recueil de poèmes ésotériques « Patris » !
30 oct 2015 par vincent
Préface de Frère Emmanuel !
Il est des hommes dont l’orgueil consiste à penser que l’expérience de l’autre est aussi la leur. C’est comme moi disent-ils. Mais est-ce comme eux ? Certes, une matrice émotionnelle, celle des peurs, des joies, des souffrances ou des deuils est commune aux hommes, un langage commun existe au-delà des mots, mais la réalité n’est-elle pas unique, irréductible à celui qui la vit parce que chaque être est unique. Je ne serai jamais l’autre et ce qu’il ressent lui est propre, à lui, seul, rien qu’à lui. Mais bien souvent, au lieu de creuser le mystère de l’autre, je le réduis d’une superbe violente à ce que je suis, signe en réalité de la paresse et du peu d’attention que je lui accorde.
D’une distance livresque narcissique, le lecteur se cherche dans la lecture d’un roman, il attend qu’on parle de lui alors même que ce n’est pas de lui que l’on parle, mais d’un autre. Non, ce n’est pas comme toi, et toi, tu es seul, seul dans ton monde, dans tes émotions, dans ta souffrance, comme celui qui t’écrit. Ce préambule est nécessaire parce que j’affirme que Vincent Blénet est Vincent Blénet. Ce n’est pas moi, ce n’est pas le lecteur de ce livre. Ce n’est pas non plus Marilyn, ce musicien chanteur qu’il affectionne avec frénésie. On ne peut comprendre Monsieur Blénet que d’aucuns d’un verbe affectueux nomment l’archimandrite, à partir de soi. Monsieur Blénet est un homme singulier et il n’y en a pas d’autres comme lui. J’ai eu le privilège de le rencontrer. Son langage est unique, son cœur, son corps, sa respiration, sa peau, ses cheveux, ses frayeurs, tout cela n’appartient qu’à lui, des questions essentielles aux questions existentielles.
Voulez-vous connaître Monsieur Blénet ? Il vous faut donc entrer dans son univers, vous laisser saisir par ses mots, les distorsions violentes où le vulgaire côtoie le sacré, où les récurrences vont jusqu’à l’obsession, où les fantasmagories célestes s’allient au monde sublunaire décapant et mortifère, mais où la poésie qu’il manie avec une profondeur rare transperce soudain son univers pour laisser découvrir un monde que nul n’avait alors soupçonné. Pourquoi vouloir connaître Monsieur Blénet ? Parce que c’est un homme et qu’il a un secret propre, tout comme chacun de nous. Ce secret dévoile un monde infini, surprenant, inattendu, celui d’une humanité capable de tout, capable de rien. Vincent Blénet est un homme céleste. Il n’est pas un ange, mais il les aime, sans doute parce qu’il aspire à les rejoindre et à vivre comme eux. Il rêve d’un corps libéré de la servitude de la bouffe et de la transpiration. Vincent Blénet est un homme du Moyen-Âge car il est une question qu’il n’omet jamais de se poser, celle du salut. Suis-je damné ? Irai-je en enfer ? Suis-je condamné à être le régal sadique de Lucifer et de ses acolytes ? Un oui encre chacune des pages de ses nouvelles, inquiet, révolté, angoissé.
Si l’aventure d’une ironie souvent tendre permet d’oublier un instant la question, elle ressurgit avec sa réponse amère et violente. L’espérance est la grande absente dans la vie de Monsieur Blénet. La foi, il l’a. Il l’affirme, et même s’il vitupère contre l’acidité mordante d’un Dieu lointain, indifférent ou pervers, il croit en Dieu de toute son âme. Mais l’espérance ? C’est une autre affaire. Pourquoi n’espère-t-il plus ? Parce qu’il a connu la nuit, la nuit noire où il n’y a pas une étoile, pas la moindre poussière de soleil, rien, un simple néant ouvert sur un Cri sourd et noir que nul n’entend et ne peut voir. Si l’enfer est un monde de feu habité par les âmes perdues, Vincent Blénet nous ouvre à une autre représentation, celle de l’atmosphère de murs étriqués et resserrés, composite de molécules chimiques oppressantes et aliénantes.
Celui qui y a goûté le poison est condamné, plus encore que l’héroïnomane, à les ingurgiter chaque jour de sa vie. Pas d’échappatoire. Plus d’échappatoire. Dans cet univers, l’espérance est revêtue de noir. Et c’est cela aussi l’homme. Mais est-il vraiment sans espérance ? J’affirme pouvoir dire que s’il l’est souvent il ne l’est pas toujours, et malgré son expérience. J’affirme aussi croire que Monsieur Blénet est un homme qui me précèdera au Royaume. À chacun sa foi. La mienne est celle-là. Je ne suis pas inquiet, mais lui l’est, et il ne peut que l’être. Je l’ai compris. Pour autant, voudrais-je qu’il soit comme moi ? Non car Monsieur Blénet est Monsieur Blénet, et il n’y en a pas d’autre comme lui. Il nous montre que l’humanité est sans frontières, infinie, surprenante, insaisissable. Mais elle n’est jamais sans ressources. Lire Monsieur Blénet, c’est les découvrir.
Défier l’enfer
Confident des fidèles
Messager aux chandelles,
Fidèle à l’hymne de la Vierge
Je lui transmets l’humble cierge.
Mon cœur se chrysalide pour cette fille
Mon âme immortelle prie son évangile,
Pour Elle j’offrirai les roses d’Eden
Celles qui demeurent dans la vallée des sept pêchés cachées sur les plaines.
Mes émotions m’aident à traverser l’enfer, mes ailes frôlent la brulure des monts de flammes
Cette bénédiction transcende le crachat incendiaire des damnés par les yeux d’une femme,
Je meurs car elle s’épanouit dans l’ivresse de Dante
Je saigne en silence dans les prières face à l’attente.
Ma Foi symbolise l’éloge de mes deuils
Ma solitude immortelle prêche le ballet de mes entrailles,
Ma conscience fade orchestre mes funérailles
Ma tâche céleste nourrit la chronologique bataille.
Détroit
Au cœur des ténèbres je murmure ma prière
L’Apocalypse m’insuffle les psaumes urbains de mon écriture,
Face à l’ennemi je revendique mon emblème
Foutue cour de Salem qui rejette mon baptême.
Selon le prêtre à l’église nous sommes frères
Durant les Angélus paroissiales on oublie les fusillades meurtrières,
Forgés dans la fatalité nous sommes les enfants du destin
Soudés dans la précarité les jeunes ne sont plus saints.
La rage d’exister à 8 Miles comme rappeur est carnassière
Les circonstances de reconnaissances sur scène m’exhortent à déchainer les enfers,
Mes arguments féroces naissent de l’éclipse d’un père
Sa fuite prouve ce que je suis par mon vocabulaire.
Les espoirs déchus accouchent notre violence Biblique dans l’écriture
Mes ailes déployées dans les flammes de l’enfer ressentent la brûlure,
Voici qu’un prophète va unifier les blessures de cette Jérusalem
Persécuteurs et 8 Miles le prêcheur déploie ses ailes il se nomme Eminem.
Communions
Dans les excès nous exultons nos prières
Par cette frénésie enivrante nous traquons le sens d’être,
Nous sommes les déchus des poésies archaïques
Les prêcheurs de ces sonnets orchestrent nos tourments Bibliques.
Les Archanges des enfers déploient leurs ailes et prophétisent l’Apocalypse avec grâce
En ce siècle fade nous suivons le récital de nos pêchés avec insouciances,
Les Archanges des enfers enflamment ces silences de circonstances avec éloquence
Par leurs Foi et face à nous ces Archanges prient contre le sceau de l’ignorance.
Nous existons et traversons dans les deuils
Les flammes des immortelles damnations sont à notre seuil,
Faute de fastes notre alphabet est composé par la violence
Les privilèges damnés nous ont forgés dans la sentence.
Seigneur Christ je meurs de mes défuntes prières à travers l’enfer
Seigneur Christ nous sommes les vampires damnés isolés méditant dans nos cimetières,
Seigneur Christ c’est à travers ces festivités que nous traçons notre ère
Seigneur Christ je ressuscite dans la Jérusalem de Dante à travers ces concerts.
Cantiques de l’Apocalypse
Archange des enfers je guette ces nations précaires en conflit séculaire
Les Séraphins s’évertuent dans le salut des prières,
Ma conscience immortelle conteste les joies de Lucifer
Ces massacres déshonorent la Genèse et déversent les larmes du père.
Dante ne cesse de clamer le cantique de l’éternelle rébellion
Tous mes frères Archanges chanteront la grâce du céleste Pardon,
Toutes capitulations des cieux sont pures hérétiques négations
Archange des enfers je guide les damnés vers la Divine Communion.
Ma Foi enflammée rebute les hosties funestes de Belfast
Mon récital attrayant est bercé par les guitares incendiaires du Hellfest,
Les confessions des mortels dévoilent la dualité elles l’attestent
Dans le silence glacé des psaumes oubliés je prêche la Foi de nos Mythes.
Archange des enfers face à la Sainte croix par la fougue de mon âme suicidaire
Je cracherai les Saintes Ecritures à la face de Lucifer,
L’Apocalypse sera ma prière sulfureuse et la Bible sera ma bannière
Ce ballet death métal enflammera les cieux encore mais gravera la fierté de mes frères.
Le feu dans les cieux
La fille brisa mon cœur immortel
La fille se moqua des pleurs de la chapelle,
Les siècles défilent et ma Foi me semble inutile
Ma rage contre la fille se fait de plus belle.
Archange Gothique je sillonne les enfers pour lever une armée
Les Cimetières regorgent de ceux qu’on a oubliés,
Par la Foi de ma condoléance je déchaîne le soulèvement des Damnés
Révoltés nous protestons l’Absolution sous la frénésie des guitares enflammées.
Archange des vampires damnés je prie pour que la douleur s’éteigne
Les tavernes Goths dissimulent ma tourmente qui saigne,
La fille disgracia le parfum des Jonquilles du Jardin d’Eden
J’orchestre le chant des damnés à chaque éclipse de lune.
En l’honneur de la fille je déposerai les fleurs du blasphème
Du fond des enfers mes yeux archaïques pleurent cette fille de Jérusalem,
Dans les flammes de l’Amsterdam de Dante les damnés clament mon défunt requiem
Cette brûlure éternelle où la souffrance ne cesse forgera la nature de mon baptême.
Hellgate
Dans l’Amsterdam Gothique repose la franchise de la Foi
Les mortels ne voient guère les cierges où Dieu prêcha,
Les Séraphins des enfers chantent les vertus de l’Alpha et de l’Omega
Ce cimetière millénaire dresse le buffet du céleste Repas.
Prions à l’Amsterdam Gothique où la douleur trépasse
Buvons autour du Père le Pardon du Saint Calice,
Devant les tombes sous les crucifix les vampires damnés se confessent
Les Séraphins des enfers brandissent les chandelles face à la méfiance de la descendance.
Dans l’Amsterdam Gothique les âmes arrivent à bon port
Dans l’Amsterdam Gothique le prêtre doit composer une messe des morts,
Dans l’Amsterdam Gothique personne pour endosser vos torts
Dans l’Amsterdam Gothique les Séraphins death métal enflammeront les psaumes encore.
Le Baptiste a prêché les frontières
La Sainte Vierge Marie nous expose sa plaie sanguinaire,
Les Archanges des enfers déploient leurs ailes death métal brandissant la Sainte bannière
Le Christ déplore notre nature et récite des prières.
La voix des absents
Archange Damné je meurs à travers mes émotions romantiques
Les Psaumes deviennent poisons Chaotiques,
Les Cieux s’embrasèrent et Dieu ne pu apaiser ma dépression archaïque
Les Séraphins blasphémèrent cette fille en guise de pure politique.
Par attrait de l’excès je m’isole à travers l’enfer et me divertis dans les flammes
Désirs suicidaires la brûlure sur mes ailes immortelles est un charme,
Le Baptiste du haut des Cieux prie pour atténuer mes larmes
L’éternité sans cette fille enflamme les clochers de Jérusalem.
Dante se moque de ma douleur et provoque l’Apocalypse qui cache ma tristesse
J’annonce les hostilités et déchaîne les enfers peu importe si la fille se blesse,
Puisse Dieu comprendre son messager méprisé et prêcher la clémence
Archange Damné mes pleurs résonnent telle une ivresse vengeresse.
L’enfer est muet aussi je survis dans l’éternelle guerre
Par patriotisme les Séraphins s’évertuent dans les prières,
Par jeu fade je contemple les infidèles à la messe de l’église narguer le Père
Etre immortel je n’ai plus d’espoirs et c’est dans le death métal qu’est ma prière.
Le Requiem de la disgrâce
Témoin de l’éternité je contemple l’océan de vos pêchés
L’enfer est devenu votre jouet,
Les légions de prêtres désabusés ont capitulés
Le Baptiste ne cesse de prêcher la Rédemption malgré vos soufflets.
La distorsion de ce siècle déchu a déshonorée la nouvelle génération
Les chants de Dante ont consumés votre raison,
La Saint Vierge Marie prie lorsqu’on fleurit les tombes de vos noms
Archanges des enfers nous dansons au cœur de ces Armageddon.
Les troubadours jonglent et crachent leurs flammes
Les Séraphins death métal enflamment les guitares afin de prêcher les Saints Psaumes,
Les exorcistes traquent l’enfer pour venger les souffrances endurées par leurs dames
Les vagues effrénées des vampires damnés au Hellfest nous charment.
Témoins de l’éternité nous fixons le ballet des âmes aux enfers
Les deuils paradent et écoutent les Angélus des Saints aux Cimetières,
Dans l’Apocalypse nous préservons le rythme Rédempteur de nos prières
Les poètes ont déclinés l’invitation les Archanges du ghetto Dracula déplorent cette ère.
La prière des damnés
L’hiver je quitte les plaines d’Eden pour répandre la commémoration sanctifiée
Loin des Cieux je survis par la Foi missionné,
Archanges du ghetto Dracula aux cœurs décomposés
Nous bénissons la Sainte Résurrection sous les flammes de nos guitares effrénées.
La fille aimée nourrit nos remords et condoléances
Séduite par Dante la fille est en laisse,
Archanges du ghetto Dracula nous ressassons leurs fades promesses
Prostituée de la Genèse et créature des blessures la fille nous glace.
Archanges du ghetto Dracula nous sommes les méprisés des fastes
Nous prions en silence la disgrâce subite par les légions d’exorcistes,
Le Baptiste avait pourtant guidé les Repentis vers le Christ
La nouvelle ère a suicidée les vertus prophétiques des archaïques Artistes.
Archanges du ghetto Dracula nos escapades dans l’Eden nous charment
La chronologie déchue n’a guère estompée la Sainteté du Christianisme,
Les témoignages des Saints aident les prêtres à brandir l’étendard du salut comme arme
Archanges du ghetto Dracula la purification du Hellfest a son charisme.
Le banquet de Cana
La Résurrection des Damnés est déclarée face à ce repas sacré
Dante s’est étouffé dans sa vanité,
Les réconciliations du Père sont au Buffet
Archange du ghetto Dracula l’absence de la jolie fille de nacre reste mon éternel regret.
Les exorcistes restent sur l’offensive
L’Archange Saint Michel brandit avec Foi devant l’ennemi son éternel glaive,
Les mortels se consument au sein de leurs Paradis new wave
Les légions de Dieu par des prières Rédemptrices s’élèvent.
En ce jour de grâce les Cieux sont en effervescences
Les Séraphins des enfers bénissent le défilé des âmes en opulences,
Archanges du ghetto Dracula nous enflammons nos guitares pour tuer la souffrance
Les Cimetières suivent la frénésie de la Sainte danse.
En ce jour de Pardon les déchus sont conviés au Buffet
Les troupes de l’enfer désertent notre seuil désabusées,
Les prières de la Sainte Vierge Marie sont exaucées
Archange du ghetto Dracula j’embrasse l’excès du Hellfest pleurant la fille oubliée.
Le sonnet de l’enfer
Mon immortalité n’a aucun sens sans elle
Cette jolie fille de nacre hante mes prières à la chapelle,
Archange des enfers qui tremble pour cette douce mortelle
Etre de l’éternité qui par cette fille devient âme fragile.
Les circonstances ont éclipsés la céleste raison
Archange des enfers le visage de cette fille est mon addiction,
Les exorcistes se cachent dans les dogmes Politiques de la négation
Archange des enfers je survis dans l’attrait de l’Armageddon.
Les Cieux traversent les siècles grâce à l’héritage des Saintes Ecritures
Les vampires damnés sont victimes de brûlures identitaires,
Archanges des enfers nous condamnons les vertus de l’actuelle culture
Les tourmentés cherchent refuge dans l’ésotérique architecture.
L’Archange Saint Michel ne cesse de lutter en faveur des abandonnés
Les troubadours se cherchent et suffoquent dans les excès,
Etre immortel je sillonne l’enfer en pleurs le cœur brisé
Témoin de l’éternité je contemple les flammes muet.
Chant de l’hérésie
Archange damné je m’isole avec jouissances dans les flammes de l’enfer
La folie m’empare l’esprit et mon cœur brûle par elle dans ces prières,
Indigne des Cieux je me lacère au fil de cette éternité suicidaire
Condamné d’être je flirte dans l’abnégation afin de leur plaire.
Les tourments sont l’attrait du temps et ils me crucifient telle une dame
Dante se divertit à travers mon immortalité infâme,
Archange damné je fuis hors des cieux car je symbolise blasphèmes
Abandonné par Dieu je fais Pénitences au cœur de cette décadente Jérusalem.
Les flammes autour de mon entité expriment mon absence de pitié
Au cœur des enfers je danse totalement exalté au sein de mon innocence violé,
J’effraye le Baptiste car la violence vengeresse est mon alphabet
La brûlure de l’agonie traversant mon être châtie bien ce céleste jouet usagé.
Archange damné je jouis par le Hellfest d’une Sainte death métal purification
Témoin céleste de l’éternité j’affirme que les émotions sont pures désolations,
La Bible des mortels chasse l’affection telle le poison
Archange damné châtié en enfer où l’agonie me ronge le suicide est bénédiction.
La confession des oubliés
Archange des ténèbres je prêche les vertus de l’Apocalypse à mon confesseur le Rider
La fille brisa mon cœur et l’inonda de mes pleurs,
L’enfer n’est pas assez vaste pour dissimuler mes archaïques douleurs
Témoin de l’éternité isolé dans les flammes je fleuris celles qui fondent mon cimetière.
Les soldats de l’enfer sont tenaces durant l’Apocalypse
Le ballet des clochers s’active et les lieutenants de l’Archange Michel s’éclipsent,
La danse funeste des anges trépassés sont les larmes de Marie à la Sainte messe
Les Séraphins orchestrent les prières de la victoire céleste en cadence.
Archange des enfers je fixe les vampires damnés dans la magnificence de la damnation
Les charmes de Dante m’entrainant dans les flammes sont résolutions,
Exulter la folie qui m’emprisonne me venge de cette génération
Errer dans la vallée de la mort vacciné des pièges émotifs est saintes convictions.
Aux côtés de Saint Michel j’expulse l’ennemi hors d’Eden espérant y passer
Isolé de la jolie fille je ressasse cette dépression par précarité,
La confusion dévore ma conscience de l’éternité et ma Foi m’a sacrifiée
Archange des enfers cette fille m’a tué et son ignorance m’a forgé en âme damné.
La céleste disgrâce
Archange du ghetto Dracula je prie pour chaque âme traversée après les funérailles
Les enfers sont surpeuplés car les joies de la nature humaine sont failles,
Saint Pierre est épuisé par ce trafic d’âmes inlassables où ses nerfs déraillent
Le Baptiste enchaîne les bénédictions et sermons salvateurs sans qu’il baille.
Dante s’émerveille lorsque les mortels succombent dans l’attrait du pêcher
La Sainte Vierge Marie s’évertue à prier pour absoudre les excès,
Archange du ghetto Dracula j’entends la confusion des vampires damnés
Les mortels n’entendent guère le rythme de nos guitares enflammées.
Les Artistes death métal chassent les tricheries sociales et hurlent les Chaos au Hellfest
Dieu l’enfer est palpable car les exorcistes sont muselés en ce siècle par l’Antéchrist,
Archanges du ghetto Dracula nous traquons l’hérésie des prêcheurs fondamentalistes
La disgrâce est à la mode et la désolation remplace la prière dans les mots du Baptiste.
Les blasphèmes sont routines et nous observons ce cancer muet dans nos chapelles
La fille hante mon éternité et ma Foi me dévaste car son affection s’est fait la belle,
Archange du ghetto Dracula j’essaye de survivre à travers l’exaltation death métal
Les clochers des Cieux résonnent nous allons toujours prêter serment pour Elle.
Hortense
Depuis l’éternité mon âme est de glace
Les rachetés du Christ ont méprisés le Saint Sacrifice,
Dante approvisionne les pulsions pécheresses
Archange Gothique la négation est mon ivresse salvatrice.
Au cœur des flammes éternelles je m’inflige pénitence réformatrice
La fille observée dans l’église enflamme ma romance,
Sa douceur nacrée et cheveux d’or avec regard intense bouleversent la sentence
Son parfum traque mon immortelle et archaïque conscience.
Les règles de la distance me consument avec violence
Son absence me pousse à m’enivrer dans la démence,
Cette fille déstabilise les siècles traversés par son indifférence
Messager de Dieu à cause d’elle je néglige les confesses.
Oublier cette fille me plonge au cœur de l’attrait des excès par défiance
Les cimetières et le death métal me procurent l’indolence,
Les vampires damnés sont chassés de ce siècle par la faute de la moderne instance
Fade est le Pardon des Ancêtres face à l’opulence hérétique de cette danse.
L’inconnue du tramway
Elle respire l’indolence
Elle fragilise mon ancestrale innocence,
Près d’elle mes ailes frissonnent face à sa grâce
Je meurs consumé par son silence.
J’observe sa douce magnificence à travers mes yeux archaïques
L’immortalité ne m’a pas sauvée des larmes romantiques,
Traverser l’enfer m’aide à négliger la céleste politique
Damné par ces siècles déformés je m’exulte dans la culture Gothique.
Etreindre cette douce fille nacrée est ma prière sacrée
Le rejet des croyances Bibliques font de moi le blasphémé,
Dans l’église les Cantiques sont récités par des désenchantés
La noblesse des sentiments est écrasée par la luxure imposée.
Archange death métal je pleure la fille désirée par abnégation
Le Baptiste s’évertue à prêcher la Sainte rédemption,
Les vampires damnés se recueillent dans les cimetières en communion
Le Christianisme et l’athéisme constant mettent cette fille et moi en opposition.
Le reflet de la tourmente
Son visage fragile hante ma conscience
Ses yeux me plongent au sein de ma faiblesse,
Tous désirs à son égard seraient pures et célestes offenses
Les siècles traversés trahissent ma souffrance.
Le deuil de mes émotions millénaires assèche mes larmes
Le requiem de la négation me charme,
Archange des ténèbres l’enfer a son charisme
Proie de l’existence je m’exulte dans une forme de blasphème.
Dante souffle son poison récurent sur cette ère
Le Saint Pardon est souillé par de fades prières,
Les mortels détournent la Foi par profits et imposent terreur par leurs Rosaires
Archange des ténèbres mon regard archaïque suit la frénésie death métal solitaire.
Les cierges fades consument ma sentence
La fille traque mon immortalité avec éloquence,
Je ne puis fuir face à la Céleste Allégeance
Les clochers résonnent dans le silence et je prie de briser son absence.
Les vestiges de la négation
Pour elle je danse dans les flammes éternelles
Traqué par son attrait d’une douceur sulfureuse je laisse le feu châtier mes ailes,
Isolé dans les ténèbres j’injure l’indécence condamnable des fidèles
Archange Gothique je traverse mon cœur brisé qui pleure la fragilité vénale de cette fille.
Lucifer a beau menacer les Cieux je me prélasse dans le blasphème
Les démons festoient sur les ruines des psaumes de la nouvelle Jérusalem,
Le Baptiste disgracie les déserteurs du céleste Royaume
Pour elle je traverse l’enfer tourmenté par son charme.
L’existence est un néfaste poison
Les mensonges sont à présent la Sainte Religion,
Mes yeux archaïques trahissent la douleur de l’abandon
Lucifer impose ses légions afin d’entendre les clochers résonner en son nom.
Dieu pleure sur la tombe de la Foi souillée pour l’éternité
Les vampires damnés sont jugés et chassés par l’infection de la modernité,
Le Christ dépose des roses funestes face aux siècles hérétiques annoncés
Archange Gothique dans l’omni méfiance je sombre pour elle dans les excès.
Pour elle
Pour cette fille j’ignore nos célestes clochers et je danse à travers les flammes
L’enfer est assez vaste pour dissimuler mes archaïques larmes,
Les prêtres relayent au fil des siècles l’héritage des Psaumes
Les vampires damnés subissent la honte pour divertir les blasphèmes.
Les exorcistes chassent l’adversaire
Les troubadours négligent les prières,
Les Cieux portent le deuil de cette ère
La Sainte Vierge Marie déplore la Foi fade des mortels au seuil de la mort.
Dieu observe la décadence de la Genèse avec désolation
Dante alimente le nihilisme des mortels pour déchainer la rébellion,
Archange death métal les guitares enflammées bercent cette furieuse abnégation
Les prédateurs dandys sont les instigateurs de nos trahisons.
Les cimetières regorgent des proies de l’existence
Hanté par cette fille j’embrasse les vertiges de l’innocence,
Son visage de nacre sera l’ultime vestige émotionnel au sein de ma conscience
Les regrets de l’éternité orchestrent les fades promesses par défiance.
La croyance déchue
L’hérésie est cadencée par les voix de l’enfer
Le Pardon est une offrande sacrée par la prière,
La Faucheuse collecte à la fin du sablier les insouciants depuis des millénaires
Archange damné je frôle l’Apocalypse par attraits suicidaire.
Les festivals immergent les mortels dans les illusions
Les blasphèmes sont les violons symphoniques de la négation,
Les églises sont désertées par la faute des nouvelles générations
La Foi se fane à travers l’opulence des modernes poisons.
Archange damné au cœur brisé je me moque de la futile rébellion des athés
Le Christ suit la frénésie de ce funeste ballet désemparé,
Le Baptiste est essoufflé dans sa lutte contre la vanité
Dieu porte le deuil avec regret de la Genèse violée.
Les cimetières reflètent l’ivresse existentielle anarchiste
Les démons exploitent avec saveur le commerce des dogmes réformateur Vaticanistes,
Les exclus se réfugient dans l’attrait incendiaire du Hellfest
Les pêcheurs multiples narguent sans cesse les exorcistes.
L’invitation déclinée
La saveur de la Communion dans l’Etat de grâce actuel est un dogme glacée
Les évangiles résonnent fades dans le cœur des mortels telle une dictée,
La consonance des clochers masque cette fille tant aimée
Archange death métal je ne cesse de traquer son reflet à travers le deuil de l’éternité.
Les Psaumes terrassent Lucifer
L’assurance des prédateurs dandys trahissent la luxure,
La solitude croisse au sein des Monastères
Les vampires damnés s’exhortent à défier l’existence dans la frénésie des concerts.
Les blessures sont l’expressionnisme des Artistes
Les Cieux sont l’espérance des exorcistes,
Le Pardon est le Testament du Christ
La rédemption est l’offrande du Baptiste.
Archange death métal je pleure cette fille dans les violons enflammés de la souffrance
Les cimetières dansent par l’ésotérisme en effervescence,
Les enfants prêchent la cruauté avec insolences
La nature des mortels est destructrice par la conformiste défiance.
La Communion bafouée
La Sainte Colombe chasse la féodalité
L’exaltation est plus facile à travers les excès,
La fille brisa la consonance des clochers
Jérusalem porte le deuil du Sacrifice méprisé.
Archange death métal je contemple l’amertume chronologique
Les vampires damnés sont éveillés au sein de l’hérésie politique,
Le Baptiste enchaine les bénédictions archaïques
La fille de l’Etat dissimule le génocide patriotique.
Les émotions trahissent la souffrance
Les Artistes partagent des absences,
Les festivals sulfureux charment les frénésies avec indolence
Les prédateurs dandys traquent la différence afin de blesser l’innocence.
Les Saintes Ecritures sont brulées sur l’autel des blasphèmes
Les démons noient les torturés par le récital des frayeurs révoltés envers les Psaumes,
Dante soumet les mortels à s’égarer du Saint Royaume
L’abandon de la Foi est l’attrait des mortels par simple idéalisme.
La décrépitude des siècles
Les clochers résonnent dans l’ignorance
Les bassesses des mortels ont évangélisés les siècles ivres de disgrâce,
Les démons sont les esclaves des failles par dépendance
Le regret de cette fille de nacre idéalise cette douloureuse substance.
Archange damné je m’exhorte à embrasser la négation
Dieu observe le requiem fataliste avec désolation,
Le Baptiste clame le Pardon face au mépris des générations
Le commerce a infecté la raison de l’Evolution.
Dante inspire l’attrait des mortels pour défier l’origine de la Genèse
La politique est plus répandue dans le cœur des églises,
La magnificence des yeux de la jolie fille de nacre est une saveur exquise
Les promesses de Lucifer envers les mortels attisent leurs convoitises.
Le sang de l’Alliance nouvelle du Rédempteur se décline face à l’exutoire
L’hérésie est vaste dans les voix de l’oratoire,
La trahison de Pâques se reflète dans les blasphèmes du moderne répertoire
Archange damné je pleure cette fille par des cantiques enflammés dans les cimetières.
Célia
Archange damné je traverse l’éternité fade hanté par son absence
La douceur nacrée de cette fille reflète la douloureuse et chronologique résonnance,
Dante a charmé les mortels par le sceau de l’ignorance
Le Baptiste porte le deuil face à l’opulence de l’actuelle disgrâce.
L’excès de vertu terrasse les Saintes Ecritures et divertit l’adversaire frénétique
Archange damné les Cieux sont amertume sans cette fille pour ranimer mon cœur archaïque,
Les dogmes ont chassés la Croyance par attraits politiques
Les mortels ont tout bafoués avec leurs cultures dans l’église où fade sont les cantiques.
Archange damné l’innocence de cette jolie fille brûle le récital de mon requiem
Son silence me dévaste et m’exhorte vers la séduction additive des blasphèmes,
La cruauté des mortels s’est érigée dans la chapelle comme le moderne baptême
Dante souffle le vice dans l’oreille de la fille par défiance envers la nouvelle Jérusalem.
Les Cieux pleurent sur le libre arbitre de la Genèse en proie face à la dégénérescence
Archange damné j’injure avec férocité les lois de l’existence,
La fille se montre courtoise avec réticence
La fille déploie l’alphabet du mensonge et détruit avec invisible indolence.
Les regrets de l’éternité
Chaque siècle traversé est une condoléance
Dieu écoute les célestes violons résonner dans le silence,
La fille charme les écorchés dans la méfiance
Archange Gothique les émotions m’exhorte dans l’attrait de la disgrâce.
Les Cieux porte le deuil face à l’effervescence de la rébellion
L’anéantissement écrase la douleur et porte les refusés vers l’absolution,
Les vampires damnés se valorisent à travers la négation
Les souvenirs traquent et enflamment la raison.
L’enfer est au seuil des vertiges symphoniques
La souffrance consume mes ailes archaïques,
La fille endormie déchaine les death métal cantiques
Archange Gothique je respire l’absence par pure politique.
L’Apocalypse se reflète à travers ces gestes précaires
La fidélité subsiste grâce à des mensonges amers,
Les intérêts des fidèles trahissent leurs fades prières
Archange Gothique je savoure l’alphabet des flammes millénaires.
Freestyle de l’Assomption
Archange Gothique ma souffrance serait une Céleste offrande du Père
Les divagations Vaticanistes endoctrinent la cadence des prières,
Les Roses d’Eden fanent devant le moderne répertoire
Les prédateurs dandys traquent inlassablement la faiblesse en guise d’exutoire.
Etreindre cette jolie fille entre mes ailes est ma douloureuse addiction
La délivrance s’exprime à travers la musique de ses poumons,
Les guitares enflammés reflètent les deuils et déchaine la négation
Les clochers cadencés traversent les siècles et défient la médisance des générations.
La Sainte Vierge Marie écoute les violons de sa tristesse
Le Baptiste est à court de mots face à la nature pécheresse,
Dante insuffle les mortels par délicatesses
La fille obéit à la disgrâce avec bassesses.
L’hypocrisie règne au sein des aristocrates psaumes
La douce voix de la fille résonne à travers le Céleste Royaume,
Le Christ contemple avec regret l’héritage de la Nouvelle Jérusalem
Les festivals death métal exultent les blessures et divertit les blasphèmes.
Son regard
Archange damné je meurs à travers la fille par quintessence
Les battements de son cœur résonnent en mon archaïque conscience,
La douceur de cette fille embrase l’éternel solstice
Traverser les siècles enflammés n’est que poussière devant son absence.
L’Apocalypse se transmet dans la Reddition
L’enfer est muet par la Résurrection,
La Sainte Vierge Marie pleure l’émergence de la capitulation
Les Cieux se révèlent au cœur des bas-fonds.
Les jonquilles d’Eden sont inodores face à elle
Les clochers cadencés résonnent son visage dans les chapelles,
Ses cheveux et sa peau trahissent ma souffrance immortelle
Son visage embrasse mes célestes séquelles.
Archange damné je ne respire que par blasphème
Le désir sulfureux d’étreindre cette fille est mon requiem,
L’indolence de la fille ravive les éternelles flammes
Les excès face à son absence attraient ce Baptême.
La frénésie addictive
Les vampires damnés sont traqués par l’excessive opulence
La précarité est méprisée par la constance,
La nouvelle ère se prélasse au sein des offenses
La jolie fille tant aimée reflète les violons de ma faiblesse.
L’enfant égarée défie incessamment les blasphèmes
Le Baptiste peine à prêcher la Délivrance face aux modernes requiem,
La fille inonde les remords à travers mes archaïques larmes
Les Vaticanistes trahissent l’héritage des Psaumes.
La déliquescence est la symphonie des athées
Les chasseurs traquent l’innocence pour exister,
Les guitares enflammées ravivent les refusés
La Sainte à travers sa bravoure a déposé le Soufflet.
Le cadenceur déchaine la frénésie avec insolence
L’immortalité se traverse au cœur de l’effervescence,
L’enfant égarée écoute les cantiques avec prudence
Etreindre la fille tant aimée est une céleste magnificence.
Marion
L’éternité résonne fade sans sa douce présence
Cette jolie fille de nacre fragilise mon ancestrale conscience,
La pureté de ses yeux ravage la chronologique délicatesse
Cette fille enflamme les clochers de Jérusalem avec constance.
La douceur de cette fille enivre l’omniprésent ballet de l’opulence
Sa voix est une céleste et addictive consonance,
Son délicat visage défraye l’immortalité avec insolence
Le désir d’entendre les battements de son cœur apaise les violons de ma tristesse.
Les Cieux enragent face à son abyssale absence
Les death métal cantiques expriment sa réticence,
La beauté de son cœur m’est refusée telle une offense
Le sourire de cette fille me procure la céleste indolence.
Cette jolie fille fragile terrasse l’enfer avec effervescence
Traverser les siècles au sein de son cœur est pure magnificence,
L’océan de ses yeux plonge mon éternité dans la Grâce
L’affection de cette fille est le divin vestige de la quintessence.
La fille de la bastille
Fille de la Renaissance,
Ma destinée devint sentence.
Déjà dans l’enfance : l’obéissance,
Où l’emblème familial dictait ma captivité.
Libère moi Ô Seigneur Christ,
Car j’aspire à vivre libre.
Hors des heures et des castes,
Délivre-moi Prêcheur Ressuscité,
De ces évangiles machistes.
Prisonnière, mon refuge demeure prières.
Pendant les guerres, je traverse les prés emplis de fleurs.
Nos époux sont des buveurs, des tricheurs,
Des menteurs, mais surtout des pêcheurs.
Au cœur des roses, je pleure sous leur senteur.
Mon âme de Femme s’enflamme.
Libère moi Ô Seigneur Christ,
Car j’aspire à vivre libre.
Hors des heures et des castes,
Délivre-moi Prêcheur Ressuscité,
De ces évangiles machistes.
Les mondanités sont nos obligées.
Nous sommes conviées
D’assister nos époux à se défier.
Quand le monde va-t-il muer ?
Quel sort nous sera réservé ?
Toutes opinions et pensées nous sont refusées.
Toutes réflexions nous sont ôtées.
Toutes actions nous sont blâmées.
Nous, créatures blasphémées, sommes désemparées.
Si nous pouvions nous opposer,
La fatalité nous serait épargnée.
Nous pourrions former une stratégique armée,
Réservées seulement, nous ne devons qu’enfanter.
Libère moi Ô Seigneur Christ,
Car j’aspire à vivre libre.
Hors des heures et des castes,
Délivre-moi Prêcheur Ressuscité,
De ces évangiles machistes.
Les tambours défilent,
Les révoltés ont éveillé la Bastille.
Peuples assoiffés
Viennent tout voler
Avant de brûler.
La liberté Apocalyptique décime
Les vieux dogmes politiques.
Sainte Vierge Marie,
Protège l’innocence effrayée.
Marie mère de Dieu, souviens toi
De nos murmures confinés
Dans les cierges des oubliés.
Ceux de 1789, aux visages déclinés.
Libère moi Ô Seigneur Christ,
Car j’aspire à vivre libre.
Hors des heures et des castes,
Délivre-moi Prêcheur Ressuscité,
De ces évangiles machistes.
La valse
Festivités orchestrent cette Divine soirée,
Les convives sont émerveillés et les fastes guident ce ballet.
Je vais guetter celui qui va augmenter la fréquence de mes émotions,
Je vais traquer cette douce bénédiction,
Je vais arpenter cette féroce sensation.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
Je chasserai la désolation,
Je chérirai cet abandon.
Je bénirai cette révélation,
J’arborerai l’élévation.
Je scanderai l’absolution
Par l’abnégation des réputations,
Puisse le prêtre avoir prié pour mes confessions.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
Puis vint un beau chevalier,
Dans la noblesse il m’offre cette valse.
Notre danse est une ivresse,
Notre pudeur est une politesse.
Je m’enivre de ce sonnet
Qui abjure mon passé tourmenté.
Le charisme de mon cavalier
M’exhorte vers les psaumes de l’immortalité instantanée.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
De grâce ne cessez guère cette valse.
Seigneur entendez ma prière,
Ce prince a sauvé mon âme.
Son élégance est son charme.
Poursuivons cette valse,
Au cœur de ce silence Sacré, plein d’éloquence.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
L’orchestre cesse notre cadence salvatrice,
Je fixe les yeux de ce prince
Qui reflètent une éminence par ma présence.
Dans toute l’éternité fragmentée,
Torturée et décomposée,
Nous nous sommes trouvés.
Nos cœurs unissent les deux amants,
Entrelacés, nous capturons l’instant.
Les siècles peuvent briser notre temps,
Nous traversons ce doux printemps.
L’Archimandrite ténébreux : Vincent Blénet !
Postface à la poétique du Hollandais volant
Malheur que de vouloir castrer la poésie dans un commentaire qui ne peut atteindre la plénitude de l’image choisie. La poésie est un univers à part dont la densité est infinie Elle ne supporte pas l’arrêt sur image. Ces poèmes sont poèmes car justement, Ils disent bien plus qu’on ne saurait en dire. Malheureux donc le commentateur qui voudrait les enfermer dans ses dires, comme s’ils voulaient prendre la main sur eux.
Ces poèmes sont trop grands, trop beaux, Ils nous plongent dans les veines d’un homme. Avec eux on circule jusqu’au battement de son cœur, jusqu’au souffle enivré et souffrant de son âme, jusqu’à l’hésitation, la peur, l’émotion. Je les lis et les relis, j’y vois la profondeur des mots, leurs invocations, Mon commentaire ? Que je retiens mon souffle en les lisant, que je me retiens de déglutir. J’y vois les visages de l’intérieur, Le poète parle avec les yeux de son cœur. C’est là où la poésie de Vincent tranche d’avec ses nouvelles.
Fr. Emmanuel
« À l’origine, on était de gros menteurs, mais on n’avait nul mentor. Fedayin, je l’ai lu dans la presse féminine. Je devine qu’on rêvait déjà d’ailleurs, qu’il y avait mille senteurs sublimes. L’appétit vient avec la famine »
Extrait de « Tant le ciel était sombre » de Benjamin Biolay.
Ps : « Beaucoup de chrétiens, catholiques ou fondamentalistes fustigent ou condamnent Marilyn et sa musique comme sataniste. Il apparait toutefois qu’un cercle d’amis catholiques et dominicains pour la plupart aime cette musique et ce qu’elle véhicule et exprime. Tout simplement ils pressentent en Marilyn une soif d’absolu et une quête Authentique de vérité. Ce qu’il semble crier et vomir c’est obscurantisme et l’hypocrisie d’un monde qui l’a blessé. Donc il existe bel et bien des personnes bienveillantes et toutes tournées vers la vérité et surtout le non jugement qui aiment Marilyn pour lui même inconditionnellement et qui lui offre leur amitié et admiration. Ils soutiendront et défendront la quête profonde de MARILYN de tout leur cœur et seront prêts a s’engager d’une manière ou une autre pour dire que Marilyn n’est surtout pas un sataniste…pourquoi pas en allant jusqu’à rencontrer le Pape François On ne voit bien qu’avec le cœur dit le petit Prince de St Exupery »
Catherine Meylan
« Le Hollandais Volant » (édition « La Compagnie Littéraire »)nouvel ouvrage disponible pour les fêtes de fin d’année 2015 !