montpellier : guide touristique
1 oct 2011 par vincent
ENFANT DES TÉNÈBRES
Je suis en vie extérieurement, mais socialement, identitaire-ment et passionnellement j’ai trépassé. La mort, je la vis, je la tutoie, je la respire. La vie m’a tué sauvagement et poursuit à dose massive ou différée son poison acide, parcourant mes veines à chaque instant. Je suis défunt aux yeux du monde. Je n’ai pu exister, surtout à travers mes écritures. Le monde aux codes manichéens me consume à chaque inspiration. Peu importe ce que j’évoque dans mes textes, la société lambda s’en moque et préfère garder le bandeau eugénique illusoire sur elle 24 heures sur 24. Elle se sent protégée alors qu’en fait elle se fait baiser par sa propre stupidité factice. Aux yeux des autres je suis dangereux car je reflète leurs inconsciences incompétentes. Je l’affiche directement et ouvertement. Alors leur rejet est nécessaire et automatique. Pourtant il suffit de les voir se détruire avec application le soir quand ils prétendent se distraire, ou de les observer s’égarer et réagir entre eux dans la rue. Chacun ne pense qu’à son profit personnel, ils s’exploitent entres amis. Nous sommes une espèce en proie au déclinement inévitable. Inutile de nous bombarder de campagnes promo sur l’environnement écologique, occupons nous des problèmes sérieux qui dénaturent notre état civil. Quant à la planète, elle va sauter, c’est une évidence. Pour continuer notre train de vie moderne, progressif dans le confort, incités à consommer par les publicités commerciales sans cesse au milieu des annonces effrayantes, tout cela afin de nous culpabiliser. La terre restera un produit comestible. Sinon pourquoi ne pas revivre à l’époque du moyen âge ?
Les gens me qualifient de déséquilibré, mais est ce qu’à leur tour ils auraient le courage de se regarder en face ? Je ne sais plus qui croire, eux ou ma conscience. Je ne me sens accepté nulle part. Rejeté par tous, manipulé par ceux qui se déclarent mes amis, détruit par les sentiments à l’égard de jeunes femmes qui me hantent chaque seconde, je suis mort pour leur plus grand plaisir. Crucifié et damné pour l’éternité, j’erre dans les ténèbres tel une ombre invisible. La vue décadente du monde à travers mes balades incessantes sans échappatoires, mes souffrances émotionnelles et mes expériences douloureuses où j’ai du faire face à la barbarie du système social dès ma plus tendre enfance, n’ayant guère de munitions et de connaissances devant cela, je ressentis rapidement le désir aphrodisiaque de mourir. Maintenant je suis effacé de la surface sociale, abstrait pour ceux qui furent mes bourreaux fatals.
Ressasser dans mon esprit déformé, chaotique, le fait qu’un type shooté à je ne sais qu’elle drogue, sorte un flingue et m’assassine impulsivement me fait sourire. Je sens l’adrénaline qui m’envahit à l’idée de trépasser et de voir la réaction de ceux qui savent que mon enveloppe charnelle pourrit sous terre, me rend euphorique. A mon enterrement je sais qu’il n’y aura que ma mère et ma grand-mère pour me pleurer. Ma famille organiserait avec joie une grande fête réunificatrice pour célébrer la disparition de l’erreur généalogique qui n’aurait jamais du être. Quant aux autres, ils seraient soulagés de ne plus avoir à me supporter comme la lourde croix du blasphème que je suis. Je veux mourir bien avant ma grand-mère et ma mère car je ne peux endurer d’assister à leurs funérailles. A mes yeux c’est abject et inadmissible qu’elles traversent le fleuve mortuaire avant moi, me laissant seul, abandonné, et pris au piège de l’existence. Je traine ma solitude chaque jour et cela est très pesant.
Depuis mon enfance j’aspire à mourir pour m’évader du chaos existentiel où il faut payer toutes sortes de taxes. Humilié, enfermé, infériorisé et détruit par la vulnérabilité sentimentale, me sentant extérieur à ma propre espèce, je me réfugie et ai construit une identité mystique et effrayante afin de faire face à mes oppresseurs multipliés. Ce mécanisme de défense marche la plupart du temps, mais il m’a enfoncé dans les abysses du Styx des ténèbres glaciales. J’en paye chaque jour le prix et il est onéreux. Depuis l’enfance, ma culture c’est : les cimetières, les anges, les crucifix, la mort et Marilyn Manson. Le monde derrière le monde m’attire d’avantage que la pornographie superficielle. Seul Dita Von Teese m’équilibre. Mon univers est représenté par des films comme entretiens avec un vampire, the crow, Constantine, la reine des damnés, le DVD guns god and government world tour de Marilyn Manson et le livre de Dita Von Teese. Si seulement je pouvais compter ces deux derniers parmi mes amis précieux…
Je m’identifie totalement à Marilyn Manson – mon héros – et à cette contre culture populaire diffusée en boucle comme un marteau, dans les médias. Je n’ai plus la foi en mes rêves à cause des conventions hiérarchiques de ce système commercial où les traders, les banques et les politiciens se gavent grâce aux multiples paradis fiscaux. Sans oublier les agents et les managers des artistes qui établissent des barrières sociales pour leurs clients. Car n’étant pas rentable, il n’est pas question qu’un inutile de mon espèce les atteignent. Je suis si jetable que mon éditrice ne m’a pas prévenue qu’elle avait fait faillite et mes précédents livres, qui m’ont coûté ma raison et mon équilibre jusqu’au suicide en vain, ne peuvent plus être disponibles. J’ai dépensé une fortune personnelle et émotionnelle sans aucun soutien commercial et promotionnel, pour rien. Le néant ! Personne ne sait qu’ils existent et je n’ai jamais reçu de salaire pour ces écrits, effectués durant la traversée à l’intérieur de la vallée de la mort qui constitue mon calvaire existentiel. Je suis habitué à déambuler seul dans l’obscurité, où j’observe les gens se foutre en l’air depuis mes ténèbres, écoutant ma musique contre-culture avec lassitude et amertume. Ma faiblesse destructrice est l’absence sentimentale et romantique, récurrente et dangereuse pour mon équilibre. Elle me tue chaque seconde où j’aspire à disparaitre, là aussi la pensée consolatrice de Dita Von Teese m’apaise et m’équilibre.
J’ai connu un passage dans ce que j’appelle la lumière où j’ai été en contact avec la faune de la jungle de mon environnement. J’ai découvert deux soirées fascinantes, mais lacérantes dans mon subconscient, dans des clubs clandestins. L’un était rempli de gothiques décadents, snobinards et méprisants face au cadavre que je symbolise où j’arborais un crucifix. Dans leurs transes électriques, ils me dévisageaient hautains pendant qu’un mec filmait ces égarés dansant énergiquement avec déchéance sous la violence de la cadence du DJ frénétique. Le caméraman tourne son objectif vers moi qui, fixant le DJ, signe cet office avec mon regard effrayant des ténèbres. Pris de court le type chercha un autre angle de vue, pendant que les goths pointent leurs regards arbitraires sur moi, perplexe, j’ai affiché qu’il y a des vies effacées qui peuvent être imposantes par le silence dans leur microcosme. Le choc fut pareil quand les chrétiens ont fait de même avec ma propre confiance. Perdu et isolé, je découvre la faune des toxicos qui respectaient mon refus de consommation.
Les premiers fêtards sont très courtois et m’entrainent avec eux dans une boite clandestine cachée, où les trafics de drogues multiples et variés défilent et circulent dans un ballet identique à celui de l’aéroport de JFK. Le gérant fermait les yeux ainsi que les mecs ivres qui pissaient partout à l’intérieur. « Pas de délation chez nous » m’a dit un des jeunes qui m’accompagnait. Après ils se sont dispersés et ce fut cinq long mois d’apocalypse général. J’ai hébergé chez moi un homosexuel qui m’a dérobé de l’argent, insultait ma mère et lorsque je le sortais, il me faisait poiroter dans un parc public pendant qu’au loin il se faisait faire une fellation caché des regards indiscrets. Dire qu’à l’époque de Louis XIV, ce parc représentait les fastes des prestiges de la noblesse sociale, maintenant c’est l’antre idéal pour les dealers, les alcooliques, les gays nymphomanes et les bagarres violentes à arme blanche ou encore des bouteilles éclatées. Le jour où je l’ai viré de chez moi, il attendait en bas de l’immeuble que je lui rende sa brosse à dents, ce que je fis après avoir pissé dessus sans qu’il s’en aperçoive. Ensuite vint le tour d’un alcoolique agressif, vantard, mythomane et séducteur d’occasion. Je l’ai assisté à chaque minute, impuissant, même lorsqu’un légionnaire sang mêlé l’a tabassé à mort pour une cigarette. Durant l’acharnement, la copine de la métisse tente de l’arrêter, ce dernier lui flanque une violente droite impulsivement. L’alcoolique m’a usé fortement jusqu’au jour où il a voulu que je massacre deux mecs pour un joint. Là j’ai refusé et il s’est éclipsé. Le dernier à avoir profité de moi m’usa jusqu’à la corde. L’envie de le tuer me rongea l’esprit, mais j’ai fait de mon mieux pour être un soutien auprès de lui. Supporter ses excès mentaux et chimiques sans oublier les hordes d’appels téléphoniques, contenant tous des messages apocalyptiques et d’une confusion diffamatoire. Cela est dur à endurer encore à ce jour, car même si j’ai réussi à retourner dans les ténèbres avec sérénité, il ne cesse de me harceler.
Même avec ceci, la situation a empirée car j’ai découvert que mes amis chrétiens m’ont pris pour un jouet afin de se distraire, avant de me jeter. A leurs yeux je suis un psychopathe, une fois de plus je paye la taxe de mon existence damnée. Je ne fais plus confiance en personne, l’humanité me rend froid et amer. Je ressens la désolation chaotique de mon âme isolée dans les ténèbres. Je ne suis le bienvenu nulle part, comment puis je atteindre mon héros Marilyn Manson afin qu’il s’intéresse à moi ? La romance que je ressasse est défunte et je ne cherche pas à la ressusciter pour qu’elle m’empoisonne d’avantage. La vie est sale, perverse, dangereuse et meurtrière. Malgré cela j’aimerais être dans le cœur de la magnifique Dita Von Teese. Comment l’atteindre et lui faire comprendre que son amitié, sa douceur consolatrice à mon égard m’évade. Ce droit d’exister aux yeux de cette femme – qui représente mon idéal féminin – serait une divine bénédiction. Le seul lieu où je me sens chez moi et en sécurité, c’est le cimetière Saint Lazare où j’aime écouter ma musique, à l’ombre, en observant les crucifix et les alignements de tombes et caveaux archaïques. Dans ces instants je pense mon existence déchue, au monde derrière le monde. Je fantasme à l’idée de traverser vers l’autre rive. Dans ces réflexions, j’aimerais les partager avec Marilyn Manson et Dita Von Teese. La musique violente et les crucifix archaïques me font réfléchir longuement au fait établi que la vie craint, je suis seul et je ne peux pas mourir. Que suis-je finalement à part une vulgaire erreur existentielle ? Je quitte mon cimetière sans issue et je poursuis ma mort dans les ténèbres observant mon espèce dans leur autodestruction accélérée.
Dans l’extrême solitude de mes errances, je me faufile à travers l’obscurité. Je ne sais plus qui je suis ou plutôt ce que je symbolise. Je ne côtoie personne et il vaut mieux, car vivre dans la lumière sociale des mortels est destructeur, je sais de quoi je parle. Quand je croise la faune violente et torchée, je suis froid et reflète la peur à travers mon regard. Histoire qu’ils gardent leurs distances, parfois c’est efficace et cela me rend euphorique. Sentir cette adrénaline où pour les terroriser je leurs renvoie le chaos et les cauchemars qu’ils m’ont forcé à vivre depuis mon extrême jeunesse. C’est le seul contact que j’ai avec les autres. Je suis lassé de devoir être courtois avec ces animaux sauvages et stupides. J’ai trop souffert à tenter de m’adapter dans un monde qui m’a exclu, abandonné et jeté en pâture aux lions. Je suis las d’être approché par les alcooliques, ayant été sur le front de la psychiatrie au même âge où je l’ai traversé, ensanglanté et ivre où il me demande de l’étriper sur les rails du tramway afin d’être broyé. Il y a les jeunes des banlieues qui m’agressent violemment et ces jeunes femmes qui me dévisagent glacées à l’idée que je puisse oser leur adresser la parole. Donc je me détache des humains, j’évolue dans les ténèbres, je dénonce la férocité des hommes à mes dépends à travers mes textes qui sont banni et censuré car je dénonce leurs atrocités. Dans ce système je suis Constantine car je sais ce qu’il y a derrière la vitrine artificielle. Je suis damné et cela m’a fait découvrir la noirceur de la foule décadente.
Quand je suis assis seul sur mon banc en plein vent glacial, je revois – hanté – les visages de celles qui alimentent mes douloureuses absences récurrentes, tout en écoutant ma musique. J’aimerais fondre en larmes mais la rage et le suicide l’emporte dans ma conscience. Là je retourne l’adrénaline envers moi-même. Cela m’euphorise de penser qu’elles sachent que je suis une créature sans vie, obsédé à l’idée de trépasser par leur faute. Elles se sont fiées aux préjugés de la société et aux anticonformismes des codes sociaux et si elles n’avaient pas obéi, elles auraient été stigmatisées. Alors je fus crucifié pour l’exemple. Les journées défilent au cours de mon trépas où je vois que, malgré l’acharnement dans mon travail, je suis bâillonné au chatterton avec un flingue braqué sur la tempe afin que je reste silencieux. Je ne suis pas célèbre, donc les gens s’en lavent les mains. Mieux vaut être mort que de vivre au sein de cette société abjecte qui en plus d’être sourde et aveugle, est aussi diffamatoire et disgracieuse. Elle laisse les vieux mourir à l’hospice où ils sont isolés, perdus, effrayés, anéantis et menacés. Comme ils ne sont plus utiles aux rouages du système, on les jette après les avoir utilisés jusqu’à la moelle. Rien qu’à voir ce qu’on leur donne, des fruits avariés comme signe de générosité. Ils doivent les manger et dire leur gratitude, sinon ils sont blâmés et dépréciés.
Les rares fois où ma transparence observait les humains, je me sentais mal à l’aise. Je suis déformé mais j’adore voir les vagues euphoriques dans ces clubs clandestins avec la violence de la musique électro. Bien sur mon refuge reste le cimetière Saint Lazare. Ce contraste frappant et étrange me fait découvrir au fur et à mesure la réalité de nos existences. Nous nous distrayons et mourrons, ayant engraissé les comptes bancaires de l’état. Cela est un cycle cadencé depuis des millénaires et si l’on proteste, l’état se dévoile barbare et sauvage. Pendant que je contemple les crucifix archaïques, je repense encore à mes absences et à l’anarchie des clubs, pensif. J’ai 27 ans et j’ai l’impression que mon vécu est triplé. La plupart des gens vivent quelques expériences, mais ils ont le temps de s’adapter, moi pas. Je n’ai aucun diplôme mais j’ai vu la déchéance de mes semblables, j’ai donc pu faire illusion dans ce monde incompréhensible qui me rend perplexe. Les études ne servent à rien, à part nous endormir et nous conditionner en bons soldats du système. Affronter la peur et la douleur n’existe pas au sein des programmes éducatifs et malheureusement nous devons y faire face, car nous n’avons guère de chance si l’on défailli par des actes irréparables. Nous devons les croire et mourir en leurs noms. Personne n’est préparé à vivre dans le blasphème identitaire imposé, victimes voilà ce que nous sommes.
Lorsque je suis entré dans les ténèbres, j’ai eu l’avantage d’être écarté de la violence ambiante, même si des regards hostiles me poussent à transgresser une des règles fondamentales de l’existence dans l’obscurité. Le silence et la discrétion absolue sont obligatoires. J’observe ces primates décrépir, mais je n’interviens pas. Quand la douleur émotionnelle me surpasse, la rage envahie et se dégage de mes yeux. Je renvoie cette haine accumulée et me venge par la violence. Certains le lisent dans mon regard de défunt ténébreux et s’éclipsent. Le spectacle chaotique de l’anarchie impulsive des gens me dégrade dans l’image que je devrais avoir sur moi-même. La romance sentimentale fut l’éclipse massive dans ma traversée de la vallée de la mort. Ces filles m’ont crucifié pour l’éternité. Elles me hanteront durant le reste de mon trépas et à chaque fois que j’écoute ma musique violente dans la rue, caché dans l’ombre, le cimetière apaisant ou bien dans l’obscurité de ma chambre, je rêve de franchir la frontière de l’existence. Leurs visages me lacèrent le cœur par leurs absences sauvages. Je n’essaie même plus d’entamer un contact – encore moins un dialogue – avec une jeune femme, qui me troublerait, car je sais que mon âme va brûler. Récemment j’ai voulu entamer un dialogue d’approche amicale avec une amie de mes cousins, en vain car j’ai vu de la frayeur interrogative sur ma présence. Elle se nomme Lisa, son visage m’accompagne durant mes errances solitaires nocturnes.
Je suis en proie à une torture permanente. Même l’espoir d’atteindre l’affection de Marilyn Manson et de Dita Von Teese me semble compromis dû à mon environnement social et au fait établi que j’ai échoué. Depuis l’obscurité je n’ai cessé de hurler mes tourmentes avec violence. Personne ne m’entend, tous font la sourde oreille. Alors j’erre sans but dans le silence absolu. C’est l’inconvénient des ténèbres, exister est un pêché. La punition consiste à être déchu de tous droits, quels qu’ils soient. Aucune réussite, aucun espoir, aucune attente, aucune entente. Ce n’est pas ce que je croyais vivre dans mon enfance. Nous mourrons tous quoi qu’il en soit par des désolations existentielles et millénaires. C’est dur d’être en présence pour la dernière fois d’une personne, qui va s’éloigner définitivement de notre vie par la faute du destin, avec qui on se sentait en confiance. On regarde son visage, mémorise son expression lorsque nous partageons des joies éphémères. Leur dire adieu est une lacération car le destin ne nous les ramènera pas. Cela augmente nos hantises émotives. Avec tous ces abandons, crucifixions et damnations, j’ai appris qu’il faut garder ses distances avec les humains et ne pas entrer dans le piège de la lumière.
Etre dans les ténèbres nous épargne l’incendie intensif de la vie. Mon existence effacée se résume à observer les intégristes transcendés dans leurs hallucinations apocalyptiques, les jeunes dans les excès de leur vies, les banlieusards dans leurs trafics et bagarres violentes, ainsi que l’apaisement désertique dans les cimetières, rêveur à la pensée de rejoindre l’autre rive bien avant ma mère et ma grand-mère. Errer sans cesse avec le visage de celles, absentes, qui alimentent le tourbillon de ma tourmente inlassable. Vivre dans l’obscurité, se nourrir de l’impulsivité des ivresses, est ce vraiment cela que vous voulez transmettre à votre progéniture, ainsi qu’aux futures générations ? Moi je m’en moque, je suis baisé et ne m’évade qu’à travers Marilyn Manson, Dita Von Teese et les cimetières qui, malgré certains préjugés, sont des endroits de calme salvateurs. Je poursuis mon existence désertique dans la pénombre où je suis le témoin de l’anarchie ambiante et je ne trouve guère de sens au sein de ce silence.
CONDOLÉANCES
La profondeur de l’éternité multipliée à l’infini n’effacera pas la douleur d’exister. Comment oublier ce passé constitué de plusieurs fragments de crucifixions, avec les récurrentes nostalgies de blessures sentimentales. J’ai toujours payé l’addition afin d’épargner les enfants de Dieu. Après mon traumatisme scolaire, je vis ma première damnation à l’hôpital psychiatrique, cela m’a déformé pour ma traversé en ce monde hostile. Cette incarcération donne aux autres une image et une réputation chaotique voire dépréciative envers moi-même. Ils ont réussit à me conditionner en déchet inapproprié. Dans la rue les gens me regardent comme si j’allais les tuer ou si j’ai l’Ebola. Les regards et les remarques vont bon train. Les visages féminins essaient d’avoir des nerfs d’aciers, comme au poker face à un mafieux russe sachant qu’un félon est prêt à vous payer la traversé du Styx, tout en détournant leurs regards effrayés et rebutés. Pour les gens je suis à ce jour le symbole de votre reflet sombre. Mon héros Marilyn Manson a écrit dans sa chanson Littlehorn « everyone will suffer now, you can’t save yourself ». Cette phrase résume mon existence déchue. Je ne saurais être heureux avec les humains et leurs sous cultures qu’ils affichent comme un trophée au dessus de la cheminée.
J’ai 27 ans et j’ai commencé à écrire dès l’âge de 15 ans. Depuis le début on a tout mis en œuvre afin que j’abdique, quand à l’hôpital et ses drogues, ils ont mis du cœur à l’ouvrage pour me déstabiliser de l’intérieur. Je me suis retrouvé confus, perdu et suicidaire encore plus que mon enfance ou dans la cellule de l’ HP. N’ayant aucun matériel pour trépasser, ils m’ont infligé la vie enfermée dans cette cage. Cela m’a finalement tué socialement. Je suis perdu dans ce système manichéen restrictif, tout va trop vite et les gens ne partage rien avec ma personnalité. La stigmatisation de mon incarcération et les lacérations de mon âme tourmentée, dès mon plus jeune âge, où déjà je n’avais pas ma place. Cela a détourné de moi tous ceux qui ont croisé ma route. Surtout celles que j’aime à en crever. D’abords Audrey LA fille de ma vie, je l’ai vu cinq fois entre fin Août et début octobre 2000. Passer du temps avec elle, croire que j’étais son ami même si en secret j’étais amoureux d’elle ! La voir réceptive et émue apparemment par la désolation de mon âme, me procurais de l’énergie salvatrice. Je pensais être dans les rachetés du Christ, mais j’avais complètement tord car les années écoulés ont damné ma conscience. Un après-midi chez Audrey où nous étions dans l’euphorie, le seul contact affectif qu’elle m’a offert est un baiser sur la joue. A ce jour il me hante et j’ai les regrets éternels de n’avoir pu la prendre dans mes bras et sentir la douceur qu’elle représente pour moi. Maintenant je suis mort à ses yeux et ne sait pas que je suis le prince des cimetières. Elle ignore que j’ai hurlé mes blessures par mes écritures dans ce sacrosaint silence, à travers des livres effacés de la surface. Aujourd’hui j’ai publié un nouveau livre plus professionnel chez un éditeur Parisien, où j’ai déployé mon univers mystique composé du côté sombre Christique et de la quête de la rédemption à travers les confessions des oubliés du monde des mortels lambdas. Pendant qu’Audrey s’occupe de sa fille de 4 ans, j’observe les humains dans leurs déclins et je règne dans mon cimetière. Méditatif sur mon passé lacéré par d’innombrables larmes provenant de mon âme, brûlée à vif chaque secondes.
Audrey me manque éternellement, mais lorsque j’ai fait la connaissance de Marjorie, j’ai voulut y croire. En vain car à cause de ce que je suis et symbolise, sa meilleure amie qui me haïssait lui a dit froidement « Vincent n’est pas comme les autres, il te regarde différemment. Il est malsain, nocif, dangereux et glauque. Tu dois le détruire, efface le pour ton bien ! ». Je l’ai entendue de la bouche de Marjorie qui justifie son obéissance fidèle envers sa meilleure amie. Alors elle a joué avec mes sentiments fragiles et vulnérables de manières sadiques, je lisais à travers son expression le plaisir qu’elle déployait pour me détruire. J’étais son jouet, elle me manipulait à sa guise sachant ce qu’elle représentait pour moi. Alors j’ai chuté dans la fatalité, ne faisant plus confiance à qui que ce soit. Personne n’est fiable en ce monde surtout ceux qui affichent leurs amitiés. Nous ne sommes que les pions de l’échiquier du Père éternel. Comprend Il vraiment ce que les âmes humaines, emprisonnées dans un corps en ce monde décadent, éprouvent alors que Lui est céleste et a les réponses universelles.
Un ami m’a expliqué que pour mes écrits notamment celui relatant mon internement en HP à l’âge de 16 ans, intitulé la révolution oubliée, les gens sont au courant que c’est une boucherie barbare l’hôpital psychiatrique. Mais ils ne veulent pas savoir et le regarder chez eux le soir après les émissions de variétés stupides où là les gens dans la télévision sont des moutons lobotomisés et grégaires. Il m’a cité comme exemple que les gens consomment beaucoup de viandes mais refusent de savoir comment elle est arrivée dans leurs assiettes. Il est vrai que les images de l’animal qui reçoit une balle droit dans la tête, effrayé mais impuissant, avec le type qui nettoie le sang par terre sous le cadavre, les consommateurs vont déserter les boucheries et augmenteront le taux de chômage. On pourra suivre la croissance des chiffres au 20 heures, par contre il y aura une augmentation emploie chez les journalistes envoyés spéciaux.
Lorsque j’ai reçus mon livre, je suis allé écouter mon héros Marilyn Manson au cimetière entre deux enterrements. J’observais méditatif les cercueils où reposent des êtres chers et l’affairement des fonctionnaires funéraires ainsi que le prêtre qui enchainés ses activités ecclésiastique passif comme les fonctionnaires de l’ANPE. Les employés funéraires plaisantent entre eux et quand aux familles c’est pire : les enfants s’amusent, les proches et amis du défunt ne verse aucune larmes. Ils sont euphoriques des retrouvailles et rient, pas de regrets, pas de douleurs, mais quelqu’un est décédé nom de dieu. Faut il vraiment qu’on meurt afin que nos entourage efface l’ardoise du passé et se rapprochent ? Naturellement ils me dévisagent avec frayeur, mais moi je leurs renvoie un regard glacial stoïque des ténèbres au milieu de mon royaume archaïque avec les chants de Marilyn Manson sur mobscene, plus je les observe, plus ils me débectent. Eux sont fucking obscene !
Le même jour, fière de la présentation professionnelle – couverture sur papier glacé, mes archanges y sont – depuis j’attends avec impatience que l’on puisse contacter Marilyn Manson et Dita Von Teese afin d’obtenir une rencontre avec chacun d’eux, pour leur offrir le livre mais aussi mes poèmes en anglais directement écrits en anglais. Mais voilà, internet nous fait rêver et parallèlement me déstabilise. Quand je vois Dita Von Teese face à des milliers de gens qui ne la voit que comme une image glamour, ou marketing, ses amis qui font partie de la haute bourgeoisie et de l’aristocratie. Et moi, qu’ais je de particulier à leur offrir ? Le summum de ma colère se porte sur la vidéo d’un fan, visionné sur un site web espagnol, vainqueur d’un concours. Il devait pour gagner, attraper une clef attachée au collier d’une truie, dans la boue, et ouvrir un cercueil minuscule dans lequel étaient des oiseaux captifs. Cet individu, que l’on voit malsain et glauque, rencontre mon héros déguisé en nazi avec une moustache dessinée imitant celle d’Hitler. Il est vêtu d’un sweat transparent. Il a une apparence très tendancieuse et perverse, il respire le malsain… Mais le premier prix de ce concours débile, c’est précisément de rencontrer Marilyn Manson ! Qu’a-t-il fait pour mériter ce privilège ? Rien d’autre que ce concours ridicule. Il n’a rien créé, rien écrit, rien ! Et cependant il est admis dans le bus privé de mon héros, il peut lui parler et même être serré dans ses bras, un comble ! Naturellement, je sais que tout cela est pipé dans la mesure où il s’agit d’un accord commercial lié à ce foutu concours. Mais, malgré tout, entendre Marilyn Manson déclarer à ce type « voilà mon meilleur fan, ce gars est bien, c’est mon nouveau petit frère ! », les voir rire ensemble et l’autre qui lui dit « tu as changé ma vie et je t’en remercie », tout ça me met en rage. C’est moi qui aurais dû le rencontrer et lui dire cela. J’ai écris, créé, et me suis construit d’une certaine façon à travers sa force et ce qu’il m’a inspiré depuis des années. Seule satisfaction, voir une forme de mépris, voire de dégout, dans le regard de Marilyn lorsque cet abruti se met à chanter (si on peut appeler ça chanter) et à fouetter symboliquement quelque chose avec un martinet. Il doit penser « merde alors, voilà ce que je dois endurer après les intégristes et leurs snippers, un dégénéré sado-maso »… Mais il lui fait pourtant une bise une accolade pour lui dire au revoir après lui avoir signé un autographe sur son slip en latex… sans commentaire…
J’ai fait regarder cette vidéo par des amis et des personnes de mon entourage proche, ils m’ont tous rassuré en m’expliquant que c’est une espèce de mise en scène basée sur un deal commercial lié à ce concours. Rien n’est vraiment sincère dans l’attitude de mon héros, c’est tout du chiqué.
Et dire que, lorsqu’il est venu ici, à Montpellier au Zénith, je me suis contenté d’aller roder près des bus garés à l’arrière pendant qu’il était sur scène parce que j’avais peur de la foule. Je souffrais d’être à la fois si proche et si éloigné de lui. J’ai essayé de l’entendre, en vain. Mais le voir sur scène n’était pas ce qui était vraiment important pour moi, c’était le voir qui comptait. Je lui ai fait passer des textes, écrits pour lui, par le biais du staff du Zénith, mais je ne saurai jamais si on les lui a donnés ou pas. La veille, pendant que je jouais de la percussion avec mon groupe Ichthus, durant la veillée au moment où les gens priaient, je pensais à lui. Au fait que son passage soit un triomphe et qu’il puisse remarquer mes écrits dans sa loge. Fixant le Christ sur la croix, avant de repartir dans mon jeu de percussions. Quant à Dita, elle est traitée comme un jouet médiatique. Certes avec gentillesse car elle est belle et attirante, mais on a le sentiment que tous ces chroniqueurs utilisent son charme pour leur propre promotion. Et moi qui ai tant travaillé pour capter leur attention, espérer les rencontrer tous les deux, je n’ai rien, personne ne me tend la main pour arriver à ce but. Je m’acharne pourtant et continue d’espérer qu’un jour, peut être, je serai exaucé.
Avant la sortie de mon livre, j’ai vu une interview de Nathalie Rheims, la productrice et écrivain, c’est d’ailleurs surtout cet aspect là de son talent qui m’intéresse : l’écriture. Veuve récente du cinéaste Claude Berri, elle parlait de son mari et de la vision qu’elle a des choses, de la vie, la mort… Sa vision est similaire à la mienne. Elle partage avec moi le goût de mon univers de ténèbres. Durant son interview, elle répond avec intelligence à des questions qui ne le sont pas toujours. Après l’émission, je me suis senti tout à coup moins isolé car cette femme partageait avec moi des valeurs essentielles. Je garde un grand respect pour elle et elle m’a impressionné. J’aimerais beaucoup qu’elle puisse un jour avoir mon livre entre les mains et savoir ce qu’elle en pense. Mais comment ?
Les douleurs du passé me lacèrent. On ne peut faire confiance en personne, ou presque, tous nous abandonnent et nous trahissent tôt ou tard. Ils sont les enfants de Dieu pour qui le Christ s’est suicidé afin qu’ils soient les bienvenus au royaume des cieux. Alors que moi, je suis damné et exclu de la paix éternelle. A mon sens, les humains dénaturent leur propre environnement décadent et pernicieux. Ils ont pourtant droit à la rédemption biblique et moi pas. Pourquoi suis-je proscrit du Christ et reste terriblement seul dans la désolation la plus totale. Lorsque j’ai montré Chroniques des ténèbres face à des Cathos snobinards, méprisant et hautains « ah mon Dieu c’est quoi cette horreur ? ! Ah ça va il y a Jésus sur cette couverture ! » a lancé une fidèle. Tous ont refusé de regarder mon livre et mes amis ont refusé d’acheter mon ouvrage. Tous ces chrétiens me regardent en biais car j’effraie leurs valeurs essentielles. Ils sont sauvés et moi crucifié. Je suis le roi des cimetières et demeure au sein des ténèbres seul avec mes tourmentes, régnant à travers l’obscurité. Les Saints qui ont changé le monde complexe actuel, sont morts dans l’agonie et la terrifiante solitude, incompris ! Mon agonie solitaire perdure encore et je n’ai été utile pour personne. Mon livre est rejeté par des chrétiens anonymes violemment. Marilyn Manson et Dita Von Teese vont-ils capter ma voix effacée, si je suis un proscrit de ce monde ? Comment me distinguer à leurs yeux ? Philippe Noiret ne m’a guère prodigué son élégance et sa verve élogieuse, car lui seul avait une Sainte présence à l’écran.
DECLIN
Chère Dita Von Teese, je vous exprime par ce texte ce que vous n’entendrez jamais. Vous évoluer dans un monde courtois et de grâce. Moi je suis soudé à l’enfer où l’hostilité à mon égard ainsi qu’à mes écritures est récurrente. Peu importe le fait que j’écris sans diplômes et à l’aveuglette, mon travail est déprécié car je ne vis pas au sein de votre caste. Vous êtes dans une pièce et vous l’embellissez, alors que moi je reste indigeste. Je m’aperçois que le pouvoir d’aimer à glisser des mains de Dieu et que le diable s’en sert pour se divertir. A force d’avoir aimé à m’auto détruire, j’ai perdu le gout de tout. Mes passions sont défuntes. Vous côtoyez l’aristocratie et moi les déchus. Je ne fais jamais de rêves gracieux. En générale je me réveille en sursaut car une voiture me roulait dessus et je ne pouvais me relever. C’est sans conteste un message du destin : accepte ta mort en silence. Une fois j’ai sursauté car pendant mon sommeil je regardais le diable qui me possédait. J’ai grandit dans la peur à travers le chaos. Je me hais et regrette d’avoir eu ce putain de réflexe quand je fus agressé. J’aurais du le laisser m’enfoncer ce bloc de béton dans mon visage. Je serais mort et n’aurais pas souffert d’avantage. On n’aurait jamais dépensé tout cet argent dans ces livres que tous méprisent. J’en veux pour preuve que vous n’oserez jamais vous intéresser à ce cadavre encombrant de 28 ans – que je symbolise – qui a perdu tout ses repères émotionnel. Il y a exactement 11 ans, je tournais en rond dans ma cellule de l’hôpital psychiatrique. J’espérais sortir pour réussir et être heureux, mais la vie a déclaré que non. Aujourd’hui je regrette de m’être tût pour sortir car chaque jours traversé n’est que souffrance.
L’amour est proscrit dans mon existence. Même si je semble expansif, je suis très pudique et introvertis. Cela n’a guère d’importance car je suis effacé du monde. Je suis meurtrie par celles qui m’ont damné. Mais depuis que je porte mon regard sur vous, je suis partagé. Je vous trouve magnifique et vous m’avez fait comprendre que l’on peut désirer une femme qu’on aime. Vous êtes une femme gracieuse et élégante, même si j’ai de l’attirance pour vous, j’aurais beaucoup aimé être dans votre cœur. Il y a une semaine j’ai fais le seul rêve qui diffère de l’habituel. J’ai rêvé que l’on se mariait, vous étiez si belle et me souriait. Je vous serrez dans mes bras de toute mon affection et je ressentais votre douceur protectrice envers moi, vous étiez si tendre et attentionné avec moi. Chaque jour j’y repense avec amertume car votre entourage ainsi que la réalité nous distancent. Vous méritez mieux que ma compagnie, votre conjoins est très élégant contrairement à moi. Mes écrits sont jetés dans le Styx et personne ne veut en parler de mon travail. Ces écrits nous coûtent de l’argent mais ne m’en rapporte guère. Vous n’aurez jamais l’occasion de me lire étant donné que l’on ne peut vous atteindre. Et dire que tous ces textes effectués avaient pour but d’attirer l’attention et m’évader de mon enfer. J’aurais du rester enfermer à l’hôpital psychiatrique avec les camisoles chimiques qui ont liquidé mon âme et dévoré mon cerveau. Quand je vois ces chanteurs de Rock qui hurlent leurs douleurs dans l’excès de l’agonie existentielle, telle est mon évasion réelle et perceptible. Observer les autres dans l’expression de leur suicide me fait sourire à l’idée que je sois mort directement afin de ne plus obscurcir le tableau de la vie où ma place ne s’y trouve guère. Mes écrits jugés blasphématoires, ma vie en ce monde est répugnée, quand à l’affecte que je vous porte Dita il semble répréhensible car si les gens me regardent en biais comment attirez votre regard ? Aussi dois-je cesser toutes mes activités car à l’usure je décrépis. De toute façon tout le monde s’en fout de ce que j’ai à dire, même vous. Alors je meurs, Amen.
Vincent Blénet
COMMUNIONS : DISCIPLES DE JESUS
Disciple de Jésus, vous êtes invités au banquet de Cana. Venez, venez. Venez avec Marie et partagez sa joie ; le vin est préparé et le pain est rompu. Si le vin vous a manqué pour chanter vos chants d’amours, venez, venez ! Si vous n’êtes abreuvés que de larmes sans mesures, venez, venez ! Si le pain que vous mangez est un pain mêlé de cendres, venez, venez ! Si vous êtes humiliés par les grands que vous servez… Si vous êtes méprisés avec ceux de votre race… Si vous n’avez pas de noms, pas de droit pour vous défendre… Si vous êtes sans argent à la porte des festins… Si vous êtes étrangers, dans les foules sans visage… Si vous êtes sans berger, loin des sources d’espérances… Si vous n’avez jamais eu votre compte de bonheur… Si vous êtes fatigués d’être pris pour des machines…Si le mot de liberté est un mot qui vous dévore…
Vous qui avez faim, vous qui n’avez rien, venez, la terre vous est promise.
(prière que j'ai trouvée à l'église de "Notre Dame des Tables" en centre ville, dans le quartier de "l'écusson")
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