette céleste Offrande, lorsqu’elles consentent de s’abandonner à des Plaisirs Interdits, nous offrent les Clés de l’accès à la Paix et nourrit nos Âmes d’êtres Humains. Aimer et communier dans l’érotisme purificateur, c’est consentir un Pacte de Sang avec les Aiguilleurs Dogmatiques de l’éternité, où nous sommes contraints au renoncement à la liberté immortelle. Elles sont les atouts marketing de la Chute Originelle des espérances Humanistes. Alors oui, nous déclineront progressivement, car si l’on peut tricher sur nos passeports identitaires socio culturels, pour de la popularité idolâtre moderniste, il est impossible de tricher avec le cœur. On peut se mentir à soi ou avec nous mêmes, mais avec la Nature de nos Âmes, quelles qu’elles soient, Nul ne peut se mentir. Ainsi en est il depuis nos tristes Origines. Les Siècles ont beau défilé passivement, ils ont forgés Notre Histoire. La Désillusion n’est que reflet de Nos Idéalismes, même si les Siècles en trahissent les roublardises masquées… Machiavhell…
La froideur carcérale de l’immortalité n’est que poussière lorsqu’elles s’abandonnent dans les bras de tout un chacun, et qu’elles s’offrent charnellement à celui qui les désire. Depuis des millénaires, j’erre entre les Royaumes ésotériques et je défie les siècles narquois où l’absence d’indolence et de douceur traverse mon être mystique. Je ne fais que jouer une partition d’obligeances où j’ai fini par en oublier ma terrifiante mélancolie neurasthénique solitaire, laquelle assassine amèrement chaque parcelle de considération pour moi-même, afin que je chute vertigineusement dans un océan chaotique de négations multiples. Les Roses sont de Glace. Les froides larmes incendient les ruissellements de nos Veines. Leurs Verbes vindicatifs, Comédia Dell’arte illusionniste à l’identitaire des bas-fonds contestataires, ces Verbes parviennent à éclipser les Soleil et cela fane ces Roses. Le Jardin aux Fleurs enivrantes, fini par sombrer dans une abyssale disgrâce… Machiavhell…
« Je meurs car j’existe. On ne choisit pas l’enfer, c’est l’enfer qui nous choisit. Calculer c’est tricher. Les verbes de l’éternité aboutissent aux vocabulaires du Néant L’immortalité assassine la vivacité de mes ailes, et la Vie s’échappe de mes prières. Les violons de l’éternité trahissent les conjugaisons de l’enfer. L’infidélité nous est toujours fidèle ». St AngHell…
Lucifer, Ange de Lumière, Ange de Rébellion. L’Archange qui illumina ses ailes de Feu à travers une Révolution, Sa Révolte contre les exigences d’une cadence routinière si fade, si lascive, si muette de sens dans les partitions Symphoniques d’une Genèse en manque de clarté. Une Genèse trop classique, pour vivre des cantiques emplis de Frénésie. Vivre n’est pas se soumettre à une danse robotisée… Vivre en harmonie avec les soupirs délicats de la Sainte Mère de la Rédemption, Vivre selon les attentes du Père n’est pas de s’allonger devant la Fatalité sans le moindre signe expressif d’existence. Vivre aux Yeux de Dieu, c’est savoir contester la rudesse stricte et disciplinaire des Dogmes imposants. Vivre, c’est emprunter les sentiers jonchés de contestations, c’est assumer la contradiction établie. Aussi lorsque l’enfer s’embrase, le temps s’arrête. Les mortels s’évertuant dans leurs rituels de décadence infantiles, eux ne soupçonnent guère l’Opéra symphonique qui se trame au seuil des Portes de l’enfer, là où les vagues orchestrent la frénésie dévastatrice de légions de démons à l’apparence de squelettes entourés de flammes vengeresses autour de leurs entités. Là où l’espoir s’incline face au Néant qui se conjugue aisément avec les verbes des Châtiments. Là où les âmes ne dorment pas en paix, mais plutôt rétribuent les contredanses de leurs Fautes excessives
Mon âme est baisée, direction tout droit en Enfer pour y brûler. J’ai vu plusieurs fois la Mort se présenter à moi, j’ai pris plaisir à l’aguicher scandaleusement, malheureusement elle ne m’a jamais emporté avec elle. Mourir pour être délivré de l’abomination de la Vie. Mourir pour défier l’arrogance narquoise de l’existence si fade et si cruelle à la fois. Mourir pour ravir les Geôliers… etc… Ce soir j’ai regardé la Mort droit en face. Bien que j’aie peur de l’enfer ou d’un Néant absolu, près de la Faucheuse, j’ai quasi joui de ne plus être, joui de me faire battre à mort et d’y passer… J’ai capté que finalement, la vie n’est qu’une merde. Un étron que Dieu chie dans un seau et qui est dévoré par des vers éphémères. J’ai baisé avec la mort. J’ai baisé avec le Diable. J’ai baisé avec la démence. J’ai été violé par la Vie… In Exelcis Nomine Patris… 66.6 FM…