textes de soutiens d’amis etc… !
1 sept 2012 par vincent
(pour Archimandrite ténébreux, publié le 30 Avril 2012)
Il n'a pas encore trente ans et déjà plusieurs ouvrages à son actif. Rares sont ceux qui peuvent se prévaloir à cet âge d'avoir produit des contes, des nouvelles et même un scénario ! Manifestement, Vincent Blénet ne perd pas son temps . Ce jeune auteur a résolument le sens du verbe. Sous sa plume, les mots s'emballent, ils tombent crus, sans détour ou nimbés d'une pudeur exquise. Vincent Blénet joue volontiers des contrastes qui s'épanouissent en de véritables feux d'artifices linguistiques. A longueur de pages, l'humour le dispute au sérieux, le comique au tragique, l'outrance à la finesse. Nul ne s'étonnera que ses écrits gagnent à être lus à haute voix. S'il écrit, ce n'est pas pour plaire mais par nécessité. Sans jamais céder au conformisme littéraire si répandu de nos jours. Dans le « Journal d'un Archimandrite », ne déclare-t-il pas sans ambages : « La disgrâce est à la mode » ?
Mais c'est dans l'art de la mise en scène qu'excelle Vincent Blénet. Véritable morceau d'anthologie, le « discours de Marilyn Manson » dans « Ad Vitam Aeternam » est à cet égard exemplaire. Ce fameux discours prend vite les allures d'un prêche passionné. A l'instar des dieux antiques, tel Zeus « au regard pénétrant », Marilyn « au regard ténébreux » s'avance solennellement. Rien n'échappe évidemment à ce regard tout intérieur, « ténébreux » pour ceux-là seuls qui se croient dans la lumière. D'emblée, le mot d'ordre est d'ailleurs lancé : « Vivez vos vies ! » Ainsi s'ouvre le procès en bonne et due forme d'une société corrompue dont la condamnation est pourtant inséparable d'une révélation : « Ce qui est n'est pas ce que l'on croit ». Avec une intuition décidément remarquable, Vincent Blénet retrouve ainsi le sens originel de ce mot « apocalypse » qui lui est si cher, à savoir moins celui de « catastrophe » que de « révélation ».
Comment ne pas être enfin confondu par l'aisance avec laquelle il fait cohabiter dans ses écrits les personnages les plus inattendus : une grand-mère heavy metal et une religieuse de la charité, de sordides home boys et de pures jeunes filles, des anges secourables et des artistes aussi provocants qu'Eminem ou Ozzy Osbourne ? Sans parler des lieux géographiques tellement éclectiques où il transporte son lecteur, des Etats-Unis au Vatican, en passant par Nice et Montpellier, des hôtels luxueux, une association de bienfaisance ou le jardin d'un cimetière…
Qui en douterait ? Une immense fraîcheur se dégage d'une œuvre foisonnante et pleine de promesses. A ne pas manquer !
Jean Marie Zanga
Il y a chez Vincent Blénet un peu de Don Quichotte ou de Lancelot du Lac. Lui aussi cherche son Graal ou son Etoile. De Lancelot il a cette recherche de pureté, de Don Quichotte il a cette volonté d'aller vers l'idéal. Pourtant son chemin a plus été bordé de cactus que de roses. Son adolescence saccagée par des médecins inhumains l'a conduit à une sensibilité exacerbée dans ses rapports aux autres. Il se projette dans des scenarii enthousiastes où apparaissent de célèbres acteurs américains qu'il voudrait approcher, il vénère un chanteur "gothique" à l'extrême dont il voudrait être l'ami. Cette obsession de reconnaissance se heurte, hélas, au mur infranchissable des normes établies. Ses espérances n'ont d'égales que ses désespoirs. Ses textes portent tous ses paradoxes et leur lecture ne peut pas laisser indifférent. Une grande force jaillit de ses lignes et laisse voir une détermination désespérée à gagner sa place dans un monde qui, pour l'instant, ne lui fait pas de cadeaux. On ne peut que saluer sa démarche et souhaiter sa réussite.
Mireille Herrmann
Vincent BLÉNET est un metteur en scène. Metteur en scène de sa propre vie et aussi de ses fictions fantasmatiques inspirées par la musique de Marilyn Manson, par son admiration pour Dita Von Teese et par son désir d’un monde plus vrai, plus beau, plus authentique.
De livre en livre, nous retrouvons ses personnages de prédilection qu’il fait évoluer jusqu’à nous donner l’illusion que nous faisons partie de leur entourage.
Dans cet ouvrage, Archimandrite ténébreux, le lecteur est transporté du Sud de la France aux États-Unis ou au Vatican, avec des incursions Dans un couvent dominicain où la peinture magnifie la croyance des fidèles, un cimetière empreint d’ésotérisme en quête de vérité, une œuvre caritative « Le Fourneau Économique », où une religieuse se bat pour que les gens ne désespèrent pas et continuent à vivre. C’est précisément ce personnage de sœur Rachel qui fait écho à celui de Vincent Blénet : ils veulent tous deux sauver l’humanité malgré la dureté de la société pour ceux qui sont « différents ».
L’auteur fait habilement se superposer la fiction et le cinéma Leonardo DiCaprio devient un interlocuteur de choix pour incarner l’un de ses personnages destiné à nous emmener vers une certaine Rédemption…
Un mélange réussi de rêves, de doutes et d’espoirs. Une recherche en perpétuelle évolution.
La Compagnie Littéraire
(préface de Chroniques des Ténèbres, publié en Février 2010)
Philosophie sans fioritures et psychologie à l’état brut. Voilà ce que ce livre vous propose Quand Vincent Blénet me demanda de rédiger la préface de ce troisième ouvrage, j’acceptai immédiatement. L’auteur, je le connaissais. Les textes, je les connaissais. Les relations entre l’auteur et ses textes, je les connaissais aussi. Ce ne pouvait qu’être simple. Quelle naïveté ! Malgré un environnement de travail optimal, cela ne venait pas. C’est finalement l’arrière-train par terre, le dos contre le flanc d’un escalator, en gare de Lyon, que je pus donner forme à mes idées. En retrait, et dans un posture inattendue. Comme l’auteur et comme ses textes. Car oui, le texte est l’auteur, l’auteur est le texte. L’auteur est aussi le personnage principal, le narrateur. Et chez Vincent Blénet, le narrateur, le personnage, le texte, dans son fond et dans sa forme, tous sont chaque fois en retrait, quelque part à l’extérieur de mon monde et du vôtre.
Il ne m’appartient pas de présenter l’auteur. Je laisserai sa grand-mère, Madame Hélène Blénet, vous parler de lui en quelques lignes : Vincent écrit depuis plus de 11 ans. Dans tous ses écrits, vous découvrirez un être sensible, écorché par la vie, sa vie. Dans tous ses textes Vincent exprime l’angoisse, la peur, la crainte de vivre qui lui font parler constamment de la mort – qui lui semble très enviable. Les cimetières sont ses lieux préférés,, il aimerait être mort pour « vivre » en paix. Ainsi ses douleurs, ses échecs ne seraient plus présents, puisqu’il ne serait plus là pour les subir. Ils évoquent les blessures et les absences douloureuses, d’un père, mais aussi des amours déchus, rejetés et inoubliables, donnant une blessure inguérissable. Des années scolaires chaotiques, amères, donnent aujourd’hui un homme empli de la crainte de ne plus pouvoir écrire, sa passion, et ne jamais pouvoir aimer, faire confiance et ainsi connaître l’affection, l’écoute et cette complicité qui le ferait vivre pleinement avec une jeune fille. Froidement il dit « j’ai honte d’être vivant : je me sens rejeté, jugé, moqué d’être ce que je suis » En effet, Vincent Blénet nous offre ici maintes occasions de voyager à l’intérieur d’une personnalité définie en premier lieu par la souffrance, et en conséquence et en second lieu, par le doute, par la solitude, par la peur.
Chaque texte est une autobiographie, mi-réelle, mi-rêvée. En tous les personnages principaux, si divers soient-ils de nature – un chanteur gothique, un père écarté, un terroriste, un condamné à mort, un ange, un vampire, une mendiante… – se retrouvent les mêmes caractéristiques, qui sont aussi plus ou moins celles de l’auteur. Une place dans la société, due à la naissance ou aux circonstances, qui le condamne à n’être approché qu’avec prudence. Une position d’observateur. Une triste amertume face aux travers du genre humain. Une grande sensibilité envers les faibles, sensibilité tirée de la compassion – au sens étymologique : souffrir avec – qu’offre celui qui connaît le désespoir. Une grande sensibilité aussi, très touchante et pleine d’un respect inégalé, envers les femmes. Je vous incite à particulièrement prêter attention à Pierre Fairfax, le personnage de Repent Day, point de rencontre entre trois mondes à première vue inconciliables : le christianisme, le gothisme et l’islam. Car comme vous pourrez le découvrir, l’univers de Vincent Blénet est imprégné de mysticisme, de gothisme, de religion. On y parle de Dieu comme créateur, donc responsable de la vie, sujet d’interrogation cher à l’auteur. De Dieu aussi comme point d’appui des extrémismes religieux. De Dieu enfin comme symbole ultime de l’espoir et de la beauté de l’humanité. Le gothisme quant à lui renvoie le lecteur à la notion de monde marginal, mystérieux et incompris, mais pas dénué de sensibilité.
C’est dans un style déroutant que Vincent Blénet nous livre ses récits : syntaxe inégale, vocabulaire tantôt recherché, tantôt vulgaire. D’aucuns ont pu interpréter cela comme un manque d’habileté dans l’écriture. Comme ils ne connaissent pas l’auteur ! Certes, celui-ci n’a pas collectionné les diplômes académiques. Mais, tandis que d’autres choisissent systématiquement la tournure la plus flatteuse à l’oreille, Vincent Blénet choisit la plus adaptée : belle écriture pour les beaux sentiments, écriture violente pour les moments de tempête intérieure, écriture désordonnée pour les passages où le personnage se sent perdu, écriture saccadée ou interminable pour transcrire un flot de pensées incontrôlables. De nombreux écrivains ont pour métier de se voiler derrière les phrases. L’auteur existe mais se fait discret. L’écriture est un stratagème pour apprivoiser et ordonner ses pensées. La pensée est un stratagème pour apprivoiser et ordonner son ressenti. Vincent Blénet, lui, crie ses phrases. Vous ne les lisez pas, vous les entendez. Comme il les pense. Où plutôt comme il les ressent. L’écriture ici réussit à transcrire le flot du ressenti, avec très peu de lissage. Cet ouvrage vous bousculera.
Angéline Huguenin
(article d'une journaliste pour la sortie de à fleur de peau, le 14 Janvier 2009)
Un mélange d’émotions humaines qui jonglent entre le réel et la fiction, écrites sous formes de textes romancés ou de théâtre. Résultat de nombreuses émotions ressenties, anecdotes et expériences vécues par Vincent ces dix dernières années, cet écorché vif, pour qui la vie n’a pas toujours été simple, nous livre ses rêves et ses désirs. Face à des situations difficiles, des connexions sociales parfois insoutenables, se trouvant dans l’impasse d’une vie qu’il estime chaotique, cet auteur se réfugie dans l’écriture et se soulage. Il peut ainsi faire passer son opinion par le récit de ses expériences douloureuses pour montrer au monde qui il est. Un monde qu’il estime plein de contradictions entre la vie et la destruction d’une société décadente.
Extrait d’une interview de Chloé Petitjean
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