extrait « De Feux et d’Encres » prévu pour courant année 2019
30 nov 2018 par vincent
UN ‘Feux’ EST UN FEU (De Feux et d’Encres)
Coincé dans les carrefours d’âmes, en zigzag vers les Royaumes Occultes ou vers les douceurs d’Éden, je médite cyniquement sur cette interrogation impartiale que je ressens envers Père Éternel. Je pense à la trahison dont je l’accuse, de m’avoir lâchement abandonné dans les Festins sadiques des Limbes Purgatoriales, aux chaos abyssaux et autres urinoirs négationnistes, réformateurs selon l’équilibre des Cieux, prédéfini par le tribunal correctionnel présidé de sombres et froids monégasques illuminés d’un Dogme médiévaliste hallucinogène. Alors oui, j’ai laissé la démence et la violence ressurgir plus fort que la Vie. J’ai laissé entrer l’indécence, masquer la thérapie de l’existence. Elle a imposé le pas de la transparence sur l’absence. Tutoyer la Vie par le frissonnant baiser immortel de la Mort.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
Toiser la mort, défier le suicide et provoquer la flamme hérétique qui sommeille en moi, guidant le mouvement de mes ailes. Des ailes vacillant au degré de la vengeance aphrodisiaque. Ne mesurer que la rage par faute de subir l’agonie sulfureuse. Ô combien de fois ais-je traversé mes limites, voire n’importe quelles limites de l’ensemble des Royaumes existant dans la cartographie de la Genèse. Toucher l’abîme et assourdir la Raison pour embellir ce que mon cœur aimait entendre d’elle. Parfois lorsqu’il m’incombe de préserver l’antre des fous, nommée Eden, et que mon glaive enflammé écorche l’intrus adverse, tentant d’instaurer l’acceptation de chaque ‘différence’. Là où Cana envoya des signaux de Résistance, l’appel du sang fit force et récalcitrante envers l’indolence bienveillante. Je ne veux plus subir l’isolement dans le Néant. Je refuse de revivre cela à l’infini des siècles là où le temps n’a plus d’importance autre que le châtiment purifiant les blasphèmes de l’errance en l’existence, propre à chaque vie. Il m’a fallu mourir plusieurs fois et renaître par les flammes hérétiques. Forger mon mental par le Feu schizophrénique dans l’aliénation des vivants. Parcourir les scarifications ensanglantées de l’arrogance, baptême de l’irrévérence, pour obéir à la souffrance. Dieu a laissé les chiens des Enfers ronger mon Mantra dans l’objectif d’assouplir l’espoir qui contaminait mon être et infecter ma résistance à courber l’échine devant la Dominance omniprésente. Souffrir est la seule vertu à anoblir sous peine de châtiments. Purification du Pêcher de VIVRE.
Nombreux Saints préfèrent se taire devant les tribunaux inquisiteurs du Ciel. Croire est hérétique, penser est un pêché, aimer est une souffrance, ressentir est une marque infâme de trahison. Alors dans le mutisme j’ai le devoir de subir la lente agonie dépressive qui progresse insinueusement dans mes veines. Poison féroce qui nécrosa mes entrailles, j’hurle l’enfer par survie psychique et me diverti par la douleur & multiples frayeurs afin de pouvoir lever la tête dans un temple rempli de cracheurs sournois. Des crachats acides qui vous brûlent in vitro les pulsations de votre être jusqu’à l’envie de putréfier vos ancêtres. Respirer l’immortalité tel un cancer hyperactif dont les métastases moisissent avec vénalité hypocrite chaque prière clandestine, récité dans un murmure de honte phobique. Ici-bas près des Portes de la Cité d’argent, puis d’Eden où les fous sont rois, j’esquive les attrayants blasphèmes dépressifs et les langoureux baisers sensuels d’une hérésie libératrice, mais hérésie à double face car bien qu’elle satisfasse mon appétit vengeur, celle-ci fredonne l’aiguisée mélodique destruction qui assombrira mon Mantra, et m’interdisant toute forme de Pardon & de Rédemption. En plus simple, je devrais oublier à jamais le doux et cajolant parfum de Cana, alors que j’embrasse chaque jour la Mort pour espérer une de ces aubes séculaires, toucher l’étreinte réconciliatrice de la Mère et parvenir à jouir dans les charismes des pudeurs de Cana sans être un resquilleur ou comme ces nombreux tricheurs qui ont infecté les prairies enjolivées d’Eden.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
Lorsque le temps fragilise les aiguilles de l’Horloger et que l’éternité s’arrête, nul ne peut entendre combien de fois j’ai pu pleurer inlassablement dans un froid de glace irrationnel et irraisonné. La perspective de l’infini est un vague sentiment qu’aucun autre que des Anges Désenchantés puisse décrire à l’imparfait. Traversée de cercle en cercles, de tourments à tourmentés, cela ne s’explique pas dans le jargon Darwiniste. Il est vrai qu’à l’usure mon psychique Mantra soit déformé par les cabossages des épreuves traversées. Apprendre la Vie est plus un langage de torture et de tache à bagnards Cayenne. Il n’existe pas d’issue dans le labyrinthe énigmatique du désespoir. Nul n’entendra calme, raison ou logique lorsqu’on est noyé dans ces ‘Paradis’ artificiels où plus on souffre plus fort sera le venin séduisant de la rage existentielle. La colère dupe les sentiments et cache sa vraie nature chaotique. Hurler est un enivrant défouloir mais un poison de délivrance illusoire. Cela m’aide à contester la sentence de mon triste sort, mais il est multiplié en siècles, corrompu par ma stupidité Blasphématoire propice aux Pasteurs Damnatoires de l’enfer éternel. Eux-mêmes friands de mes outrages et outrances. On est mieux servi par soi-même, à l’évidence.
L’exorcisme quotidien des Enfers est l’unique instant où je me remémore avoir un ressenti de Vie par la douleur. Les Pasteurs de l’Occulte exultent en m’enfonçant diverses dagues brûlantes dans la gorge tout en fredonnant l’acte d’hérésie dont Eden m’accuse parjure. Oui, si en dehors de l’horreur carcérale intemporelle, les Messagers pensent en silence à rêver, ici-bas on ne rêve pas, on n’espère pas sinon on fait pénitence et on abjure à recracher toutes formes d’individualités, faute d’en subir le châtiment réserviste aux condamnés de l’éternité. Obéir & souffrir sont les seules devises en rigueur de sainteté pour maintenir l’équilibre monarchique des Fous d’Eden. Apprendre à remercier les bourreaux pour avoir pissé sur le pain rassis, dont les miettes furent recyclées des restes indigestes du banquet d’Eden, est une Grâce ici-bas. Remercier les prêtres Occultes de me faire vomir les flammes amères de mes espoirs mélancoliques dans un seau vétuste, tout en me scarifiant les bras & les ailes avec des lames de Feu exorcistes, mais également en m’obligeant à avaler le sang acide de mes plaies infectées, par terre, pendant que 3 pasteurs me sodomisent avec mon propre glaive de flammes, sous le regard pervers sadique et jouissif d’autres Prêtres Occultes du Néant Purgatorial. Lentement mais avec affirmation Biblique, ils m’inculquent la phrase rituelle à mon Mantra abusé par le Chaos « si ton glaive te brûle c’est parce que tu as trahi les Cieux. Si ton propre glaive de flammes te viole, c’est parce que tu as offensé Dieu. Par ton glaive, c’est Dieu qui te punit. Accepte, obéis et subis, telles sont les Règles » répètent-ils en cadence « Dieu est Bénédiction, Dieu est Punition. Obéir à Dieu c’est s’agenouiller dans la soumission IN EXELCIS DEO » scandent ils en cadence névrotique. Ici-bas j’apprends à ‘aimer la Vie’.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
Prier dans le silence, prier dans le mutisme ou bien dans le noir. A vrai dire je n’en sais plus rien car le châtiment dépasse l’élève. Voguer dans les convivialités oppressantes, toujours pour les Fous, jamais pour nous, bien que ce soit nous qui pourrissions nos mains du sang de nos Frères Ailés. Mais ça, les fous s’en moquent éperdument, voire avec frivolité narquoise ils salissent avec sadisme prépubaire nos Mantras violés par la folie, nos Mantras abusés pour égayer les hors d’œuvres de la cour monarchique d’Eden, là où les danses tournent en circulaire satanique, foulant le sang des Ailés censés préserver la cadence capricieuse et inconséquente des Fous. Les mortels ont tant enlaidi leur Royaume ! La corruption ne cesse de croître, les humains ont fondé des valeurs financières dont désormais ils en sont les esclaves. Sombre en devient le Karma de leurs Destinées, les siècles sont pourris par l’ordre hiérarchique. Yeshoua en pleure des larmes de sang depuis le Mont des Béatitudes. Ils ont presque tranché les veines du Rédempteur et asséché les douleurs de la Bête Sheïtaniènne qui rugit, enchaînée depuis sa geôle carcérale au fond des abysses du Néant Purgatoire.
Exécuter la mort de chacun de mes frères, même s’il est chassé des Cieux, jongler avec les glaives enflammés pour embrasser le trépas et la libération d’une après vie, loin de cet holocauste ésotérique. Le deuil de mes frères finit par m’étouffer la gorge. Donner la mort, la recevoir ou bien la subir ne laisse aucun indemne. Mourir est une échappatoire dans des circonstances où cela est juste, mais il incombe à aboutir au néant car la mort c’est le silence, c’est l’absence. La mort c’est la désertion finale où jamais on ne peut tourner en sens inverse la page car on ne revient jamais dans le monde que l’on a quitté. On découvre un autre monde oui, mais jamais le précédent. Durant de très longues éternités j’ai pleuré sur le silence de ces Frères Ailés disparus pour toujours. Alors bien que je haïsse ma triste et chaotique immortalité, je souhaite survivre pour arriver à Vivre. Qu’importe si les soleils sont de vastes traîtres et que la lune soit une frivole désinvolture médisante. Ne plus être le jouet sadomasochiste des pervers pasteurs Occultes de ce maudit Néant Purgatorial, ne plus compter les siècles nécroser mes entrailles et déployer mes ailes en osmose avec le vent et les nuages qui dansent avec indolence devant les Portes d’Eden. J’en caresse l’espérance vacillement… mais ici-bas, l’espoir n’est pas là. Les millénaires sont rudesse et le temps ronge l’esprit effrayé par la perspective de la punition et de la sentence piégée dans l’infini.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
Personne n’a envie d’entendre les cinglés de l’entreprise réformatrice. L’enfer est si vaste et muet. Les Jonquilles d’Éden fleurissent tendrement, langoureusement, pour faire vaciller l’enivrement des fous furieux du Paradis. Ceux-là même qui piétinent irrévérencieusement les pétales de roses rouges sanguine et les transforment en cigarette. Résistance à l’appel tentateur de mourir pour embrasser la Vie. C’est une de mes dualités les plus rudes. Souffrir à l’infini ne regarde pas la Vie. La perspective effroyable de Souffrance imposée à l’éternité m’incite à davantage courber l’échine face aux tentations Damnatoires de l’enfer éternel et souiller le seuil des vertus du Royaume de la cité d’argent. J’ai pourtant essayé de lutter contre le temps et l’agonie. Mais la démolition est si veloutée lorsqu’on touche régulièrement les abîmes. D’autant plus que des exorcismes violents où vomir des flammes et me faire sodomiser par mon glaive de feu, j’en ai assez. Quitte à périr dans la Perdition omniprésente, autant caresser la l’hérétique réddition. Désertion ou capitulation, peu m’importe. Je suis concentré sur l’objectif de sortir hors du gouffre abyssal Purgatoire. Quitte à devenir un monstre sociopathe digne de terrifier le Tribunal correctionnel d’Éden. Ils me craignaient mais ils ont besoin de mes talents génocidaires pour assurer la tranquillité de l’entreprise céleste, préservant l’équilibre des FOUS, infectant le Ciel bien-aimé du Père éternel.
Le Paradis bénit les assassins par centaines de milliers. Le labyrinthe est glacial. Toucher le fond est de rigueur. Apprendre la Vie c’est apprendre sa mort. La prière ici-bas n’existe pas, sauf pour exaucer le sadisme des bourreaux pastoraux de cette démonologique prison de silence et de fumée où seuls les démons entendent la misère. Dieu est bien absent. Caresser les flammes, elles, elles ne sont pas infidèles. Respirer les braises et goûter aux souffres. Peindre mon âme avec mon propre sang. Oui je jouis de vous obéir et d’affirmer que je suis un symbole Blasphématoire, scandale des Cieux. L’enfer n’a jamais été aussi soudoyé pour accueillir ceux que vous qualifiez de ‘Traîtres’. Je Refuse de mourir mais je n’en peux plus de subir. Le paradoxe n’arrête pas d’en finir avec moi-même. Dieu POURQUOI ???!!! Surdoué des Apocalypses, j’exulte mes pleurs dans la fureur. Les soleils devinrent rougeâtres, enflammés, les précieuses Jonquilles d’Éden s’embrasent furieusement dans les Cieux, genèse du grand incendie contestataire. Cana saigne ses pauvres deuils. Les clochers chanteront funérailles dans la négation génocidaire des Anges Déchus et multitudes d’âmes Damnées exhumées depuis les entrailles carcérales de l’enfer, un vaste désert de Feu où nous-mêmes sommes déjà en pénitence à l’étroit. Les Neufs Royaumes Occultes crièrent jouissance. Abdallah mes FRÈRES et sœurs je n’étais plus seul ici-même. Pourtant sans elles, je ne suis pas l’ombre de moi-même.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
La provocation est aguicheuse. La provocation est attrayante. Elle est un doux textile à revêtir. On s’en ressent invincible et victorieux face à la mort ou la fatalité. Provoquer Dieu ou bien les pasteurs infernaux de l’Occulte. Provoquer l’existence ou le sablier abyssal des siècles corrompus. Provoquer le Paradis Éternel ou l’enfer immortel. Toucher l’immunité et toiser les orages des excès sans réfléchir. Dieu qui m’entend, la fille aux cheveux rouges m’a exhumé de l’abyssal limbe pour me brûler sur le bûcher de l’hérétique sanction palpable d’Éden. Les roses s’enflamment passionnément et l’incendie devient si rouge qu’il inspire Aphrodite à suggérer dans l’ouïe du Père, ligoté par son terrible désir sulfureux envers elle, d’ordonner que des fouets revêtissent mes ailes de plume sanguine. Châtiment coloré d’un automne satanique où la couleur sanguine en est pornographique d’une sensorielle terrifiante vis à vis d’Aphrodite. Tel un Salut Rédempteur, le sacrifice dans le chaos du néant purgatoire, là où se perdre dans le labyrinthe énigmatique du désespoir nous guide jusqu’à la résurrection d’un Feu charpentier, sculpté dans un bois brutal. Choisir de séparer la raison du plaisir. Choisir de s’égarer dans les charmes de la fille aux cheveux rouges ou s’engager à danser avec les brûlures. Mais les nuages dansent en symbiose harmonieuse avec les flammes et les clochers inaccessibles d’Éden s’embrassent langoureusement dans un cantique des cantiques mélodique d’une genèse aux Pêchers Darwinistes. Les constellations sont capables d’exhumer les fleurs fanées, enterrées depuis le crépuscule des Sacres, afin d’enjoliver l’attractivité de leur factice clarté aveuglante. Et j’entends les voix du Ciel me murmurer « tué vivant »…
La corruption est maîtresse de l’infidélité envers l’alphabet si délicat de Cana. Lorsque les Dieux se réunissent autour de la table du destin, l’hypocrisie délie les langues mensongères. Les assassins n’ont jamais de chômage afin de fructifier bénéfices & profits des génocidaires carnages meurtriers d’âmes innocentes. Nous sommes des archanges seuls, isolés devant les portes glacées d’un paradis aux apparences doré dont les orgies sont composées de palettes bien noires. Isolés, lorsque nous observions la valse chaotique des âmes damnées tournoyer avec les charognards des cercles Dantesque de chacun des Neufs Royaumes Occultes. Les pasteurs des Ombres exultent de joies sadiques. Ils ressentent qu’ils m’infligent frayeur, cela les enivrent et ils m’affichent un sourire satanique afin de me rappeler qui a le droit sur nous. Ils possèdent un droit de cuissage négationniste sur mes ailes. L’obsession du châtiment permanent, telle l’épée de Damoclès au dessus de mes ailes schizophréniques et borderline, la perspective d’une punition à l’infini et d’une sentence Damnatoires à l’infini obéit à ma peur, et ma peur obéit à la perspective du châtiment. Les serpents ne sont plus dans la Pomme pharmaceutique, mais bel et bien dans ma conscience. Le cercle vicieux ‘en Marche’ orchestre d’autres cercles Dantesques de l’enfer Occulte, impalpable au cœur de mon esprit. Et être prisonnier de soi même est redoutable car pour trouver l’issue de secours il faut davantage de décryptage en alphabet compréhensible car parfois les codes y sont rédigés en langues mortes. C’est sans compter ces incessants murmures provenant des prêtres des Ombres me scander à l’infini « toi l’oublié des Cieux, oui toi, l’oublié de Dieu. L’éternité t’a méprisé » paralyse mon Mantra par mon terrifiant Passé qui se conjugue dans mon Présent, infectant toute avancée vers mon Futur. Possédé par la peur, j’en suis devenu l’esclave. Soumission forcée j’en embrasse la laisse par terreur de rechuter dans l’abyssal gouffre de ce satanique Néant Purgatoire.
Œil pour œil, dent pour dent. Combattre le Feu par le Feu…
La brutalité est une vorace maîtresse inssassiable et insatisfaite. Instable voire insaisissable, la brutalité résonne comme une genèse inversée. Mélodie sombre qui s’accorde avec velouté dans la mélancolie pour muer en papillon vengeur destructeur de vies aux alentours, sans compter la vie de celui qui détruit. Une sempiternelle question me ronge encore l’esprit qui bataille avec la bipolarité des siècles. Est-ce qu’elles, douces et terrifiantes, froides et brûlantes, Idoles tragique du harem aux milles Nymphes d’Aphrodite. Est-ce que ces délicieuses créatures peuvent-elles encore prétendre avoir un cœur ?! Peuvent-elles sincèrement aimer ou toucher sans galvauder Blasphème envers les Anges Déchus ? Ces témoins rejetés, oubliés de l’éternité, Abandonnés par Père, faute de frustrations sensuelles d’Aphrodite, que nous symbolisons autour du frigorifique labyrinthe des Royaumes. Et Bien que je sois charmé et attiré par les chandeliers poétiques de Baudelaire, je n’en suis pas moins en quête d’illuminer mes ailes par la douceur crépusculaire d’un rayon de soleil de mon Père, Dieu qui pleure secrètement du haut des Cieux plus cléments, emprisonné à nos Modestes Désirs. Éden possède des projecteurs aveuglants mais les fous qui y dansent eux, sont éclairés par les solstices de braises démonologiques que nous-mêmes sommes amenés à tutoyer ici-bas. Là où l’espoir n’existe pas, là où les clavecins sont en deuils, il submerge les prières de la sainte vierge. Notre Mère à tous, ma bien-aimée et vénérable Mère. In Excelcis Matricis Virginia.
La Vie a Mentie
Négation, Punition. Soumission, Flagellation. Damnation, Expression. Acceptation, Résurrection. Émotion, Rédemption. Punition, Flagellation. Damnation, Négation. Soumission, Acceptation. Expression, Émotion. Rédemption, Résurrection ?…
Aujourd’hui j’ai rencontré la Vie. Aujourd’hui j’ai rencontré la Résurrection. Elle est douce et velouté. La Vie a une peau féminine de pêche et lisse. La Vie sent bon le jasmin d’Éden. Elle m’a sourit avec des yeux noisettes. La Vie m’a enlacé avec tendresse, elle a cajolé mes ailes blessées par les tourments de l’existence. La Vie était clémente. Elle a été attendrie par les brasiers enjoués qu’est ce chandelier mystique au fond de mon regard. La Vie me protégeait entre ses bras et dans ses mains, Dieu que cette Vie fut si Pure et simple. Oui avec plaisir Sainte Mère la Vie c’est apprendre mais parfois aussi il est si doux de l’étreindre délicieusement. Alors pour cela je souhaite VIVRE… Mais pourtant la Vie est un doux et joli mensonge. Et la Vie m’a mentis, encore et encore.
Négation, Punition. Soumission, Flagellation. Damnation, Expression. Acceptation, Résurrection. Émotion, Rédemption. Punition, Flagellation. Damnation, Négation. Soumission, Acceptation. Expression, Émotion. Rédemption, Résurrection ?!…