promotion apocalyptique d’un écrivain non « bling-bling » !
18 fév 2012 par vincent
LA COMEDIE DU LIVRE
Il y a la « Comédie du Livre », énorme manifestation littéraire de la ville, et…j’en fais partie ! J’ai réussi à y être 2 jours sur 3, le vendredi et le dimanche.
Le vendredi il fait un temps magnifique et les gens défilent. Ils voient le titre de mon livre « Je suis mort en 1999 ». Je n’ai plus besoin de montrer mon visage d’antéchrist, les gens s’approchent, jettent un rapide coup d’œil sur l’ouvrage et s’éclipsent rapidement. Tous un tas de lecteurs assidus venant des 4 coins de l’hexagone, assoiffés et très fans, demandent si Guillaume Musso l’auteur des livres posés à ma droite sur le stand, est là. Une employée de la librairie répond qu’il sera là samedi matin. Déceptions évidentes durant tout l’après-midi ! « Moi je suis là » leur dis je, rires de circonstance et dispersion totale… « Qui est mort en 1999 ? » me demandent certains, sans faire trop attention au contenu de mon livre. « Vous êtes ressuscité ? » s’exclament d’autres. Les gens défilent encore. Une dame d’un certain âge me dit « vous m’avez convaincue, je vais faire un tour et je reviens acheter votre livre ». Personne n’est revenu, éclipsement total ! Malgré cela, je m’amuse, ça me change, et puis soudain un ange m’interpelle. C’est une stagiaire de la librairie qui termine son stage avec cette manifestation. Elle me demande si j’ai soif, je lui dis que oui et elle me sourit gentiment. Et là mon coeur chavire à 360° ! J’ai passé la moitié de l’après midi à l’observer et je rêvais de toucher son cœur, d’arriver à l’émouvoir. Introverti sur ce genre de démarche, je décide de la faire venir par le biais d’autres employées qui la côtoient. Manque de bol, elle s’est barrée pour la journée. Ce n’est que le dimanche que je peux enfin lui parler et lui offrir un de mes livres, pour qu’elle sache.
La veille avec une amie nous avons élaboré une dédicace qui dirait mes sentiments avec subtilité. Elle me remercie, me fait la bise et me raconte son parcours et mentionne par deux fois qu’elle a un petit ami. Mon cœur est lacéré, je plonge dans l’abîme. Blessure intense ! Par contre dimanche, j’étais « en sandwich » entre Richard Borhinger et Jean François Khan. Borhinger s’amuse avec la masse de gens qui sont là, devant lui, à essayer de parler avec lui, de le prendre en photo…l’attrait de la notoriété, je ne pèse pas grand-chose en face de ça ! Il parle de l’Afrique, un continent qu’il aime infiniment, il parle aussi beaucoup dans son téléphone portable avec un tas de personnes, entre deux signatures. Il est très gentil et à l’écoute. Khan me regarde avec un air bizarre et jette un regard assez méprisant sur mon livre. La fille qui m’a ému s’appelle Lorie, comme la chanteuse, j’avais pris un exemplaire de mon livre pour elle et un autre pour le donner à un écrivain présent le vendredi, Jacques Salomé, qui m’a dit au premier coup d’œil – sans me connaître – « vous avez 15 kilos de colère, 15 kilos d’angoisse et 15 kilos de honte ». J’étais scié ! Ma mère était là et il l’a regardée en lui tendant un de ses livres, ouvert à une page, pour qu’elle lise là en lui précisant « c’est vous ». Il était écrit « professeur de vie, être d’amour ». Elle aussi était vraiment étonnée.
Revenons à dimanche. Là, les gens posent des questions nouvelles, remasterisées THX. « Pourquoi êtes vous mort en 1999 puisque vous êtes là aujourd’hui ? Vous êtes ressuscité ? », Sans commentaire…
Je prépare une dédicace pour Richard Borhinger, car je veux lui offrir mon livre, pendant que les haut-parleurs égrènent la liste des écrivains exposants. J’y glisse, comme pour Lorie, ma carte de visite. J’attends le moment propice, puis je me lève et vais vers lui. « Excusez moi monsieur Borhinger (il se retourne et me fixe avec étonnement), voilà je suis là à côté de vous pour mon premier livre, je voudrais vous l’offrir » lui dis je avec respect. Il le prend « Ah, tu es un amour » me répond t il en souriant avec un regard surpris et affectueux. Je lisais de la gentillesse dans ses yeux et de l’attention. Il feuillette rapidement, le ferme et le rouvre d’un coup et dit « génial, merci mon grand » en voyant ma carte. Il met mon livre avec ses affaires et recommence ses dédicaces. Durant l’attente un photographe professionnel accepte sur ma demande d’immortaliser cette journée, puis mon voisin va répondre à un journaliste radio, auquel je sollicite la même attention. Il m’a promis de revenir mais je ne l’ai jamais revu… C’est dur de se vendre quand les gens vous stigmatisent très vite. Borhinger se lève pour aller aux toilettes du café d’à côté. Il passe derrière moi et me fait une accolade amicale, ses deux mains posées sur mes épaules. « Bonne chance mon pote, ne te laisse pas décourager, fonce ! » me dit il en passant. Je souris et oublie l’espace d’un instant, le désenchantement ressenti avec Lorie. Une heure avant la fermeture du salon, Borhinger part prendre son train pour Paris. Il range mon livre dans sa valise, je ne quitte pas la scène des yeux. Il se lève pour partir, mais avant de quitter le stand, il prend son dernier ouvrage, écrit une dédicace et… surprise ! Il me l’offre « Tiens mon pote ». Je suis très ému en prenant son livre « C’est bien ce que tu fais, continues d’écrire, c’est comme ça que tu te feras entendre et que tes ailes pousseront ». Il part. Lorie aussi semble être partie, sans me donner son nom de famille. Il pleut, nous allons partir et c’est la fin de cette aventure très spéciale de la Comédie du Livre. Cela me rend nostalgique.
Nice post. I learn something more challenging on different blogs everyday. It will always be stimulating to read content from other writers and practice a little something from their store. I?fd prefer to use some with the content on my blog whether yo¡Â
The one what exactly you need to help be considered is an age of eighteen several years or even elderly, British isles citizenship along with project connected with some sort. You are able to access only L80 and just as much as L1000 for as long as you would like to. Make application for a cash loan, and usually, there is a revenue put in the account inside your akun with an hours. Try it for catastrophe motor vehicle or even family members car repairs, a fabulous costs you experienced erased, capital a special nights around town or simply a weekend trip. Quite a few people maintain profit in source, according his or her self the fact that ¡®just in case¡¯ peace of mind. bruiseviolet.net » http:bruiseviolet.net