Dieu que l’immortalité m’est une torture carcérale… Errer au sein des Damnés où les Malédictions orchestrent les fadaises mélodiques des tourmentés. Prier ne sert à aucun ici bas, l’enfer n’est que la Justice appliquée pour le Fautif de la Genèse établie par le Créateur. Pas de convenances, pas d’échappatoire, pas de Salut, seul la l’Impôt dogmatique ne s’applique ici bas. Dans le ballet des Châtiments aux flammes chorégraphiques, je ne suis qu’un maître d’hôtel accompagné de ses majordomes avides de prendre ma place. Ici bas, je reste seul face à moi-même dans cette prison de Feu évangéliste…
Depuis ma chute d’éden, je n’ai cessé de tricher avec les Règlements Célestes, par les défiances envers le Créateur éternel. Franchir les Portes du Royaume – scrupuleusement gardées par Saint Pierre – m’est davantage un caprice stratégique afin de retrouver mes anciens Frères Messagers et croire que le temps s’arrête sur des consonnes de sérénités. Oui j’admets refuser l’avancement nécessaire de ce qui doit évoluer, j’aime rester sur mes acquis de conforts sans jamais me remettre en questionnements. Dieu qu’il est doux ce refus de mûrir, combien j’aime encore jouer sur divers tableau schizophréniques en snobant mes choix et mes responsabilités. Demeurer mon propre Règlement, mon propre Sacre de Feu divers soient ils… Je suis le Roi sans être le méritant de mes privilèges Immunitaires ésotériques. Lorsque le Père ose regarder mon terrain de jeu enflammé, j’aime lui rappeler qu’il m’a livré en pâture à la Fatalité. J’aime lui rappeler que le patriarche a abandonné son enfant, qu’il a trahit son propre Bescherelle d’Amour et de confiance. J’aime jouer avec ce que la haine me nourrit, quitte à en être bouffé de l’Âme. Dieu m’observe lui sourire en lui récitant l’alphabet de la négation ultime, oh oui Père j’aime tant te mettre dans l’embarras lorsque tu orchestre les ballets lapidaires de Chronos. Aimes tu voir Celui que tu as vendu aux sorcières maudites des Fatalités ?! Moi j’aime quand je te déconcerte….
J’arpente les abbayes au son des clochers cadencé de prières fades dictées par dogmatisme intransigeant et non par conviction de Foi ardente. J’observe les moines réciter les verbes de la Création céleste sans sourciller une syllabe de travers, mais point de pleurs véritable ne s’échappent de leurs cantiques. Il est d’une similarité frappante lorsque je sillonne les églises où les fidèles simulent la connexion au Royaume, ils me déconcerte lorsque je les dévisage, à travers mes yeux de braises illuminés, se croire convaincu d’une connivence et d’une influence décisive sur le déroulement de la Fatalité chronologique dans les calendriers du Créateur. Dieu ne puis écouter nos propres complaintes d’immortalités… Afin d’oublier celle qui fragilisa mon coeur, je suis allé tyranniser mes propres légions de fantassins démoniaques au rythme des vagues de feu symphonique, là où les châtiments ne se mesure qu’à dose de cuillère d’éternité des blessures intemporelles. Lors des batailles évangéliques où les Armées du Père tentent de contenir l’ivresse rageuse de mes Tentateurs pernicieux du Royaume Céleste, je déverse les excès de mes propres blasphèmes à travers le génocide Wagnérien de mes Armées rebelles aux conjugaisons du Ressuscité. Je hurle vivement dans la fureur qui fait mon éloge de terreur à travers les Millénaires tous ces psaumes charnels dont les Cieux me refuse auprès de cette fille et me condamne à ne pouvoir partager la froideur isolé des siècles incandescents près de sa douceur attrayante. Elle traque mes sentiments d’éternité, j’en souffre amèrement et cela me pousse davantage dans un requiem de Défiance blasphématoire envers le Père… Mais Dieu, ce que cette fille est jolie, j’en déploie gracieusement mes ailes de Feu avec chorégraphie Tchékovienne dès que je contemple son sourire parfumé d’innocence et ses yeux de rubis où l’indolence purifie tous les Pêchers et autres Fautes que j’ai commise sur l’addition des pamphlets qui me sont attribués. L’enfer n’est qu’attrayant à celui qui y perd l’innocence de son cœur, un cœur ouvert aux pleurs sur celle dont elle ignore qu’elle aguerrit le plus discret, mais le plus difficile des Cœur dans toute la Hiérarchie évangélique. Mes larmes baptisent son être d’un Amour pure et sans fin et il n’y a que pour elle que je maîtriserai et musellerai mes colères éponymes, je ferai cela parce que je l’Aime de tout mon être. Même mon Titre de Perditions enflammées ne vaut rien comparé à son absence auprès de moi.
Errer au milieux de mes terres de Chaos où les flammes des Châtiments conjuguent cette solitude déconcertante qui m’emprisonne à pleurer le doux visage de cette fille, m’est impossible afin poursuivre les incandescentes besognes satanique dont la Fatalité m’incombe de facturer sur chaque âmes disgracieuse du Pécher. Il en est de même lorsque le baptiseur des déchus – à l’apparence d’un squelette enflammé et vêtu d’un vétuste suaire – nous prêche les versets lucifériens sur la chute vertigineuse du Paradis éternel, pourtant bien nécessaire à la stabilité de mon Royaume, les fantassins pernicieux défilent tour à tour dans les feux de blasphèmes d’appartenances sous un Requiem frénétique d’excès à l’idée de renverser l’ordre Divin. Durant le ballet cadencé des clochers enflammés, au sein des chapelles chaotiques les lieutenants de la Perdition hurlent dans l’agonie des Innocents l’ésotérisme luciférien entourés de flammes, mes yeux de braises sataniques approuvent la messe de la négation avant que j’exhorte mes soldats à décimer toute pureté sanctifié par la Rédemption immortelle. L’opéra de Tentateurs exultant le crime contre mes Frères Messagers rythme le va et vient des clochers en feu, c’est là qu’intérieurement une part de moi sanglote pour chaque Anges terrassés. Observer le déclin d’un déploiement d’ailes nacrées, ne me mets pas exactement en effervescences, et pourtant je me dois d’être soumis à cette froideur de Jugement et au déni de compassion afin de pouvoir survivre parmi les Traîtres dans ce cadastre emplie de barbaries évangéliques. Le Tavernier des Refusés doit y être incontesté pour ne guère déchanter face à ses tenanciers. En vérité, mon âme restait secrètement auprès de la fille. Elle, mortelle de Jézabel caché au sein des conformismes. Elle qui utilise ses charmes redoutables pour commercer des ustensiles précaires et autres produits lucratifs. Pourrait elle se douter que pour un seul de ses sourire – en réponse à la déclaration sulfureuse que mon coeur lui orchestre par d’invisibles proses symphoniques inspirées du Cantique des Cantiques, je lui offrirait mon Trône, je renoncerai à braver les frontières des Jurisprudences du Père immortel et Créateur de toute existence. Pour son indolence je renonce à l’insolence évangélistes infinie. Elle est toutes les raisons pour embrasser la Vie, que je consentirai sans résistance à courber l’échine face au Créateur. Je lui prêterai Serment d’allégeance pour l’éternité toute entière. J’atteste promptement Être le Roi des flammes de l’enfer éternel, je me renonce à porter ma Couronne juste pour offrir la rose d’Éden de l’éternelle Absolution, convoité depuis la fin des Âges, afin d’effleurer son coeur Humain si fragile. Dieu, oh Créateur, oh Père, si l’Alphabet de tes verbes sur l’amour sont le Mantra de ton église, alors oui je renonce à m’imposer au Royaume des Cieux pour avoir la grâce de traverser les millénaires à côté de celle qui trouble mes Révoltes enflammées sur l’ensemble de tes plaines Vertueuses.
Chronos ne cesse de parfumer son Sablier intemporel d’amertumes et de cynismes dans les tourments dépressif d’une solitude carcérale qui est mienne. Combien j’enrage alors envers Dieu, ce maudit Paternel qui ne conjugue ses récitals éducatifs qu’avec désolations et froideurs abyssales des Limbes désertiques et sans espérance. Il m’a fallut des éternités sans réponses face à l’Abandon glacé d’un Père, dont le modèle d’exemplarité fut indispensable afin d’orchestrer la valses d’âmes au sein du Royaume. Depuis à chaque décès, après que le Marionnettiste ai déjoué et dépouillé sa victime organique, j’observe mes fantassins se ruer férocement sur la viande fraîche laissé par Dieu. En effet, nous récupérons les indésirables dommages du Père, ce dernier ne tient pas à contaminer sa Jardinerie élitiste et donc Il se donne bonne conscience en nourrissant mes Soldats, eux sont sur le qui vives pour élaborer des tricheries stratégiques afin de souiller les prairies d’Eden avec voracité carnassière. C’est alors que mes yeux de braises fixent méditatifs les chanceux qui sont accueillis en opulence au Royaume d’Eden, sous les Angélus et Rosaires de Bénédictions. Je vois mes Frères Séraphins orchestrer harpes, violons et trompettes sous la lyrique prière mélodique des Messagers Angéliques. Le Baptiste scande à l’infini les Sacrements Fraternels, transcendé dans sa prédication prosée, et pourtant qu’en sait il de la Fraternité ?… J’ai l’audace effronté de pouvoir affirmer que les Cantiques sont Dogmes, et que les Dogmes sont esclavagismes. Nous tous Archanges, Séraphins ou Anges déchus sommes les pions du mensonge, un mensonge orchestré et mis en scène par la roublardise arrogante du Créateur. Ce même Créateur qui jongle entre la duplicité des émotions afin de châtier et damner Toutes les Vies qui ennuient sa candeur baroque qui entretient sa manne sur nos conséquences, parfois logiques. Voici pour certaines de ces questions je me suis opposé à son discours restrictif et schizophrénique. Depuis ma longue chute et ces éternités de solitudes dans un Anti-Royaume de flammes damnatoires, j’élabore mon Manifeste de Rébellions, tel un Testament libérateur sur la Vie sans complainte d’un propriétaire fou acariâtre qui détruit tous les jouets qu’il conçoit. J’aspire à délivrer mes Frères des chaînes barbares de son Alphabet négationniste.
Au lever des Soleils, l’Affrontement des tranchées ésotérico-évangéliques fait rage aux Portes des Cieux. Tel un Général, j’orchestre chaque ruses et chaque stratège afin de franchir le seuil d’Eden et imposer ma bannière de Rébellions ecclésiastes au milieux du précieux Jardin, ce même Jardin qui m’a coûter la chute abyssale vers les tourments de la solitude enflammée. Je veux marquer du Sceau Hérétique des Refusés du Marionnettiste, des jouets volontairement négligés et abandonnés par un enfant arrogant et boulimique d’Orgueils sectaristes, Dieu notre Père, mon bourreau, mon tortionnaire, ma douleur. Alors je me regorge de tous ces siècles isolé dans l’agonie à poser inlassablement la sempiternelle Question : « POURQUOI ? », sans la moindre murmure de réponse à mes deuils émotionnels. Caché dans une tranché, pendant que des Séraphins chantent et joue les trompettes des avancées purificatrices afin d’entonner un hymne exorciste, par le biais des Anges soldats du Royaume en effervescence dans l’exécution de mes fantassins Traîtres de la Genèse, cette Maudite Genèse du Père. Ainsi je planifie les attaques et me dresse les ailes de feu déployées, en brandissant mon étendard de Révolte et hurle avec stoïcisme et convictions combatives le Mantra de l’exclusion et de ceux que l’existence détruit. Saint Michel observe mon regard de braise hérétique et bien que nous étions comme les deux alliances de la Fraternité Angélique des Messagers du Royaume, Saint Michel déploie ses ailes à son tour et charge ses troupe vers nous pour nous ensanglanter. Saint Michel me hurle une haine féroce en illuminant ses yeux, mais moi je décrypte que derrière ce regard de tueur, Saint Michel me demande pardon d’obéir aux lois de l’égoïste Créateur. Prêt à être transcendé par le Glaive ésotérique de mon Frère Michel, j’affronte la Fatalité avec élégance suicidaire, je déchaîne les braises de mon regard, déploie mes ailes de feu et récite inlassablement le Mantra des Refusés et de la Rébellion envers le Marionnettiste. Au moment où j’entrevois l’oméga de l’immortalité, Saint Michel détourne son glaive de peu et me pousse à terre discrètement « pardon mon Frère » me soupire t il avec pleurs dans ses verbes. C’est ainsi que j’aperçoit l’intérêt de rester présent au sein du cadastre, damné soit il.
Au cour de mon agonie solitaire à travers les plaines de flammes ésotériques, je repense à cette jolie fille qui hante mes songes et mes prières sans répits. Combien je me meurs de son abyssale absence glacée, cela me frigorifie mes veines. Dieu que l’enfer peut nous ronger et atteindre chacun de nous tous. Ce qu’elle me hante, je suis en manque de pouvoir caresser ses douces courbes attrayantes et fraîches comme la Brise du Jardin Céleste au lever des Soleils. J’aspire à toucher sa peau et sentir les Jonquilles sur ses flamboyants cheveux, l’étreindre tendrement et sillonner de son dos fragile à sa nuque précieuse et délicate, sans oublier de savourer ses lèvres si exquises et de son délicieux décolleté voluptueux. Durant les Batailles guerrières aux Portes des Cieux, son visage accompagne mon Mantra combatif, son érotisme et sa douce candeur m’aide à garder courage pour survivre au sein des conflits évangéliques. Cette fille je l’ai dans la peau, aussi ai-je gravé à la sanguine indélébile son visage sur mon torse là où mon cœur ne bat qu’à travers elle. Si seulement je pouvais user de mes Immunités démoniaques pour tricher sur le cadastre et conjuguer mon être avec elle dans un opéra lyrique des plaisirs charnels et sensuels… Je ne survis au néant éternel que pour elle et l’espoir d’enlacer ses soupirs un jour… Qui sait peut être que mon Frère Michel entend ma détresse et prie pour cette romantique et érotique délivrance à travers cette douce et jolie mortelle, pouvoir tenir avec bienveillance sa vie fragile si courte entre mes mains, ne serait qu’un jour, alors je pourrais enfin retrouver un peu saveur en mon éternité dans les flammes de l’enfer où les Âges traversent les cadastres Bibliques et ainsi crier à Notre Père qui est au Cieux : oui, J’EXISTE et je te survivrai par delà des siècles à subir !!!
Chronos joue de son sablier versatile, le ballet des âmes et les Damnés exultent…