la nature humaine complexe et rédemptrice
25 juin 2011 par vincent
Survivre A l’éclipse
Chaque émotion engendre une réaction de conséquences. Les gens les cachent par formatage social. Alors que se passe t il quand la douleur arrive à saturation. Ils explosent et perdent leurs repères. Il est insensé de cautionner un monde qui nous vend et nous promet du factice tout en nous blâmant d’y croire. Les hommes sont à multiples facettes, chacun a foi en sa théorie des valeurs de la vie. Nous croupissons chaque seconde dans l’espérance qu’on sera sauvé et délivré de nos chaînes, qu’il y a de la beauté dans ce monde mais on fait erreur la lumière est éteinte. Le matérialisme et la superficialité fascinent les gens, ils ne sont pas conscients qu’il existe des vies qui évoluent en dehors de leur système. Des vies ignorées puisqu’elles sont cataloguées de marginale. Ces vies sont pointées du doigt par les citoyens lambda s’abreuvant des prêches hypocrites des stars. Elles sont là pour dicter le bien et le mal définis. Elles nous mentent comme les gouvernements et la société. Les gens passent leur vie dans une spirale de travaux esclavagistes, d’impositions multiples et de lobotomisation médiatique massive et sans complainte. Les médias disent ils réellement la vérité ? Comment se sont imposées les traditions patriotiques emplies de respect pour les républiques ? Par l’anarchie de gens qui ont eu recours à la révolution afin de survivre et revendiquer la liberté. C’est en détruisant la domination qu’on peut être sauvé. La foi permet à certains de se sentir aimés, pour d’autres c’est une doctrine. Car le dogme écrase la foi. Les gens sont persuadés que par des gestes symboliques ils erreront dans le royaume du Christ. Seul Dieu sait ce que nous sommes au fond de nous même. La souffrance est ce qui nous forge en ce monde hostile, nous tentons de nous battre par nos propres moyens avec notre mécanisme de défense personnelle. On se bat quelque soit l’enjeu pour exister et prouver qu’on s’en sort malgré les attaques quotidiennes de nos ennemis et parfois de notre entourage. Se battre souvent pour survivre submergé de la douloureuse absence de celle qu’on aime et qui nous rejette violement, on se bat aussi car les stockages de larmes sont asséchés. Alors on se laisse frotter à la violence et l’abandon par colère car la vie sans elle est intolérable. On croise des visages qui font naître en nous une sensation de vouloir briller à ses yeux. Mais elle reste indifférente et ces blessures se ressassent dans nos esprits envahis de tristesse destructive. Il suffit d’un rien pour que la notion de bonté disparaisse. Nous sommes de cultures différentes dues à nos choix, à notre âme et aux conséquences de nos vies mouvementées. Nous vivons, acceptons ou subissons nos choix. Parfois on en tire partie et en jouons face aux autres si différents.
La plus grande force d’un être humain ou mystique, c’est d’être aimé et de s’en ressentir empli au plus profond de son âme. L’abandon, la négation et l’absence engendrent un chaos dévastateur et nous poussent aux excès extrêmes de la chute fataliste. Aimer et surtout être aimé nous procure les forces de l’existence quel qu’elle soit. Nous sommes complexes et dénaturons les joies de nos sourires. Même si nous évoluons dans nos capacités technologiques, notre nature et le sens d’orientation de nos relations envers les autres sont déformés magistralement. Il est plus aisé de déprécier et de jouer avec les sentiments d’une vie blessée invisible, mais sait on aimer et pardonner ? Comment pouvons-nous nous comprendre lorsque l’on nous impose une conduite absente de toute réaction. Si nous basculons dans la tristesse, la folie, la colère et la rage excessive, cela est naturel car nous sommes faits de chair et de sang, nous avons une âme et un cerveau qui bouillonne d’émotions. Nous sommes humains et notre culpabilité est de s’égarer ou de se tromper dans nos actes existentiels. Si on aide une personne inconnue de manière désintéressée et qu’on se croit damné, on peut être sauvé. L’amour de notre entourage et de celle qui rythme la cadence de notre système cardiovasculaire peut nous rapporter la dignité qu’on croyait perdue. Briller dans les yeux de celle qu’on aime est plus salvateur que n’importe quelle fabrication médicale, dont certains en prennent comme l’hostie des offices religieux, faire rire celle qu’on aime et accéder à son émotion nous sauve de notre chaos. Protéger un enfant en se présentant différemment de l’image qu’on transmet à nos semblables, lui prêter attention et le faire sourire sont la plus belle marque de fabrication divine qui nous a été prodiguée avec le temps. Certains se valorisent par leur compte en banque, leurs provocations, leurs identités communautaires. Qui sommes nous réellement en dehors du fait qu’on est compliqué et distant ? Nous mettons en évidence constamment nos distinctions multiples mais elles cachent notre vraie nature. Nous régressons et courrons à notre perte. Qu’avons-nous fait de notre existence à part nous éloigner et nous mépriser ? Rien, on a même accéléré la cadence de la distance. Pourquoi clamer à tous nos soi-disant bonnes actions et prières factices alors qu’on fait de nos jours ces revendications pour se rassurer et croire que l’ardoise vénielle passée est effacée, ou pour attirer la clémence des autres à notre égard. Personne ne peut se prétendre sanctifié et pur. Ceux qui l’affirment sont vaniteux donc pêcheurs, alors que d’autres se disent damnés et sombres dans l’abandon, l’isolation et le chaos nihiliste sont souvent emmenés à commettre leur rédemption par le don d’aimer et de protéger sans attendre en retour. Il n’y a que par celle et ceux qu’on aime ou celle et ceux qui nous aime qu’on puisse sombrer et mourir à petit feux pour devenir insensible lorsqu’ils nous blessent. Même un antéchrist peut être vulnérable par la lame plantée dans son cœur. L’amour est notre seule distinction, elle est notre force mais aussi notre faiblesse et c’est par elle qu’on va se construire une identité fascinante, mystique ou dépréciative. Parfois celui qu’on défini d’antéchrist peut révéler plus de ressources et de compassion envers son prochain alors qu’on n’y pensait guère et vice versa.
Il est difficile de se définir une identité parmi les codes sociaux. Certains s’intègrent ici où là pour appartenir à une mouvance par protection. Ces décisions nous opposent avec nos proches et font de nous des catalogués. Quand une communauté nous rejette on se sent perdus de tout repère. On rencontre d’autres appartenances et on s’intègre, mais que fait on lorsque l’on est admis nulle part ? On est rien. Deux communautés s’opposent et se jugent en permanence. L’une blâme l’autre, l’une compose sa vie dans une doctrine et disciplinaire, ordonnée, l’autre se laisse aller à la dérive, l’abandon et parfois à la débauche. L’une vit dans la lumière, l’autre dans l’obscurité. Entre les chrétiens et les gothiques c’est comme entre les chiens et les chats. Aucun ne s’accepte par conviction ou préjugé futile. Si seulement il existait des gens qui auraient les deux convictions et les deux fois, sans épouser les extrémismes de l’un ou l’autre. La vie et la mort sont reliées, ainsi que le jour et la nuit. C’est un équilibre. Pourquoi les chrétiens négativisent les gothiques et vice-versa ? Ils s’enferment chacun dans les jugements lapidaires. C’est quand ils meurent que les religieux deviennent des saints et qu’on prie leur protection. Les chrétiens excellent dans les louanges de la vie afin de ressentir l’étreinte de l’existence et de compatir à la souffrance du christ. Les gothiques excellent, eux, dans l’excès de la vie afin de ressentir la leur. Ils s’enivrent de marginalité afin de se distinguer et montrer à leur façon qu’ils existent autrement que la norme définie. Leur marginalité si l’on peut dire est une marque de signature, de révolte contre un monde décadent. Le Christ était un révolté à sa façon. Son amour a créé l’anarchie dans le chaos de son environnement. Il disait d’aimer son prochain, mais Il attendait de mourir pour nous sauver. Les gothiques sont fascinés par la mort, mais pas tous de façon néfaste. Ils ont foi en elle comme une délivrance. Et si c’était la vérité, que mourir est le seul moyen de ne pas tricher face à Dieu. En fait les gothiques ne font qu’afficher le reflet de la société alors qu’elle cache ses ombres. Les chrétiens prient pour la solidarité et essaient de lutter contre la perversité hostile. L’un traverse la vallée de la mort fièrement, l’autre traverse l’enfer en priant. Chacun vit et se divertit en union séparée, pourquoi ne partageraient ils pas leurs connaissances, ils sont frères de toutes façons. Les gothiques et les chrétiens sont unis par le mysticisme, alors ces deux communautés pourraient apprendre à se connaître avant de se juger ou de se blâmer. Même si les chrétiens blâment les gothiques d’être damnés à l’enfer car ils considèrent la vie comme une trahison, les gothiques eux blâment les chrétiens d’être trop dogmatiques. Pourtant au lieu de se cataloguer violemment, rappelons-nous tous d’une chose, dans la vie où la mort, nous sommes tous égaux face au christ.
Vincent Blénet
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