observations théologales
25 juin 2011 par vincent
Baptême du feu
Je suis l’archange damné, contraint d’observer la déliquescence du monde où je me sens pris en otage parmi cette génération perdue. La vie est destructrice et utilise avec roublardise des pièges émotionnels pour faire couler le sang d’un être à l’innocence violée, qui n’a jamais eu d’existence. J’étais démuni et sans défense lorsqu’ils m’ont sacrifié, c’est ce qui m’a guidé vers la froideur lacrymogène du silence. Déchu, je hante mon environnement observant l’étreinte de l’enfer autour de moi constamment. Ma condition solitaire où la souffrance et l’affairement des vivants à me dévaloriser, me crucifier et d’éradiquer mon âme marquer du sceau de l’hérésie m’ont conduit au sein de l’apocalypse et de la désolation existentielle. Avortement indigeste et non-désiré dans la vie, je fais illusion en ce monde. Je règne et me réfugie dans le royaume des morts, afin d’y trouver une identité mystique et symbolique, opposé à la descendance de l’arbre de la connaissance du jardin d’Eden. Je suis mort et vivant à la fois. J’ai affronté les limites de l’existence, avec les multiples cicatrices du chaos spirituel et organique en vain. Cela m’a forgé dans l’abnégation, la peur me domine et maintenant je reflète l’apocalypse dans ce qu’ils appellent la démocratie. Moi je la nomme la cour des miracles modernes, les humains se masquent avec la doctrine du politiquement correcte alors qu’au fond d’eux même ils appliquent l’inverse.
Pendant que les vivants s’évertuent dans l’hypocrisie, j’attends le passeur pour me guider vers les enfers afin d’échapper au produit du roi des flammes de l’agonie et la terreur, auquel les humains ont fait allégeance. Cela afin d’oublier la faute commises par Adam et Eve. Les humains cherchent donc à échapper à leurs responsabilités pécheresses. Ils renient Dieu, certains jouent une pièce théâtrale, afin d’excuser les atrocités qu’ils commettent avec zèle. Cela doit tourmenter le Christ, sanglotant son désespoir d’un sacrifice futile au final. Dans ma bataille symbolique au sein de cette bible de l’enfer où j’ai involué en archange damné, j’ai fondé ce que je nomme les ténèbres christiques. Je me suis servi des emblèmes ésotériques, des mythes du Christ, des croyances religieuses ancestrales, de mes blessures et des philosophies sombres pour déployer mes ailes dans la magnificence de la lune face aux crucifix. C’est une sorte de protection contre la barbarie sociale des vivants à mon encontre. Je vis dans l’éclipse, en retrait. L’art de la communication ne m’a pas été révélé. Les humains durant leur traversée n’ont guère conscience de ce don d’être entouré et d’être accompagner sentimentalement. Je ne peut revendiquer ce droit. Je fane tel une rose défunte chaque jours lorsque je constate la distance imposé quand une jeune femme à la peau de nacre et belle, croise mon chemin. Sa frayeur ou son indifférence symbolise les fleurs de mon deuil au cœur de mon trépas. Je suis un incompris et je traine ma culpabilité vulnérable, à la fois méditatif et suicidaire afin d’être absous.
Dans mon royaume archaïque et millénaire où je fixe les croix, statues religieuses et des humains qui vont réfléchir devant la tombe d’un ancêtre, je me sens à ma place. Les cimetières sont les seuls endroits d’apaisement où les classes hiérarchiques sont à égalité, la violence anarchique n’y est point. Mais les cimetières – lieux de prières – sont surtout le symbole du respect, car lorsque l’ont trépasse on vis, en mieux. Les vivants écoutent enfin ceux qu’ils négligeaient. Mourir est l’absolution réunificatrice, l’hostie de la paix qui éteint les incendies différentiels. Quand on meurt, on rapproche toutes les catégories de mentalités par le respect. Dans mon royaume j’écoute les chants bibliques du séraphin ténébreux qui m’évade et me procure l’illusion d’être le symbole oublié et rejeté de mon monde invisible où je hurle dans le silence de mon âme mes larmes acides. Je pleure la douceur féminine avortée à chaque secondes de l’éternité existentielle. Croire à l’intérêt qui semblait paraître envers mes désolations et leurs sourires me manquent car ils rendaient ma damnation moins fade. Leurs présences me prodiguais la force d’étendre mais ailes et d’être dans la rédemption. Leurs absences et indifférences est mon chaos récurent. Maintenant je représente l’anéantissement, le cauchemar et le reflet de la déformation temporelle des humains. Je lis la peur des vivants quand nos regards opposés se croisent.
Je suis l’archange damné prohibé lorsque je parviens à déployer mes ailes et à prêcher dans l’apocalypse existentiel où les humains continu de tourner au sein du cercle de leurs mécaniques célestes, tel des pantins aveuglés par le bandeau programmé depuis leurs éducations. Après tout c’est eux qui m’ont fabriqué, je ne fais que leur renvoyer l’addition. Les humains se prélassent dans la vanité, l’égocentrisme, la luxure, la violence agressive et l’autodestruction. L’Armageddon ne peut être évité, ils ne font que l’invoquer pour des futilités. C’est à se demander pourquoi ils sont effrayés par ce qu’ils m’ont infligés et ce que je suis. Alors ils jouent à la roulette russe avec inconscience tel une défiance à Dieu. Les relations entre eux sont déformées. Ils s’exploitent, se volent, se mentent, se trahissent avec délectation pour leurs profits. Aucun n’est sincère et combiens est démultipliée la satisfaction de se donner des barrières hiérarchiques. Pourquoi le Christ s’est il évertuer à prodiguer la foi rédemptrice, la grâce de la repentance, jusqu’à la mort pour des mécréants qui renient ce précieux cadeaux. Celui que Dieu les accueils au sein de son royaume pour partager la table du Père éternel, en vain car déliquescence règne. Les cimetières sont des lieux sanctifiés plus pur que ces affiches des paradis terrestres qui sont l’attraie des vivants. Avec ma musique ténébreuse et agressive face aux tombes, statues religieuses et les crucifix archaïques, je contemple mon univers ésotérique. Mes absences et souvenirs défilent avec nostalgie. Personne n’écoute celui qui est défunt aux yeux du monde. Si je traverse la frontière de l’existence, peut on m’entendre enfin ? Est-ce que moi archange damné – fondateur des ténèbres christiques – dans mon désespoir, y aura-t-il une magnifique jeune femme à la douce peau de nacre qui saura lire à travers mon âme chaotique, si cela est envisageable : l’archange damné qui traverse la vallée de la mort, serait baptisé par le pardon et déploierait à nouveau ses ailes au sein de cet apocalypse ambiant.
Vincent Blénet
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