La Valse (poème 2014)
22 sept 2019 par vincent
Festivités orchestrent cette Divine soirée,
Les convives sont émerveillés et les fastes guident ce ballet.
Je vais guetter celui qui va augmenter la fréquence de mes émotions,
Je vais traquer cette douce bénédiction,
Je vais arpenter cette féroce sensation.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
Je chasserai la désolation,
Je chérirai cet abandon.
Je bénirai cette révélation,
J’arborerai l’élévation.
Je scanderai l’absolution
Par l’abnégation des réputations,
Puisse le prêtre avoir prié pour mes confessions.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
Puis vint un beau chevalier,
Dans la noblesse il m’offre cette valse.
Notre danse est une ivresse,
Notre pudeur est une politesse.
Je m’enivre de ce sonnet
Qui abjure mon passé tourmenté.
Le charisme de mon cavalier
M’exhorte vers les psaumes de l’immortalité instantanée.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
De grâce ne cessez guère cette valse.
Seigneur entendez ma prière,
Ce prince a sauvé mon âme.
Son élégance est son charme.
Poursuivons cette valse,
Au cœur de ce silence Sacré, plein d’éloquence.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
L’orchestre cesse notre cadence salvatrice,
Je fixe les yeux de ce prince
Qui reflètent une éminence par ma présence.
Dans toute l’éternité fragmentée,
Torturée et décomposée,
Nous nous sommes trouvés.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
« À l’origine, on était de gros menteurs, mais on n’avait nul mentor. Fedayin, je l’ai lu dans la presse féminine. Je devine qu’on rêvait déjà d’ailleurs, qu’il y avait mille senteurs sublimes. L’appétit vient avec la famine »
Extrait de « Tant le ciel était sombre » de Benjamin Biolay.