PLAIDOIRIE HÉRÉTIQUE
13 jan 2020 par vincent
La valse des étiquettes tournoie si facilement et si frénétiquement depuis que l’ère du 2.0 est arrivée dans nos chaumières, elle qui s’est infiltrée dans nos portables. C’est très facile de faire un procès et d’accuser celui dont vous allez rejeter en bloc les pensées. Vous avez toujours été partisans du discours établi dans les sondages. Du temps de la seconde guerre mondiale, vous avez dévoilé la terrifiante facette de ce qu’est la nature humaine et ça ne vous a pas trop empêché de dormir lorsque les cadavres se sont multipliés dans les fosses communes, tels des hosties en guise d’allégeance devant la voix féroce du dominant, déjà installé sur le siège du gouvernement de l’époque. Maintenant que l’oppresseur est vaincu, vous avez bien compris que votre vice et votre machiavélisme personnels ne vous seraient d’aucun secours. Alors vous avez courbé l’échine et vous chantez ce que la société d’aujourd’hui, celle du politiquement correct, vous a demandé d’embrasser. Il est d’une évidence qu’en public vous ne montrerez jamais ce qu’il y a dans vos pensées les plus franches. Jamais.
Ce n’est pas la Mode qui fait l’homme, mais c’est l’homme qui créer des modes.
Le jeu des faux-semblants est aussi habile que celui des chaises musicales. Vous êtes si enterrés dans la formalisation étriquée de vos bienséances bien pensantes… Vous êtes si désireux de ne pas effriter la saveur démocratique qui nourrit les illusions idéologiques de votre conscience politique et/ou humaine. Vous êtes incapables d’être aptes à entrevoir que la nature humaine confrontée à la souffrance de l’âme n’est pas compatible avec les étiquettes sociologiques, dont les œillets sont restreints à stigmatiser les émotions dans des cases de pensées politiques aux divers partis. Mais le parfum du mensonge et de l’ambition est un renard affûté. Lui il ne veut pas froisser votre idéalisme aux senteurs de la tolérance et des conventions alter mondialistes. Ce renard s’en torche totalement de la notion du Juste ou du Vicieux. Peu importe s’il est offensant ou vertueux, tout ce qu’il souhaite c’est d’être assis sur le trône de Rois et de récupérer les avantages financiers pour sa propre gueule… S’il peut vous pisser dans la raie, peu importe que la justesse donne raison à l’intrus ou alors condamne le chapardeur illégitime. Le renard vous récitera ce que vous souhaitez entendre et vous approuvera dans vos croisades, quelles qu’elles soient, du moment qu’il vous domine, qu’il prend vos TUNES et qu’il échappe à toute cour d’assises judiciaire ou juridique. Le renard est « chat-bite »….
Ce n’est pas la Mode qui fait l’homme, mais c’est l’homme qui créer des modes.
Parfois, choisir les voix diversifiées de la haine est dû à une indulgence qu’on a trop souvent accordée aux émotions et aux sentiments. Pour haïr il faut avoir déjà aimé. De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas, et régulièrement c’est l’excès de souffrances qui nous attire vers le désir de rancœur extrême. Si vous nourrissez une âme fragile par des gestes bienveillants, des mots confiants et beaucoup de tendresse humaine et sexuelle, vous avez un être humain. Par contre nourrissez un homme effrayé par des coups, des blessures et de la violence. Ajoutez une privation sensorielle et une animosité viscérale, quasi bestiale. Encerclez ce tourmenté dans un cercueil carcéral où il ne peut respirer que du chaos, de la violence et des excès en tous genres. Saupoudrez d’un zeste d’inhumanité négationniste et de blâme permanent, tel une bête de foire qui ne comprend que les crachats acides et destructeurs sur le visage. Vous obtenez une bombe humaine prête à exploiter toute la rage et la haine accumulées dans sa vie qui n’est rien d’autre qu’une mort progressive et sans raison d’être. Si, lorsque vous avez des sentiments et des pensées évasives pour survivre dans l’esclavage infernal qu’est la vie moderne, si on vous bousille chaque parcelle d’espoir que vous recherchez. Il est clair comme de l’eau de roche que la vengeance ainsi que la haine, qu’elle soit raciste, qu’elle soit humaine, qu’elle soit amoureuse, ou même pire, qu’elle soit tout ça à la fois, vous bouffera. Alors n’allez pas vous plaindre de pleurer les victimes et de traverser les rues au milieu de « skinheads » auto proclamés par vos préjugés de biens pensants politiquement corrects à la noix. L’amour est le reflet de la haine et la haine est un triste résultat de l’amour dont les gens ont bafoué la vertu. Aujourd’hui il n’y a que des vertiges de propagande moralisatrice qui inondent les fréquences. Le cœur n’est plus à la question, maintenant il n’y a que des jugements arbitraires et collectifs, tels des troupeaux de brebis grégaires, incapables de faire la différence entre les racines du mal et les douleurs d’une âme blessée…
Souvent on a facilement tendance à blâmer les rats. Pourtant ces petits rongeurs sont condamnés à errer et vivre sous terre. Si ils sont porteurs de toutes infections c’est parce qu’ils doivent leur survie à une existence de ténèbres, reclus dans les égouts et ruisselants, zigzaguant dans les étrons des humains. En gros, si nous choppons des germes infectieux, « à cause des rats » c’est uniquement parce que l’humain est de nature pollueur. L’humain va chier et dégager sa merde crasseuse dans la fosse septique et évidemment les rongeurs n’ont d’autres options que d’y patauger nonchalamment et « éternellement ». En gros voilà comment vous êtes à même de niquer vous-mêmes votre précieuse politiquement correcte philosophie sociétale, à trop gazer les créatures méprisées de vos merdes malsaines (il en est de même avec les coups psychiques et psychologiques de valeurs bien-pensantes) vous accentuez le fossé de sécurité qui était juste à se soucier mais vos égoïsmes n’ont eu jamais assez d’appétits carnassiers. Alors c’est vous et vos préjugés idéalistes, ainsi que vos modes matérialistes capitalistes et élitistes qui seront et sont déjà les seuls & uniques coupables de votre chute. Une chute vertigineuse dont vous avez parfaitement orchestré les rouages.
Ce n’est pas la Mode qui fait l’homme, mais c’est l’homme qui créer des modes.
Les voix électorales ne sont que duperie fumiste, vastes mensonges hypocrites, dont l’objectif n’est autre que d’obtenir un siège de pouvoir et divers privilèges. Quant à la soi disant ‘démocratie’, elle n’est qu’un garde-fou hallucinogène censé rassurer la tyrannie des ignorants. Une majorité de ‘penseurs’ trop focalisés sur leurs egos. Tels des corbeaux dont le fromage étouffe si largement le bec qu’il est aisé pour un renard de ruser par la flatterie abusive et hypocrite afin de dérober le camembert du détenteur acquit de droit légitime.
Tout le monde se cherche ou se recherche à travers une identification, quelques fois un peu trop précise et monotone, voire monochrome. Dans ce jeu des faux-semblants et des étiquettes, la farandole des mensonges et des duperies, des ruses pour masquer la franchise de nos perceptions et ressentis. Désormais tous se perdent et s’égarent dans les méandres de l’excès, des excès qui profitent à l’économie des bars et autres temples de la Mode.
Ce n’est pas la Mode qui fait l’homme, mais c’est l’homme qui créer des modes.
La haine est un pitoyable vestige de l’âme humaine, ce sentiment obscur est malheureusement un réflexe qui ne peut et n’a jamais pu se dissiper au courant des époques écoulées. Le Mal coulera inlassablement dans L’A.D.N de l’humanité et nul ne peut rien y faire, c’est un triste fait qui a été prouvé par l’histoire du monde et des siècles… Et si la haine est une réalité instinctive, l’amour, la confiance, la tendresse, sont devenus des outils pour atteindre la victime à terre… Désormais pour détruire ceux qui ont été les obstacles à autrui, il vous a fallu les aimer afin de mieux les bousiller… Malheureusement c’est une réalité qui a fait ses preuves.