OBÉDIENCE DES SENS (666 Nuances de Braises)
6 sept 2019 par vincent
« Le renard accuse le piège, pas lui-même. »
William Blake.
Parcourant prudemment le sentier apocalyptique où l’incendie agonise mes sens, tous en ébullition. Mes yeux de braises s’enflamment pornographiquement à l’approche du va et vient de ces jolies nymphes si attrayantes. Les chandelles qui embrasent mon regard sont un reflet de la souffrance qui fleurit mon âme, assoupie dans les limbes mélancoliques d’un enfer inanimé qui n’a pas de nom. Les icônes du désir aguichent les condamnés pour surenchérir l’offrande de la quête paroissiale des Prêtres Déchus. Le SEXE est l’appât Faustien de l’inquisiteur, déjà prêt à vous glisser dans les abysses du néant glacé où personne ne pourra vous sauver de votre misère ici-bas. Mes yeux saignent près des magnifiques Jézabelles effarouchées, je suis la proie vulnérable de ce désir érotique torride qui brûle mes entrailles à l’infini sans aucun calmant pour atténuer la douleur incendiaire. Consumé par les flammes de l’excès et flottant sur une source de larmes silencieuses et sanguines, tel une illustration damnée d’un Jésus Christ marchant sur les eaux pour affirmer la Foi de ses apôtres, je suis tourmenté et enivré à la fois. Je reçois la douleur, je savoure la blessure neurasthénique et je recycle la haine en redistribuant mes PEURS à travers l’horreur de l’existence. C’est curieux comme quoi une émotion d’envie sexuelle pour elles est capable de générer un violent orage cataclysmique de destruction. Le battement d’aile du papillon peut infliger la perdition de vos songes, faute d’avoir tué la fragilité émotionnelle du modeste démon. Avec elle & en (H)elles…
Ici-bas, Il n’y a pas de lumière, il n’y a que la douleur. Il n’y a pas de Ciel, il n’y a que l’enfer éternel. Il n’y a pas de Soleil, mais il n’y a que le Désert. Dans l’obscure pénombre ici-même tout n’est qu’enfer rédhibitoire. Les plaines d’Éden s’oxygènent à l’urine humaine, alors qu’ici-bas vos âmes courbent l’échine et embrassent nos flammes. Avec elle & en (H)elles…
Le pastoral Calice est complice de tes cicatrices, jusqu’à ce que Vénus te punisse…
Elles, Jézabelles de l’infidélité, épousent les velours de l’indifférence. Elles ont l’art et la manière de nous diviser. Elles ont l’art et la manière de séparer les royaumes et autres frontières du temps par un délicat poison parfumé de vice. Elles adorent propager leur venin à leurs victimes et regarder les cadavres sacrifiés se putréfier langoureusement. Elles sont les ferventes disciples de la destruction, elles observent patiemment l’effondrement des siècles corrompus par l’attrayante tentation de l’offre et la demande de goûter à leurs charmes qu’elles ont tarifés avec pertinence sadique. Elles envoûtent le cœur pur par la promesse d’une débauche sexuelle affriolante où les décadences ont saveurs exquises. Et puis ELLES tuent progressivement les âmes sensibles pour les jeter froidement dans le gouffre infernal des Enfers. Là où nos estomacs frustrés crient famine et se rassasient de la HAINE qu’à engendré toute cette mascarade séductrice. Avec elle & en (H)elles…
Omniprésence de sexualité autour de nos chapelles, omniprésence de sensualité onirique qui caresse nos ailes et affole nos désirs insaisissables. Omniscience de l’érotisme qui rode dans l’excès et flirte nos narines. Obédience de nos sens. Nos pulsions soumises à la vengeance et la démence hérétiques ici-bas répondent à l’appel du sang. Le sceau de la frustration des sens est un évangile de violence propre à toutes créatures de Dieu. Elles seules, elles seules sont aptes à calmer ou à embraser la fureur des Enfers. Elles ont cette clé USB pour animer nos émois, amoureux ou autres, et même si elles ont conscience de cela, elles ont décidé de l’utiliser à mauvais escient. Avec elle & en (H)elles…
Ici-bas, Il n’y a pas de lumière, il n’y a que la douleur. Il n’y a pas de Ciel, il n’y a que l’enfer éternel. Il n’y a pas de Soleil, mais il n’y a que le Désert. Dans l’obscure pénombre ici-même tout n’est qu’enfer rédhibitoire. Les plaines d’Éden s’oxygènent à l’urine humaine, alors qu’ici-bas vos âmes courbent l’échine et embrassent nos flammes. Avec elle & en (H)elles…
Le pastoral Calice est complice de tes cicatrices, jusqu’à ce que Vénus te punisse…
Le sceau de l’hérésie brûle ma chair lorsque le va et vient de ces Jézabel machiavéliques dansent autour de mes ailes embarrassées par la fragilité du désir. Le désespoir suffoque mes verbes, la pulsion sulfureuse d’embrasser les excès me ronge les entrailles. Ici-bas dans ce tournoyant méandre mélancolique où le Néant colérique est un cierge neurasthénique, perdu au cœur d’un carnavalesque cirque chaotique où valsent la débauche & la dépravation aliénante. Mourir pour mieux forger le moral afin d’affronter la perfidie sadomasochiste de notre bien aimée future clientèle des Enfers. Bien aiguiser les poignards et les dagues des tortures, regarder le Ciel & recevoir les crachats expiatoires des Saints « sanctifiés » sur la face, déjà carbonisée par le FEU ici-bas. Tel est l’immortalité qui s’offrira à nous, loué soit Dieu et la Sagesse des Cieux pour la merveilleuse grâce du châtiment éternel. Je remercie le destin qui m’offre un oxygène de flammes inquisitrices et je respire le souffre pour l’éternité toute entière sans avoir le droit de laisser l’espérance infecter la rigueur de mes ailes embrasées à jamais. En lettres sanguines & à l’encre de Chine, la Nuit a charmé la Journée. Avec elle & en (H)elles…
Falsification des lignes, la journée assassine la Sagesse des doctrines et la Nuit fascine les pulsions de vos veines. Elle rédige à l’encre de Chine ses majestueux évangiles en lettres sanguines. Faustiene, la VIE est assassine, elle enflamme les prières et décime la fragile bougie d’une enfance compromise à la morphine. Loué soit Dieu & la Sagesse des Cieux pour une éternité fanée, à danser sur les brasiers et le souffre, sans jamais devoir rêver. Avec elle & en (H)elles…
Ici-bas, Il n’y a pas de lumière, il n’y a que la douleur. Il n’y a pas de Ciel, il n’y a que l’enfer éternel. Il n’y a pas de Soleil, mais il n’y a que le Désert. Dans l’obscure pénombre ici-même tout n’est qu’enfer rédhibitoire. Les plaines d’Éden s’oxygènent à l’urine humaine, alors qu’ici-bas vos âmes courbent l’échine et embrassent nos flammes. Avec elle & en (H)elles…
Le pastoral Calice est complice de tes cicatrices, jusqu’à ce que Vénus te punisse…
Nous sommes les hantises de la prêtrise & la prêtrise est notre hantise. Cependant elle est complice de la traîtrise, les monastères réforment la devise des novices à leur guise. Soumise, la prêtrise boit le calice des bénéfices, elle pactise avec nonchalance et discrétion à la reddition. Maîtresse des sottises, la ferveur des ecclésiastes dramatise chaque solstice. L’église anoblit l’hérétique et enterre le ‘Graal’ pour s’enrichir sadiquement du plaisir des friandises, alors qu’au fond des abysses, nous buvons la ‘tise’ de nos hantises. Et ce Ciel toise nos sueurs mélangées à leurs acides crachats. La devise de la traîtrise se Baptise dans l’église, elle s’enlise dans les verbes de la prêtrise. Mais la prêtrise exige, elle divise les friandises qu’elle tient pour acquises. La prêtrise attise et pactise avec le Styx l’emblème de nos hantises. Gravé en lettres de flammes inquisitrices, nous sommes captivés dans l’église des traîtrises. En échange de nos sentences, est-ce que notre rage et la vengeance ne pourraient-elles pas en être que plus exquises ?… Avec elle & en (H)elles…
La Faiblesse est humaine mais le Bonheur s’achète. L’Amour se vend mais la Misère est lucrative. Le Malheur fait la fortune d’autrui mais les plaisirs sont de l’Interdit. Avec elle & en (H)elles…
« Les tigres de la colère sont plus sages que les chevaux du savoir. »
William Blake.
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Many thanks!
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