lettre à ma mère !
23 juil 2015 par vincent
MA TRES CHERE MAMAN
Ce soir je suis à bout, je ne sais comment te révéler mon mal être si incessant, je rédige cette lettre avant d’en finir et d’appeler le Passeur afin qu’il me délivre des enclaves de la vie si sadique. Lorsque mamy nous a quittée, je n’ai pas eu conscience de son départ, j’ai beau revendiqué ma croyance dans mes textes mais là avec le temps qui use tout je me vois le regret de déclarer que je ne crois absolument pas à mes retrouvailles avec elle. Sa mort m’a ravagé et accentuée l’attrait à toucher la perdition de mon âme, j’ai flirté avec les démons et j’ai vécu dans leurs dogmes. Leurs violences, je l’ai respiré jours après jours, minutes par minutes. Cela m’a fait perdre la raison et m’a foutu dans les fantasmes des sales nazis psychiatriques avec cette clinique satanique.
Etre dans ce circuit schématique, seul ceux qui ont valsés avec cette doctrine effrayante peuvent comprendre mes psaumes enragés. L’enfer existe pour moi car je l’ai tutoyé à chaque instant, vivre en tant que damné m’as appris à voir la vraie nature des gens. Tous me font gerber avec leurs règles à la con, ils se compliquent trop dans les préceptes de l’humanité à tel point qu’ils me blâment d’être la créature que j’incarne. Cependant c’est eux qui m’ont formatés dans ma disgrâce, si je me hait d’une fureur sans précédent c’est qu’ils se sont torchés sur mon innocence déjà violée et incendiée au napalm. Tout ça pour avoir voulu exister à ma façon, même ta famille me fait des inquisitions pour avoir fait l’offense d’être dans leur putain d’arbre généalogique minable, ce que je m’en moque éperdument.
Ma naissance est pour moi la plus grande faute que j’ai commise, papa me hait, mamy a vécu mes excès, je t’empêche de vivre ta vie amplement mérité. Les gens m’ont toujours affichés que je n’étais jamais le bienvenue en aucune façon, c’est pour ça qu’ils se sont permis tous ces lynchages collectif. Déjà au collège les gremlins étaient tous solidaires afin de m’infliger des souffrances terribles qui m’ont guidés vers la négation des Psaumes et autres défiances aux Cieux, je comprends pourquoi Lucifer a misé sur mon cadavre, je lui savoure les papilles. Si j’ai récurrement relaté un statut de martyr en vain, c’est que j’ai subis mes douleurs dans l’extrême solitude avec aucune compassion de personne. J’ai très longtemps cru que Dieu voulait me voir bouffé par mes traumatismes afin de me punir d’exister, ainsi que de venger tous les gens. Certains m’ont reproché de répondre lorsqu’ils m’agressaient mentalement et physiquement, j’ai toujours du être content de me faire battre au point qu’ils ont alertés les nazis pour m’interner parce que un jour j’ai dit « arréttez de me frapper », tu comprendras qu’une balle dans ma tronche de l’enfer n’est qu’un luxe que je dérobe.
Les enfermements psys, la violence subit par les autres, la différence meurtrière et mes projets avortés d’emblé par le cirque des moutons esclaves, ça fait pas mal. Pour les étrangers je suis un sale schizo, pour les orientaux des banlieues je suis une salope obèse, pour les Artistes et autres instances je suis un minable raté qui doit se faire souiller, pour papa je suis une erreur – d’ailleurs ma naissance est une honte que je respire tout le temps – et si il pouvait ressusciter, je lui ferais le don de me trancher les veines et de gicler ma cervelle dans ses chiottes. Tous les jours je songe au bonheur d’en finir et d’éjaculer mon sang sur mes ennemis plongés dans la masse contemporaine, je sens la mort et je crois qu’il n’y a aucune personne qui puisse me piffer. Je ne suis rien, même un estronc a beaucoup plus de valeurs estimables. Souvent on se demande pourquoi et comment je fais pour me détester autant, je réponds que je suis un esclave raté, mon père a éjaculé le mauvais sperme et qu’il s’est formé dans ton utérus par accident. Je suis aussi la prostituée des psys qui me brandissent mes peurs ainsi que l’enfermement afin d’aiguailler leurs soirées fades et glacées. Je suis également le réceptacle de toute la gerbe humaine, c’est normal que je sois laid et repoussant mais surtout débile. J’ai compris que la noirceur m’est palpable parce que je n’ai droit à rien, donc tous les cauchemars des gens me sont impliqués dans mon âme, je suis un pur produit de la défaillance et me foutre une balle dans ma sale tête est un acte de salubrité publique.
Les gens m’ont tellement déformés au sein des confiances que par leurs fautes j’ai souillé la plus innocente et la plus pure magnifique création de Dieu, il s’agit de ma tendre amie Coralie. Elle avait une véritable confiance en moi et elle m’aimait pour de vrai, j’ai salit quelque chose de beau par la putain de méfiance éduquée par ces enculés de gens. Coralie avait toujours l’envie de me serrer très fort dans ses bras et cela me sauvait l’espace d’une seconde où le temps s’arrêtait et je touchais les nuages du Royaume, c’était si beau mais j’ai tout perdu. Coralie me manque atrocement et ses « je t’aime fort mon ami » me hante furieusement. Cependant lorsque j’allume ma télé et que je capte qu’on valide les caprices superficiels des gremlins bling bling alors que face à mes labeurs on me diffame de maladie mentale, qu’on m’interdit les sentiers créatifs avec mes influences Artistiques, ça me glace les veines. Papa n’aimait pas mon travail et il avait le soutient de la norme, je n’ai qu’à me taillader la gueule devant mon miroir qui me reflète ma disgrâce existentielle, de toute façon je suis une âme périmée et je symbolise une chandelle à bout de souffle. Lorsque je vais voir mes amis du Temple bar, j’aimerais les impressionner avec mes cantiques littéraire « fais tes écritures et bat toi pour ce que tu crois » m’a avoué Touch, ça m’a motivé.
Comment veut tu que j’y crois quand mamy et toi vous m’offrez à moi et à David des pass backstage « meet and greet » afin que je rencontre Ozzy Osbourne – qui m’émeut fortement et qui est une image paternelle désirée – et qu’on m’interdit l’accès parce qu’on nous avaient indiqués dans l’erreur. Voilà, je t’explique l’ensemble : j’arrive à Paris assoiffé et mort de faim, David et moi allons chercher les pass en RER durant toute l’après midi en plein milieux des grèves SNCF. On appelle à 16h30, on nous dit de venir à Bercy à 20h parce que la rencontre est prévu à 23h, il y a 17 fans qui ont casqués aussi pour cette rencontre avec Ozzy. David et moi nous pressons de nous préparer il est 19h30, l’insomnie de plus de 48h que j’ai subis ne m’aide pas, le stress non plus d’ailleurs. On arrive à 20h épuisés par tout ce circuit on demande où faut il rentrer pour avoir l’accès vers Ozzy, et bien c’est un Non catégorique voire méprisant qu’on nous jette au visage. Il m’est formellement ordonné de foutre le camp et de ne pas faire d’esclandre, mamy s’est privée de 900 euros pour moi afin que je remette mon 8ème livre à Ozzy en vrai et lui dire qu’il est un sacré papa avec ses enfants ainsi qu’une belle image paternelle substitutive pour le sale cadavre que j’incarne. Le staff essaye de nous expulser avec David, c’est tout juste si on avait pas les lacrymaux dans la tronche « la rencontre est déjà passée, vous n’avez rien à faire ici, on s’en moque que vous veniez de loin partez » me dit le staff. Je m’égosille à expliquer tout mon travail fait et aussi leur montrer mes 8 livres « c’est ma chair, ma sueur et mon sang, j’ai travaillé longtemps pour ça » répétais je devant des robots intransigeants et dès que je leurs explique que ma grand-mère a payé leurs organisme la somme demandé de 900 euros pour avoir la rencontre vendue par leur site avec Ozzy « c’est pas notre problème, vous aurez rien et on garde vos 900 euros, partez sans faire de scandales » me disaient ils. Es ce qu’un être humain normal aurait eu ce traitement, Non !
Alors voilà, je préfère appuyer sur la détente de mon flingue pour torcher toutes mes frayeurs matérialisées. Finit les sales nazis avec leurs foutues camisoles chimiques de force et leurs putain de clinique comme menaces, finit d’être le torche cul des gens, finit de salir la famille et l’image de mon père, finit d’être un rebu chaotique, finit la honte, finit les mensonges, finit les refus face à mes écritures, finit d’être un pion sous enclave etc… je me libère !