CHATS NOIRS, CHATS BLANCS (l’Enfer-Me-Ment)
26 août 2021 par vincent
Chacun de mes livres représente une étape de ma vie, une traversée dans mon état d’esprit en lien avec les différentes obsessions qui me travaillent, qui me perturbent ou qui hantent mes aspirations et mes inspirations. « Mort Sûre d’Amours » reflète la nostalgie romantique passée, mais aussi l’envie de vivre, de survivre et d’espérer être heureux. Le jeu de mots utilisé est très symbolique de mon parcours, on voit au premier abord la morsure de l’amour et de la vie. Cette morsure blesse, mais également passionne. On pourrait voir en second plan le témoignage des deuils que j’ai traversés et aussi comment l’amour m’a tué trop de fois.
Ensuite la symbolique de ce titre « Mort Sûre d’Amours » fait écho aux nombreuses scarifications que je me suis faite sur mes deux bras en l’espace de ces dix années subies. Lorsque j’ai tailladé mes bras, la signification était une défiance ostentatoire à l’existence, cette vie qui me refuse de vivre. Mais également un tatouage gratuit, une illustration chaotique d’horreur de l’âme où les gens m’ont poussé, poussé dans ce désespoir et cette amertume neurasthénique. J’illustrais de manière effrayante la façon dont les évènements de ma vie ont façonné cette créature qui s’est forgée en moi, zappant l’innocent introverti et effacé que j’étais. Quelque part c’est une manière discrète si je puis dire d’afficher ma réponse vis-à-vis des bourreaux de mon passé et de ceux qui font obstacle à mes émotions.
Je renvoie l’horreur à l’hostilité. Comme une carapace pour faire illusion d’assurance alors que je suis assez égaré dans cette vie moderne qui a toujours l’avantage du nombre, du talion, de : « la loi de la majorité ». Dans un sens mes scarifications sont des morsures de la vie, de ses hauts d’excès et de ses bas. Avec une écriture qui se peint d’épouvante en utilisant la beauté des choses essentielles de la vie à contre-emploi, comme un miroir inversé où ce qui est doux devient marchandise et convoitise de contrebande car sans argent ni mentalité perfide ou machiavélique, il n’y a pas de beauté des choses de la vie.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Il est vrai que j’évolue comme le poisson rouge qui tourne interminablement en rond dans son bocal. Je reconnais que j’ai régulièrement tendance à ‘généraliser’ mes ‘attaques’ dans mes pages. Après, comme je l’ai dit, je tourne en rond constamment dans mes « oubliettes Montpelliéraine », avec les mentalités d’ici et les actions parfois étriquées que la mouvance locale peut faire et me fait réagir, avec mes fragilités d’écorché vif, mon extrême sensibilité trop impulsive et impudique régulièrement dans l’excès et la provocation, tout ceci monopolise mes ressentis et me fait englober l’humanité toute entière dans le même sac. C’est réducteur je l’avoue mais je suis complètement isolé, voire cloîtré dans cette ville sans possibilité (financière et autres) d’aller voir le reste du monde (déjà l’hexagone Français ça serait tiptop) et j’en oublie carrément qu’il y a probablement une vie plus zen ailleurs avec éventuellement une meilleure ouverture d’esprit.
C’est vrai que mon discours est trop souvent cynique et pessimiste. Je le reconnais et je ne m’en suis jamais caché. Pourtant derrière cette tribune offensante et choquante, j’ai en fait le traumatisme psychologique de toutes les chimères de mon passé que j’ai trop longtemps suivies aveuglément comme un mendiant moyenâgeux qui pourrait traverser le bûcher dans l’objectif d’acquérir la modeste pitance périmée jetée par les nobles. Et dans mon cas ce fut les promesses et les rêves chimériques d’une vie virtuelle où lorsque j’écrivais des scénarios j’espérais quitter l’horreur de la scolarité pour devenir réalisateur de films hollywoodiens. Je m’enfermais maladivement dans ces rêves malsains afin de fuir une sombre et chaotique réalité de collèges avec son lot de tabassages gratuits et de harcèlements scolaires, plus les inconvénients qui suivirent, à savoir l’enfermement en asile psychiatrique et le combat que j’ai affronté seul avec mon propre cerveau. J’ai lutté contre mes tocs et mes phobies schizos pendant plus de 20 ans avant de mener une vie à peu près normale, dans une ‘norme respectable’. Aussi lorsque que je m’enfonce dans ce trait de personnage cynique et pessimiste c’est en partie pour m’éloigner de toutes ces fausses espérances maudites qui ont saccagé ma relation père-fils et qui ont pourri pleins de moments dans ma vie, ainsi que d’aggraver mes problèmes psychologiques et psychiatriques. Plus je ‘conditionne’ mon verbe dans le désespoir plus j’applique ce que m’ont inculqué de force les psychiatres, et les faits qui me sont tombés dessus durant tout mon parcours de vie. À savoir « ne crois pas être sauvé ou béni car la réalité c’est que tu dois morfler et il n’y a pas d’amour pour toi ».
D’ailleurs les 4-5 années que j’ai vécues dans mes approches de sociabilisassions (également et surtout pour nourrir la texture de mes livres récents « Gazhell », « Cieux FM », « De Feux et d’Encres » et « 666 Nuances de Braises », toutes ces expériences catastrophiques n’ont pas arrangé ma vision des gens et du monde. Souvent je le fais un peu trop remarquer sur mon profil Facebook en soulignant mon détachement à l’appartenance « humaine ». Je m’explique, dans le sens où si je devais me sentir encore membre des « humains » alors je ne serais pas autant châtié par l’exigence trop arbitraire et restrictive des jeunes femmes qui m’inondent de mots cruels et dégradants sur l’éventuelle possibilité d’amours nocturnes. Ensuite un « humain » quand il s’exprime, rit ou pleure, il n’est pas condamné à ressentir et il n’est pas chassé d’emblée des tribunes pour évoquer sa nature littéraire.
Alors il est vrai que la plupart du temps j’essaie (à travers la provocation et l’excès de mes proses frôlant l’outrage) de montrer une issue possible. J’ai un regard différent du monde et j’essaie avec humilité et modestie de prouver aux gens qui me liraient que la solution ou les faits ne sont jamais définis et prédéfinis. La société a trop tendance à cataloguer les gens, les esprits convergents, voire contradictoires, contestataires et même ceux qui sont exclus des ‘normes’ dans des cases. Des cases d’accusations sociétales et inquisitrices où les membres du club premium peuvent en toute liberté condamner et lapider violemment ceux qui sont sur le banc des accusés sociaux. J’ai remarqué que la société est comme une émission de télé-réalité, ils exhibent les chassés du monde pour les ligoter en public et les savater collectivement sous l’œil dominant des bien-pensants du fashionista establishment INC. Et que les consommateurs emmitouflés dans leurs geôles d’applications téléphoniques pour accumuler des achats compulsifs, se divertissent et puissent s’esclaffer en commun de la sentence faite aux êtres différents d’eux.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Le procès en sorcellerie de Salem, ainsi que leurs chasses aux sorcières, sont devenus l’Entertainment des consommateurs lambda contemporains, et cette tragédie ne fait que s’accentuer encore plus chaque jour. On peut même constater qu’il en est de même avec ceux qui sont fidèles aux doctrines du gouvernement sur la crise sanitaire et ceux qui ne sont pas du même avis et contestent les décisions prises par l’état. On peut ou non être d’avis différents et ne pas condamner, ni juger, ni même encore diffamer les opinions opposées sous peine d’être assimilé aux terroristes et membres de conspiration d’attaque à la patrie. Si les gens sont à l’aise avec la séquestration domiciliée, ou s’étouffer dans le placebo d’un masque, ou encore de suivre niaisement sans réfléchir les informations mainstream diffusants souvent (après ceci reste mon opinion à moi, elle n’invite personne dans mon expression divergente institutionnelle), diffusants des statistiques genre conditionnement par la trouille parano, un bombardement féroce et tsunamique de peurs absolues de tout et de rien afin que les gens ne pensent plus d’eux-mêmes et par eux-mêmes. Comme si les médias disaient « oubliez vos cerveaux puisqu’on pense à votre place, juste absorbez nos paroles et obéissez sans réfléchir ». Toute dictature ou toute secte utilise la peur massive et la fin du monde pour asservir sa congrégation dans le but de faire des esclaves obéissants, flexibles et soumis totalement aux bonnes grâces de celui qui commande ou qui prêche la messe.
Pour ce qui est du personnage vampirique j’ai à titre personnel remarqué que mon subconscient émotionnel dépressif était semblable à ceux des personnages des livres de Anne Rice, notamment Louis de « Entretien avec un Vampire », étouffé par les regrets, désespéré de trouver une paix salvatrice et prisonnier de la nuit sans espoir ni échappatoire, contraint à survivre dans l’enfer de l’immortalité…
J’ai subi beaucoup de deuils successifs ces dernières années, j’en ai un peu allégé ma croyance religieuse (notamment ma grand-mère décédée) et le fait que je ne meurs pas, mais également j’ai vu le monde changer radicalement depuis mes jeunes années 90.
Lorsque je vois l’ampleur des réseaux sociaux, de la mode, des télé-réalités et des convenances qui ont laissé entrer l’hérésie facilement sur le marché populaire. Certaines mœurs auraient défrayé la chronique autrefois mais de nos jours certaines choses sont monnaie courante et je regarde l’évolution se déliter, se décrépir et se dégrader de plus en plus, comme si nous descendions un escalier vers le bas, nivellement par le bas…
Pour moi les jours se répètent et n’en finissent plus, je suis un peu trop conscient d’être empiété dans le reflet du reflet du reflet d’un miroir qui n’a plus d’âme. Quelque part c’est une routine vampirique à l’Anne Rice et je cherche une lumière qui m’est interdite.
Alors pour ce qui est du paradoxe entre le Ciel et l’Enfer, le Bien et le Mal… mon évolution ainsi que mon parcours furent bizutés par l’atrocité des choses qui ont infligé à mon esprit de contredire psychologiquement l’interprétation que mon cerveau doit comprendre des évènements. Si je suis outrancier, impudique etc. en fait ce qui est normal chez vous est impossible chez moi, voire prohibé, inenvisageable à m’accorder. Tout ce qui est horrible pour vous c’est ce que j’ai subi tout le temps, j’ai été trop confronté à l’horreur et au chaos. Je tutoie trop souvent le cauchemardesque et non le rêve ensoleillé.
D’où mon exclusion à « l’humain ». J’ai été très marqué dans mon enfance par le film de Josiane Balasko « ma vie est un enfer », cette œuvre a perturbé ma vision positive du Ciel et a court-circuité la notion d’amour de Dieu à mon égard.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Je perçois la vie et le monde qui m’entoure comme un vaste enfer interminable où je suis incarcéré, et la vue des autres, ces « humains » qui flirtent et qui savourent l’extase sensuelle avec elles. Toute cette vie qui existe et ces artistes qu’on prend en considération, qu’on interviewe et dont on respecte l’ivresse créative, besoin d’exprimer etc. tout cet amour des Cieux pour eux et toute cette indulgence envers eux, pendant que les « normaux » me tyrannisent à chacun de mes pas et décortiquent chacun de mes gestes pour me blâmer inlassablement. Les autres, les gens, ces « humains » je les vois comme des privilégiés qui dansent dans le bal d’Eden et qui sont fiers de me pointer du doigt et me prouver que les joies de la vie c’est à EUX et EUX SEULS que Dieu les a offerts. J’ai tendance à me personnaliser dans mes textes comme un ange qui brûle et qui s’enivre dans sa folie à jouir de sa colère à défaut de ne pas jouir dans une jouvencelle. Comme un angelot que l’existence a considéré tel un monstre dégoûtant et révulsant à abattre sans pitié.
Un enfant, effacé, résigné, introverti dans la honte et l’oubli de soi, pour le bonheur des « normaux », bourreaux persécuteurs en culottes courtes. Un enfant qui se perd, égaré dans les tranchées des cours de récrés où les autres gosses me bousillaient avec sadisme gratuit et sous l’absolution des profs. Ces derniers firent un rapport à la justice pour forcer ma mère à m’interner sous peine de lui retirer ma garde. D’ailleurs le proviseur, qui défendait un gamin qui tentait de me démolir en plein cours de classe parce que ça l’amusait, comme ça, et aussi parce que j’ai osé répondre timidement à ses mots d’insultes, le proviseur me convoque et me dit « dis-moi que ta mère te bat sinon c’est moi qui fait un rapport et tu finis à l’asile des fous ». Déjà c’est une bonne raison de voir le mal dans le bien puisqu’ils sont censés protéger un gosse et au final ils me menacent d’enfermement et de bousiller ma maman.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Je peux écrire et retranscrire l’épouvante sur des sujets qui sembleraient être anodins pour beaucoup de personnes lambda, comme parcourir un centre commercial. Mais avec la frustration, la souffrance des sens tous affolés par le désir et affectés par la fatalité de résilience devant le refus et l’exclusion éternelle. Aucune émotion ne peut être considérée, rangée, définie avec le rationnel.
La passion est une folie, positive ou négative, peu importe mais elle anime nos joies et nos peines. Évidemment si vous lisez les classiques commerciaux de Guyguy Musso ou autres navets aseptisés, là la prose littéraire est conforme à être classée et rangée dans un schéma bien précis. La société moderne a tendance à tout étiqueter, tout cloisonner (mode, personnalité, attitude, art, musique) dans des catégories bien établies et avec des mœurs bien lissées, tout propre et sans originalité.
Une société trop propre et trop conformiste c’est une société de robots. C’est justement le p’tit grain de folie, la petite tâche ‘salissante’ qui peut donner une beauté artistique, comme un souvenir. On dit bien qu’on laisse une trace dans le temps ou dans l’histoire, non ?!
Être l’horreur incarnée dans les yeux des belles femmes, tout en respirant leur enivrant parfum voluptueux qui affole mes narines et me fait vivre un sentiment duelliste entre le plaisir d’une savoureuse odeur poétique de femme et la torture de se cloîtrer loin derrière elles parce que j’ai trop bien compris la leçon : « tu es hideux, si elles te touchent c’est un film d’horreur et les obèses ça ne baise jamais ».
Le paradoxe entre l’ivresse érotique sensorielle et la douloureuse blessure du rejet d’avance (partir perdant d’emblée) me pousse à retranscrire une balade anodine dans une métaphore fictive en pleine traversée dans les flammes de l’enfer éternel lui-même.
Regarder la beauté sexuelle et poétique des femmes est à la fois un opéra de grâce et une torture médiévale qui m’est appliquée. L’épouvante est aussi possible de s’écrire en jouant avec le contextuel des choses simples et « normales » de la vie, ça je peux l’exploiter parce que les gens ignorent ce que c’est d’être banni et jeté en pâture dans les flammes abyssales du néant. Il n’est pas aisé d’être damné dans un carnaval de fous privilégiés et prétentieux.
Je pense que je suis un contre-exemple représentatif de mon propre environnement social et citadin. Montpellier est une ville axée sur les étudiants, les fêtes de bars et de boîtes de nuit. C’est aussi une ville qui prône la consommation à outrance, il y a pratiquement que des magasins, des bars et des universités. Ici je me suis heurté à la loi de l’apparence obsessionnelle et du paraître, aux stéréotypés et aux menteurs. Ici c’est la religion de la superficialité et de l’hypocrisie qui en devient presque ecclésiastique.
Même la tarification du sexe est devenue un art de maître qui s’exerce sans complaisance, les michetonneuses sont reines. Si vous désirez être en symbiose avec elles c’est très simple il vous faut étaler les billets de banques, la drogue à volonté et payer les alcools ainsi que les places V.I.P en boite de nuit. L’ambition rêvée des jeunes ici c’est de devenir barman, tatoueur, DJ ou rappeurs fashionistas. Leurs vies se répètent dans les bars, les boîtes et la Playstation. Il est donc logique que je sois l’antithèse effrayante du système sociétal de mon environnement citadin.
C’est très jouissif d’arriver à purger son mal-être ainsi que sa violence intérieure par le biais de la fiction (symbolique, symbiotique, représentative) d’épouvante dans son récit d’écriture. Et cela dans l’objectif d’exorciser l’immense suffocation journalière que je peux encaisser, traversé, comme survivre dans un champ de guerre. Pour moi tous les jours se réitèrent, ils sont fades, vides et sans vie. Je sors de mon stalag (domicile), je sors tourner en rond dans mon bocal neurasthénique (la cour de promenade de ma prison), et j’essaie de dissimuler la difficulté d’être au milieu des « normaux » (lesquels me dévisagent avec médisance), d’ailleurs lorsque je quitte mon blocus dehors il y a moi et eux, et eux les « humains normaux » ils sont mes ennemis, je ne les voit pas comme mes congénères mais comme mes accusateurs, les farfadets joyeux de pisser leur haine sur les écorchés vifs de ma sous-espèce. Alors mon écriture devient cynique, acide, incisive et reflet d’un monde apocalyptique.
Après il faut reconnaître que la réalité aux infos et dans les mœurs sociales ne sont pas très loin du déclin et de l’inhumain. Donc j’observe, je souffre et quand j’y parviens je retranscris l’horreur, parce que ‘l’horreur est humaine’, l’enfer-me-ment dans une vie qui ‘deal et tente’.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Avec ma pathologie, j’ai mes pensées qui se télescopent dans tous les sens. Mon imaginaire s’intercale avec les évènements crus de la réalité. Parfois je passe mon temps dans l’observation de la vie au lieu de prendre part à la vie. Souvent comme je suis plus dans l’analyse et dans le déchiffrage des codes sociaux, décryptage des gestes à adopter sur chaque circonstance de l’existence, plutôt que de tenter le grand saut dans la marmite de la vie, je décortique tout et rien puis j’essaie d’illustrer mes réflexions, pensées, ressentis (en combinant les crises, l’envie frustrée du désirs avec les femmes ainsi que l’imaginaire visuel de mon mode ‘ésotérique’ peuplé d’anges).
La plupart du temps je regarde le « sous-texte » des évènements et des gens, je suis comme un ‘technicien’ de scène de théâtre, celui qui est dans l’ombre tout en haut de la scène et qui voit tout ce qui se trame. Il sait que tout est faux et il n’est que l’outil du bon fonctionnement de la commedia dell’arte. Il observe et écoute chaque cercle, que ce soit la pièce du soir ou les coulisses, mais également les réunions d’organisation techniques ou les frivolités libertines qui se trament en discrétion dans les loges, s’il sait pour les partouzes c’est parce qu’il est missionné par les comédiens pour subvenir leurs addictions capricieuses à toutes substances chimiques illicites. Même si j’ai tendance à réitérer l’ambiance de mes textes, j’ai depuis mes dix-sept ouvrages fait grandir ma plume, elle a pu mûrir progressivement.
Je pense que, même si j’ai le souci d’être encore hanté, traqué, par mon passé, j’ai pu un peu ‘avancer’ dans la vie et ça se ressent dans mon écriture. On peut le remarquer dans les fictions où les anges n’étaient que perchés dans des églises ou des cimetières à pleurer la romance impossible envers une mortelle, ils restaient attristés et immobiles. Depuis « Cieux FM », j’ai commencé à explorer davantage les plaines et contrées des royaumes parallèles à travers mon imaginaire. J’ai délesté la soutane littéraire afin d’être plus en phase avec l’écrivain qui observe et retranscrit. J’ai cherché à transposer la vie humaine de tous les jours dans un contexte ‘fictif’ entre paradis et enfer. Comme une société parallèle qui s’active.
Aussi chaque livre paru depuis 2015 a évoqué des expériences avec des professions réelles, comme dans « De Feux et d’Encres » où j’ai fait le portrait des agents de sécurités en boîtes de nuit, en m’inspirant de deux années passées avec des amis portiers (c’est l’adjectif pour désigner la profession).
D’ailleurs ça a bien matché avec le protagoniste de ce livre puisqu’il s’agissait de l’Archange St Michel, lequel est posté en permanence devant les portes sacrées du Ciel, prêt à en découdre lorsqu’un frauduleux d’en bas tenterait de passer illicitement dans l’Eden.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
J’ai développé sur mes derniers livres une écriture multiple, une part de visuel fantastique, de spiritualité philosophique, de prose poétique et d’épouvante sociétale. J’ai longtemps été perçu comme quelqu’un de ‘glauque’ ainsi qu’à travers mes écrits alors que j’écrivais un ‘rapport’ des situations que je traversais. Maintenant, depuis « De Feux et d’Encres » et « 666 Nuances de Braises » et surtout « Mort Sûre d’Amours », j’ai retranscrit avec l’aide de la fiction et de mes blessures d’âme, des nouvelles qui s’approchent de romans d’épouvantes. Mais c’est une épouvante particulière car je me sers du désespoir et des jolies choses de la vie qui me sont bannis, pour mieux en peindre l’effet contraire, la vision cauchemardesque qu’il en découle lorsqu’on est catalogué de « monstre, abomination de la création ». La fatalité chaotique de l’existence mêlée avec les perversions modernes zigzaguant dans la société de consommation d’aujourd’hui, tout cela donne naissance à une réflexion d’horreur sociale, cette écriture se définit dans l’épouvante et j’espère que cette écriture interpelle le lecteur à mieux comprendre et voir comment la vie est ressentie quand on n’en est exclu et qu’on n’a jamais respiré les droits humains fondamentaux.
Pour effrayer les gens ou bien les faire sursauter il faut commencer par exposer crument la facette sale et impudique des choses intimes. Plus vous égratignez et salissez ce qui devrait être beau, plus vous décrivez un acte qui devrait être perçu comme aphrodisiaque en instant cauchemardesque où le protagoniste ‘subit’ la masturbation, hanté par une réalité qui lui nargue un désir dont il rêve et dont le droit de cuissage, sur celle dont il est amoureux, ne sera souillée que par les chanceux du haut. Si vous décrivez l’humiliation, la déchéance, la routine neurasthénique et jonchée de désespérance, vous obtenez une histoire d’épouvante.
On a trop souvent besoin de se référencer à un idéal, et cela se fait très souvent dans un schéma virtuel. Par exemple les gens rêvent de fortune dans un cabriolet avec des filles sexy près d’eux. Ou alors d’être le prince d’une émission de télé-réalité avec de ravissantes jouvencelles comme prétendantes, toutes prêtes à se crêper le chignon pour faire mainmise sur l’énergumène bouffi de stéroïdes anabolisants. Le mensonge virtuel laisse place à de fausses promesses et donc plus le rêve s’étend, plus l’idéal n’est qu’attractif.
Cependant, si vous décrivez un personnage inverse, un protagoniste qui devient fou, qui souffre, qui subit la vie, qui ne peut pas faire l’amour avec les femmes et qui essaie d’oublier sa misère caché dans la pénombre, occupé à se masturber sans plaisir. Là vous obtenez une narration d’épouvante. Personne n’a envie de s’identifier à un looser malchanceux, cynique et désespéré. Plus la vérité est brutale, plus la franchise est glaciale, radicale même, plus le lecteur frissonnera. Les gens lambda sont angoissés de perdre l’équilibre sur le fil de leurs privilèges (financiers ou social), ils paniquent à l’idée d’être permutés avec ceux qui sont dans la misère. J’ai toujours remarqué que les gens aiment se définir selon le nombre de zéros sur leurs comptes bancaires et que leurs ambitions est d’augmenter les zéros pour se définir d’encore plus supérieurs.
Aujourd’hui si vous cherchez à concurrencer Daesh ou Al Quaïda, pas besoin d’armes Kalachnikovs ni de bombe artisanale de napalm, il vous suffit de rentrer dans un tramway ou un centre commercial sans le masque hygiénique, vous vous grattez les fesses et vous discutez avec les vendeurs (ou les vendeuses) en hurlant « Allah Akbar, mort aux infidèles du 20H de France 2 et au prophète Emmanuel Macron » là vous êtes fiché $$ d’emblée et vous avez les CRS, GIGN, toute la compagnie policière en intervention pour vous gazer avec prouesse, puis direction Guantanamo (motif : est entré dans un magasin sans masque, s’est gratté le postérieur et a dragué une belle vendeuse laquelle était gênée dans sa burqa sanitaire réglementaire). Et là vous seriez exécuté pour suivre les martyrs d’Olivier Véran.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
J’ai effectivement deux visages d’expressions, comme deux cordes bien distinctes à mon arc.
La partie poète que j’entretiens dans mes livres m’est précieuse dans l’objectif d’être fidèle et élève à la fois des grandes littératures des années 1800 et 1900. J’aimerais être un digne élève de Baudelaire, Shakespeare, William Blake et tant d’autres belles plumes de l’époque.
J’aime la poésie, tant dans l’aspect charmeur et romantique pour plaire aux femmes et aux jeunes femmes, mais aussi parce qu’il me tient à cœur de pratiquer dans mon écriture cette excellence littéraire, riche tradition et héritage culturel qui a marqué l’Histoire.
L’écriture est arrivée dans ma vie comme un merveilleux don, une chance et une issue salutaire de ma triste vie. Je n’aurais jamais pu penser être un auteur de dix-sept livres publiés lorsque j’étais plus jeune, effacé et introverti. Je n’ai fait aucune étude poussée, ni de licence littéraire majeure. Je lis très peu de grands romans, je m’inspire des situations de vie, de mes pensées, de mes réflexions et analyses, de mes angoisses, mes colères et diverses crises de folie du centre-ville. Bien entendu les films ont aidé mon imaginaire, mais les paroles de chansons également. J’ai travaillé l’élaboration de mon écriture progressivement, dans les conversations, dans les corrections de mes textes avec ma mère.
Maman était directrice commerciale, elle est très forte dans la formulation de lettres, documents professionnels, donc à son contact lors des corrections, elle m’a transmis un peu au fur et à mesure le sens et l’impact des formulations de phrases.
Je suis écrivain et je ne lis presque pas. D’abord à cause de mon problème de déficit d’attention, mon problème de connexion et cadrage de mes pensées, tous azimut. Ça me pose souci à parvenir de mieux me plonger dans un roman. Je trouve que cela permet à titre personnel de remettre en question le système tyrannique des institutions scolaires et académiques. Même moi je n’en reviens pas d’être arrivé à composer dix-sept ouvrages littéraires sans être passé sur les bancs des facultés, et pourtant j’ai prouvé que sans l’éducation traditionnelle obligatoire, on peut devenir artiste, on peut se cultiver par ses propres moyens, j’ai prouvé qu’on n’est pas forcé d’accomplir, avec les félicitations d’un jury parfois trop sectaire et élitiste, des hordes de diplômes universitaires pour écrire et retranscrire son être dans des œuvres artistiques, littéraires (ce qui est mon cas).
J’ai prouvé que si on vous rabâche que vous êtes un cancre à l’école et que le système vous ressasse que vous n’avez pas d’issue autre que la misère et la précarité. Tout cela est FAUX !!! Il est possible de s’en sortir et d’apprendre par soi-même, il est possible de se cultiver et d’être un artiste ou un écrivain même si vous n’êtes pas issu d’Oxford ou Prinston, ou encore Yale et Harvard.
Le problème de la société est qu’elle enseigne à réitérer les manuel à l’identique des énoncés, mais les profs n’encouragent pas les jeunes à se servir de leurs cerveaux, ni à se débrouiller pour plus d’autonomie. Mais le plus grave c’est que les écoles, collèges, facs et universités prônent l’ambition et la réussite financière, quitte à encourager l’hypocrisie, le fayotage et l’obéissance aveugle vers une obsolescence de vie déjà toute tracée, sans prendre en compte qu’on ne détient qu’une fois, une seule fois le don de vivre et de découvrir les choses de l’existence. L’école prépare les enfants à se taire et à faire des devoirs pour obtenir des bons résultats, puis des diplômes qui faciliteront des postes de PDG intransigeants, avides d’argent au point (probabilité de plus en plus commune) de tuer et détruire ceux qui empêcheraient la réussite ambitieuse croissante au sein d’une caste bourgeoise qualifiée de puissants et dont les services sont multipliés et réservés à ceux qui payent.
Déjà la mentalité sent le moisi, mais le système aime les winners et bousille les loosers (au lieu de les soutenir), d’où mes références au nazisme et à l’aryanisme dans la société de consommation moderne. Les publicités ne mettent en avant que des ‘gens’ bien lissés, bien propres et sveltes pour faire ‘rêver’ et donner envie d’acheter leurs réclames, faire vendre du mensonge et du mensonge élitiste, jamais vous ne verrez un homme corpulent emballer une jolie princesse, c’est toujours un modèle de couple stéréotypés qui va servir d’arguments commerciaux. Et il en est de même avec les métissages ethniques, depuis récemment on peut voir dans les pubs que les modèles de couples sont toujours un homme noir et une fille caucasienne. Doit-on y voir une campagne de conditionnement à inciter les jeunes femmes de s’unir uniquement qu’avec des hommes de couleur ? (et toujours des beaux gosses aux sourires dentifrices) mais jamais avec un homme qui serait un peu moins dans le moule fantasmé d’une société trop axée sur les distinctions hiérarchiques des personnalités à part ?…
C’est souvent face à ces paradoxes que j’utilise ma deuxième facette, celle de la provocation trash. Mes citations métaphoriques sont plus actuelles, plus contemporaines et d’un humour sanglant. Mes mots deviennent crus et je choque facilement.
Alors en premier lieu, j’ai ce besoin d’exprimer cette part de trash en moi, j’ai ce besoin de choquer, de provoquer et d’aligner la pudeur stoïque de mes adver-locuteurs. C’est en partie suite à toute mon enfance, mon adolescence et à toute cette part de moi qui s’est toujours laissé faire face aux autres, face aux quolibets, face aux souffrances, aux humiliations, aux psychiatres et j’en passe. Cette mini explosion verbale exorcise ce trop-plein de colère dissimulé de mon passé, défrayer la stupeur des autres me donne un sentiment de sécurité devant le monde de tous les jours qui m’est presque inconnu puisque j’ai débarqué dans le monde des vivants en 2015 et je n’ai rien compris à leurs codes puisqu’auparavant j’étais dans des épreuves qui sont étrangères aux « normaux », aux « humains » mais familière aux « damnés », aux « scarifiés » etc.
Après lorsqu’il s’agit de débattre et d’exposer ma pensée lorsqu’il y a conflit philosophique, mes mots vont être crus, obscènes, orduriers, mais j’utilise des exemples basiques et ‘sales’ afin de mieux faire mouche dans ma plaidoirie.
Aujourd’hui le monde n’est qu’un tribunal où il faut contre-attaquer et contrecarrer le procureur, l’avocat général et tout le toutim si vous souhaitez vivre en paix et harmonie en étant vous-même, sans que l’on vous accuse de tout et de rien, puisque la société fait comme Mr Zola (mais dans un schéma inverse) elle « ACCUSE » et elle lapide sans état d’âme et sans contrefaçon comme dirait l’autre.
Alors je lacère et j’urine des pamphlets acides sur les idées toutes faites.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Sérieusement la durée de cette ‘mascarade’ excessive dans le zèle « Gouverne-Mentale » sanitaire m’a beaucoup affecté, j’ai eu des démêlés grave avec la police et même les urgences, c’est d’ailleurs la nuit dans les urgences et tout ce cirque que je décris dans la fiction appelé « dans le labyrinthe ». J’ai vu de mes yeux que les urgences n’étaient en rien blindées de cas mourants, ni de panique du personnel.
Par contre j’ai revécu le déclic traumatique du basculement entre l’extérieur et l’enfermement (l’enfer-me-ment) quand je suis entré dans la cellule psychiatrique lors de mes 16 ans. Un peu comme la disgrâce d’un aristocrate ou bien la chute des anges du paradis. Rien n’est plus pareil après qu’on ait basculé, qu’on soit tombé dans le gouffre aux abysses.
D’ailleurs c’est à cause d’une altercation avec la police que j’ai atterri aux urgences, pour un masque non porté en centre-ville. Arrivé à l’entrée des urgences (fou de rage et en crise de nerfs suite à l’accumulation de séquestrations psychiques Gouv-Covid), je me suis déshabillé et alors que je suis presque nu je hurle aux médecins « venez m’enculer bandes de sales nazis… 20 ans d’attente, la dinde est prête, venez me fourrer bandes d’enculés ».
J’ai été embarqué puis drogué de valium et de tercian afin d’être emmuré un peu moins de 24H. J’ai finalement été libéré sous contrainte d’un rendez-vous avec un psychiatre.
Ce dernier était vicieux et a cherché à me faire trébucher dans ses questions pièges.
D’ailleurs je lui ai dit en le fixant suite à sa question « comment vous sentez vous ici avec moi ? » Ma réponse fut « oh moi je ne suis pas en territoire amical ici, dès que je vois une blouse blanche si j’ai un fusil à pompe je tire à vue, sans sommation !!!… J’exécute direct !!!…. ». Là-dessus s’en est suivi un duel entre ses questions et mes réponses puis il me dit qu’on est tous au même point et je lui rétorque « NON absolument pas… Si vous, vous là… vous souhaitez gicler de votre BITE, vous avez de la chatte prête à ouvrir sa vulve. Moi je suis cantonné aux escortes sélectives et j’ai zéro tune pour casquer ma baise !!! ».
Bref entretien houleux mais j’ai survécu et passé ça. Mais malheureusement cela a affecté légèrement le foisonnement pour le final de mon dix-septième livre. Heureusement j’ai pu écrire ce qui était nécessaire à la conclusion de l’intrigue romancée du livre.
Il est urgent de faire la distinction entre la précaution vaccinale et les annulations à gogo des « activités littéraires » essentielles aux petits artistes.
Nous avons besoin de nous activer et de prendre ne serait-ce que quelques bouffées d’oxygène en lien avec nos livres ou nos musiques.
Ce n’est pas la culture des petits artistes qui va augmenter les risques sanitaires, mais au contraire le gouvernement est en train de nous trancher les veines violemment comme s’ils nous poussaient à ce qu’on se détruise et qu’on se flingue.
Peu leur importe nos fragilités, notre bien-être, ça leur est égal. Quand bien même un génocide les arrangerait puisqu’ils pourraient refaçonner le système à leur convenance sans qu’on ait à hurler « famine ». La plupart des avis opposés ou des actes de rébellion sont mis sous silence et étouffés dans les applaudissements généraux, mais si jamais personne n’avait contesté l’ordre établi, nous serions encore au moyen-âge à croire que la terre est plate.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
La dépression partage sa froide couche avec mon esprit.
À longueur de temps elle s’agrippe à moi telle une furie nynphomaniaque, m’entraînant vers l’ivresse autodestructrice un peu plus chaque soir.
La vengeance est la maîtresse car elle aguiche mes pulsions, mes crises de pétages de plombs. Elle séduit le désir de renvoyer à tous mes tourmenteurs toutes ces peurs et tous ces cauchemars qui ont noirci mon subconscient dans un pessimisme cynique et chronique. J’ai trop souvent l’envie de contrecarrer ce que j’étais, à savoir l’éponge absorbant les insultes, les chaos et toutes leurs haines sadomasochistes qu’ils m’ont enfoncés dans le crane.
Et pour ce qui est de la folie, je l’ai et je la tutoie si régulièrement, car je suis quelqu’un de très torturé dans ma tête, la folie est comme une épouse dont on partage le mariage et qui n’a presque plus de surprise pour nous. J’ai été déclaré fou par la société et j’en paye la sentence chaque jour en m’agenouillant, soumis à la honte que je suis et que j’inspire aux humains normaux. D’où le non-droit de faire l’amour avec des belles femmes puisque je suis un « gros », un « blanc », un « schizophrène ». Je suis laid et repoussant, hideux et monstrueux, et comme dit le talion ici à Montpellier : « Les gros ça ne baise pas ».
Je prends un malin plaisir « aphrodisiaque » à noircir l’image du petit enfant tout gentil et innocent que j’étais avant, il y a une éternité trop éloignée. Je prends plaisir à « salir » l’image d’innocence de l’enfant que j’étais autrefois.
Mais ce n’est pas par hasard que j’égratigne et que j’entretiens ce paradoxe entre l’enfant trop effacé, si introverti et si piégé par son innocence.
J’ai toujours été la proie facile, le bouc-émissaire idéal et la victime désignée pour servir de festin divertissant aux gens, aux enfants et aux charognards de psychiatres.
J’ai laissé la vie me violer longuement, progressivement en profondeur jusqu’à ce que j’adhère à l’acceptation que je ne suis qu’une épave, une brochette de merdes, l’erreur de Dieu, l’horreur absolue et la chose immonde, inhumaine, l’abomination de Dieu.
Mon éducation m’a forgé et façonné de telle sorte que j’ai une ivresse vertigineuse dans ma crise d’excès. Plus j’ai à l’esprit l’idée d’exposer aux humains normaux ma violence, ma folie colérique et ma haine autodestructrice, plus je déploie mes talents nihilistes autodestructeurs, plus j’expose et j’exprime les leçons que les gens m’ont fait subir, ainsi que les choses sombres glaciales et déshumanisantes qu’ils m’ont gravées sur le front au fer rouge, plus j’ai l’ivresse jouissive de leur renvoyer dans leurs âmes tous ces cauchemars monstrueux et cataclysmiques qu’ils m’ont infligés toute ma vie.
Jouer avec les blasphèmes et l’horreur hérétique qui les choquent tant, alors qu’ils ont été les premiers à m’y mettre la tête dedans, plus je les effraie et les fait être écœurés par leurs propres reflets, plus j’exulte de plaisirs.
J’ai développé une antithèse paradoxale, en l’absence de joies sensuelles et de tendresses sexuelles, comme je n’ai goûté qu’à des coups et des Ténèbres, je cherche une émotion à palper psychiquement, la seule notion de haine et de folie colérique vont me faire jubiler intensément dans une orgie d’émotions perceptibles et atteignables puisque que je ne peux trouver que celles-ci.
J’utilise le visage de l’enfant broyé et au sourire d’ange innocent, capable d’être le pire cauchemar de la société moderne afin d’aligner les gens sur leurs offenses et sur l’accusation pour ce qu’ils m’ont infligé et dont ils n’ont aucun remord.
J’aime peindre l’enfer et l’apocalypse sur leurs plaisirs, j’aime peindre l’horreur et l’hérésie dans leurs jardins parfumés de belles odeurs commerciales.
Ma vie je la traverse comme un viol sadique. J’ai l’image d’un timide enfant fragile effacé, introverti, emmuré par la honte et le silence.
Un petit garçon qui ne comprend pas pourquoi, ni où il va mais tout ce qu’il voit c’est que la vie ainsi que les normaux sont ses violeurs et que l’enfant est constamment violé tout le temps. Alors j’aime effrayer, j’aime salir la pudeur des normaux, j’aime dégueulasser la beauté des choses pour eux, tous ceux-là qui m’interdisent de vivre.
Un cœur brisé dans une âme cabossée par l’existence, le tout dans une société de pantins déshumanisés qui, eux, ont tous les privilèges humains sans contrepartie de payer la facture de chaque émotion ressentie. Être humain en plein confinement puis piégé dans la folie tyrannique d’une autorité dictatoriale, liberticide et illogique, jusqu’à prôner l’esclavage industrialisé comme traitement curatif à une pandémie, mais une pandémie non d’un virus, une pandémie contre la vie, la joie et l’humanité.
C’est pourquoi nous mourrons sûrement d’amour. « Mort Sûre d’Amours ».
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
La vie est vécue par l’être qui la traverse ou bien qui la parcours avec des variantes bien distinctes et singulières. Si vous traversez la vie parsemée de joie, d’équilibre psychologique et de jolies choses alors vous verrez la vie comme un merveilleux cadeau, un don précieux… Par contre, si vous traversez la vie dans une collection de malheurs, de chaos, de désastres émotionnels. Que vous ne savourez que le flirt d’avec la haine, l’autodestruction, la mort, la souffrance, la folie et la déshumanisation. Là vous ne voyez la vie que comme une prison labyrinthique et la vie vous la subissez mais vous n’avez pas la joie enivrante d’aller chanter des louanges à la vie. Il est très évident que la vie vous la haïssez, vous aimeriez la défier, la provoquer dans l’ivresse autodestructrice pris dans une adrénaline viscérale frôlant la démence. La spirale est vicieuse mais tellement réelle et palpable quand on est dans la communauté des « refusés ».
Traverser l’existence et voir les gens nous quitter au fur et à mesure, contempler le monde décliner, se déliter et devenir fade, lissé, sans vie, aseptisé et juste productible à fructifier le mensonge, le paraître et la surconsommation à outrance excessive ne m’inspire pas le sentiment joyeux de goûter à l’immortalité. J’ai vu d’une certaine manière le monde des années 90 et progressivement le changement dégringolant du chaos qui règne avec les années 2020. L’obsolescence, la virtualité tarifée sur tout et pour tout, l’idéal des gens aujourd’hui est effrayant derrière cette image publicitaire de modèle de la perfection à ‘atteindre’ de nos jours. Et puis trop d’apprêtassions, de discours bien carrés et politiquement corrects ce n’est pas ça être humain. Alors oui, lorsque vous respirez l’onctuosité d’un doux parfum (et s’il est un parfum féminin aie aie aie que c’est magnifique) c’est agréable, rêveur et poétique. Pourtant la vie n’est pas en précommande PayPal digitalisée, dans la vie il nous faut nous débrouiller et on se sali, alors ça risque de sentir mauvais. Mais lorsque ça pue ça prouve qu’il y a de la vie. Une maison toute propre qui n’est jamais tâchée c’est une maison fantôme, alors qu’une maison un peu crasseuse ça prouve qu’il y a des personnes qui y vivent, rien n’empêche de nettoyer et de recommencer le cycle naturel des actions.
Actuellement avec la folie du gouvernement ils ont complètement oublié que c’est normal de se tâcher les mains (sinon les savons ne seraient plus vendus), c’est normal de postillonner (les mouchoirs ce n’est pas que pour la branlette ou le rhume), c’est normal et même un devoir de s’enlacer ça montre qu’on n’est pas des robots. Si être en vie c’est de rester enfermé sans pouvoir vivre et s’oxygéner l’âme alors il vaut mieux nous parquer sur la place publique et nous canarder de balles puis nous jeter dans une fosse commune et y foutre le feu après avoir inondé nos cadavres d’essence.
Si je surenchéris dans le glauque et l’humour trash, si je parais impudique et grossièrement indécent dans mes paraphrases sexualisés, c’est en partie parce que je ne vis qu’une « humanité » sordide. Chaque belle chose de la vie se présente et s’affiche dans le sordide. Je ne vois que le mal chez les autres parce qu’ils m’ont fait subir et voir que la laideur était réservée aux abominations de mon espèce. Je survis dans la quête de sensations sensorielles pures et fantasmatiques, seulement je n’ai à ma portée que le sordide qui est dans la réalité, ma réalité imposée. Si je suis « horrible », « monstrueux », « blasphématoire », « dégoûtant ». Si je prends plaisir à être « sale », si je m’y applique et que je m’en amuse avec allégresse, c’est ma façon de tenir le change afin d’éviter de sombrer dans la folie suicidaire. Comment réagir et survivre en essayant d’être poli, poétique, charmant et gentil, alors que je n’ai droit qu’à ronger les poubelles avariées et déjà entamées par ceux qui sont à l’étage du dessus dans la hiérarchie des considérations des gueux ? Comment survivre à ça et voir que la beauté est pour les autres, alors que je n’ai que la saveur de leurs péchés et leurs vanités sordides ? Toute cette crasse qui est dans mon âme et qui nécrose mon cœur, j’ai besoin de la renvoyer à ceux-là qui me toisent et me méprisent… Vengeance…
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
J’ai grandi dans le dénigrement de moi-même, depuis tôt on m’a inculqué que je ne suis rien, je suis une erreur et une monstruosité sans droits et sans avantages humains.
Quand j’allais chaque jour en classe je m’y rendais comme dans un abattoir. J’avais presque tous les autres enfants qui me dévisageaient avec la bave aux lèvres car j’étais à l’époque un gamin trop introverti, effacé, marqué par la différence et j’étais crédule, trop même, ils me baladaient sans problème dans leurs traquenards.
J’étais battu, humilié, violenté, insulté etc etc…
J’ai accumulé toute cette honte et toute cette haine en écrasant toute forme d’affirmation pour me défendre et répondre à mes agresseurs. Ils essayaient même de m’agresser en plein cours mais comme à l’habitude les professeurs n’avaient grâce que pour mes agresseurs et ils préféraient m’accuser de perturber leurs petits anges parce que j’étais « le différent », la chose immonde qui aurait dû finir dans les toilettes au lieu de survivre à ma naissance.
C’est simple, j’étais déjà fiché comme un Ben Laden de l’institution académique parce que j’étais « le différent » donc j’étais un blâme, une abomination problématique puisqu’il est interdit de tuer ce qui ne vous plaît pas.
La scolarité ne pouvant me tuer, elle se débarrassa de moi dans les hôpitaux psychiatriques. J’ai eu les cours pour bien se définir de monstruosité non humaine, une erreur blasphématoire, dont l’hérésie est de chercher à vivre parmi les humains normaux.
Les psys (toutes catégories confondues) ont pris un plaisir jouissif à me détruire psychologiquement et émotionnellement, sans parler des tonnes de psychotropes chimiques qui m’ont bousillé le cerveau et le métabolisme de mon corps. J’ai commencé à partir de mes 16 ans à devenir une chose cadavérique, encore attaché dans le consortium des vivants, je suis décédé à 16 ans dans la cellule carcérale de l’asile de fous à Montpellier, j’ai muté en une souche blasphématoire, hérétique et diffamatoire aux yeux de la vie.
De nos jours les moindres plaisirs de la vie me sont interdits, jamais une fois une fille n’a accepté mes tentatives de séduction, me renvoyant sèchement à mon rang de monstruosité horrible et hideuse. Voir les autres avoir des sensations du toucher (caresses, un baiser sur les lèvres etc.) et d’un regard bienveillant des filles en guise de considération de partenaire humain normal, alors que je souffre l’horreur de ne jamais ressentir ces moindres gestes humains, tous réservés aux gens mais jamais à moi le monstre.
Comment puis-je dire après ça que je savoure les joies moi aussi ?…
Comparé à ce que les autres, les humains, les normaux, ont l’immense chance de vivre et d’expérimenter (faire l’amour avec de femmes sans payer l’instant, la considération d’artiste avec possibilité d’interviews). Moi je suis reclus dans l’asphyxie de l’option payante.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
J’ai une fascination pour les artistes des années 1800 et 1900, car la poésie était à son apogée, elle était symbole de douceur et parfois de prise de conscience féroce à l’égard de la politique ou de la société. L’écrivain, le poète même était comme un ‘vengeur masqué’ ou même très public. Ce qui me plait énormément dans cette époque-là, c’est avant tout la saveur exquise de la beauté, le raffinement des mots et des rimes. Les poètes naviguaient sur des thèmes qui me sont chers : la spiritualité, le mysticisme ésotérique, la sensualité avec les femmes etc.etc.
Également, avant lorsqu’on était artiste ou écrivain, il y avait un respect de la part des gens. Les artistes étaient considérés et valorisés et peu importe si leurs pattes ou leurs griffes artistiques étaient originales, subjectives, contestataires, singulières ou abstraites.
Cela était égal pour les gens car ils considéraient les artistes avec un statut respectueux, voire même dans un idéal. Aujourd’hui un artiste va être considéré comme tel s’il a fait un maximum de ventes. L’art s’est fourvoyé dans le délire parano et compulsif de chiffres rentables. Il n’y a plus d’artistes mais plutôt des bons vendeurs de marchandises périmables car pour parvenir à rester dans cette course au succès qu’ils ont établie, les boutiquiers (c’est comme ça que je vois les artistes d’aujourd’hui) sont prisonniers d’un schéma dupliqué du buzz répétitif et même cloné par le tsunami de likes sur les réseaux sociaux et du nombre de téléchargements que le consommateur va donner au système industriel.
De nos jours il n’est plus question d’une œuvre mais d’un produit, un packaging qu’il faut vendre. Les industries de ‘la culture’ se doivent de refourguer en masse les ‘produits’ à la presse (contre un chèque ou un bon p’tit billet) afin que les ‘journalistes’ fasse un bootleg du « corbeau et du renard » pour séduire et bien préparer la cervelle du consommateur (déjà prêt à cliquer sur son application d’achat premium). Mais aussi d’écouler un maximum de stocks sur les étagères des librairies de luxe pour vendre à foison un objet qui se dénature d’une œuvre artistique, un témoignage ou l’imaginaire d’un livre puisque qu’aujourd’hui une œuvre est devenue un produit à vendre et non à lire. C’est probablement pour cette raison que vous verrez sur les couvertures de livres des étiquettes avec des inscriptions du genre : « 30 millions de lecteurs, 10 millions de ventes à travers le monde, traduit dans 20 langues… », Ou bien « coup de cœur de France Télévisions, prix d’honneur de Paris Match, Le Point, Figaro, Thierry Ardisson, Cyril Hanouna, Yann Barthes, Michel Drucker, Nabila, Marlène Schiappa (label MacroNIQUE made in Véran), Metoo…. ».
Voire même pour inciter l’acheteur à prendre le livre : « Stephen King a lu, Guillaume Musso s’est mouché avec, François Busnel a ramassé la crotte de son chien avec… ».
Pourquoi devrait-on se décider à se prendre une œuvre suite à la réflexion d’une starlette ou d’une chaîne télé ou de la presse mainstream ? Au départ il s’agit avant tout d’un récit littéraire, normalement rédigé avec le cœur ou les tripes de son auteur ? Non ?…
Un être qui a exprimé ses peurs, ses joies, ses peines, ses drames et ses larmes à travers son œuvre. Un être qui s’est purgé, exorcisé artistiquement, un être qui a retranscrit sa sueur, son sang, son temps dans son témoignage, son roman, sa musique.
En 1800 et 1900 si un écrivain rédigeait un poème amoureux ou un compliment littéraire à sa belle, ce dernier était bien regardé par la gente féminine. Aujourd’hui pour plaire à ces belles il faut casquer toute l’addition, l’inonder d’objet luxueux, aligner la drogue sur la table, diriger un cartel et la bastonner lors de l’ébat sexuel, tout en singeant Booba et Gims. Avant les filles m’auraient regardé avec respect, humanité et équitablement, même aussi en tant qu’un artiste, un être capable d’exprimer son cœur et ses désirs dans les mots.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
De nos jours tout s’accélère trop vite et trop fort. On met sur un podium artistique et médiatique des influenceurs, des Youtubeurs, des nanas qui sont scotchées à leurs smartphones pour se prendre H24 en selfies narcissiques et nous raconter en détail le rapport de leurs ‘activités’ qui ne sont qu’un ramassis de futilités et de puérilités. Et pourquoi ???
Parce que les médias et la société les vénèrent sous prétexte qu’ils ont 10 000 ou 100 000 followers, abonnés etc. mais c’est une chose de cliquer sur j’aime ou s’abonner et c’est autre chose d’adhérer ou d’aimer la texture des contenus, parfois d’une stupidité affligeante.
Moi-même je clique sur ‘s’abonner’ quand je zigzague sur Instagram et que je reste totalement subjugué par la splendeur érotique d’une jolie fille qui fait de belles poses suggestives en sous-vêtements, pourquoi, parce que c’est agréable de regarder de belles photos mais de là à les ériger comme modèle de carrière ou de donneur de leçons sur le monde il y a une énorme marge.
Aujourd’hui on valorise des exemples malsains, l’objectif de la jeunesse c’est de vivre comme un gangster sur une Lamborghini en tapant des poses grotesques et en soumettant des jolies jeunes femmes au ‘dominant’ du clip. Mais il y a également une hémorragie féministe qui s’accentue avec ces filles de télé-réalités qui inspirent d’autres jeunes femmes à se virtualiser derrière leurs smartphone et de se photographier en selfie pour vendre des marques de modes.
Elles en deviennent gravement matérialistes et prétentieuses, certaines, conscientes d’être si belles et qu’elles subsistent un profond désir inavouable chez beaucoup de garçons, elles s’inscrivent sur des plateformes payantes où l’abonné paye pour regarder via son téléphone tactile, des vidéos collectives où la nymphe s’exhibe en mode pornographique avec des sex-toys et l’abonné masculin, déjà condamné par les féministes de ne plus adresser de compliments aux demoiselles sous peine d’être emprisonné etc. l’abonné masculin, acculé et renfermé dans son téléphone virtuel exprime ses émotions charnelles avec un sopalin dans une vidéo où nombreux profitent du triste spectacle désolant.
Quelque part c’est une légalisation d’un commerce virtuel de gang-bang tarifé et ces jeunes femmes sont complices de leurs propres duperies, elles sont même inconscientes qu’elles participent elles-mêmes à un rabaissement de la femme, de sa soumission d’esclaves publicitaires d’un marché myosine et machiste totalement déshumanisant pour le cœur et l’âme humaine.
La laideur d’esprit a pris le pas, la vanité ainsi que l’égocentré narcissique a vampirisé l’inspiration. Aujourd’hui pour exister dans la tour d’ivoire restrictive il faut savoir renifler et complimenter les flatulences mondaines et plaire à toute la cour si on n’espère ne pas être blacklisté du sérail.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Dieu n’a rien à voir avec la dégénérescence des humains sur le covid, il s’agit déjà de chercheurs scientifiques qui jouent à être Dieu, mais ils sont les premiers à dénigrer Dieu.
Ça fait bien des lustres que les scientifiques, dans leurs folies nazies, fabriquent des germes et des virus violents et agressifs. Les gouvernements les payent et financent leurs recherches dans le but d’acquérir une arme invisible prête à mettre à genoux tout opposant favorable à leurs caprices et dictatures. Alors aujourd’hui un virus à fait le guide du routard d’accord. Mais depuis des millénaires il en a été ainsi, la Peste Noire, Ebola, la Tuberculose, la gastro, le Sida etc… Est-ce que les gens ont cessé de faire l’amour à cause du Sida ? Non que je sache. Est-ce que les enfants qui ont une diarrhée avec une angine cessent d’aller à l’école ? Non que je sache. Est-ce qu’on va enfermer ou tuer une personne âgée parce qu’elle a un peu le nez qui coule ? Non que je sache.
Le processus de nos anticorps c’est justement d’être actif tôt lorsque les bébés sont ‘malades’ afin que le système immunitaire du petit soit prêt à défendre la santé de l’humain en devenir.
Dieu est et il restera toujours un mystère, une énigme spirituelle et c’est bien d’ailleurs parce que ça nous permet de faire nos propres choix, nos décisions, c’est le libre arbitre.
Par contre enfermer les gens et les empêcher d’exister, les forcer à adopter la pathologie mentale d’une tribu de décideurs gouvernementaux, ça ce n’est absolument pas la liberté mais de la tyrannie masquée. Si on y réfléchit, ce que les décideurs nous font subir, sachant qu’avec la fragilité psychique, psychologique etc., pour moi il est question de crime contre l’humanité.
Que savent-ils de ce que nous ressentons ? Rien. Celui qui décide à la place des autres est un ambitieux qui cherche à s’imposer comme divinité et crier sa gloriole au détriment des autres et des sacrifiés. Le calife à la place du calife. On a peut-être élu Iznogoud qui sait…
Tout ce que je peux confirmer, de par mon vécu et ma propre expérience personnelle, c’est que pour créer, écrire, peindre, l’inspiration ne peut venir qu’avec le contact ‘brutal’ avec la vie du dehors, le dialogue avec les gens. Bien que tout ceci soit catalogué de pathogène à l’heure actuelle, c’est en vous ‘salissant’ que vous pouvez mieux façonner une belle œuvre riche de sens et d’émotions. Si vous peignez un tableau et que vous refusez de vous dégueulasser les mains, vous n’êtes pas prêt d’aboutir votre peinture et vous n’avez plus qu’à vous asseoir sur le pactole. Aujourd’hui les gens ont la crédulité de penser que tout peut se régler via applications téléchargeables et intermédiaire virtuel.
Si l’on cherche à retranscrire et écrire une œuvre riche d’idées, d’émotions, de créativité etc. il est primordial de s’infecter au-devant de l’existence, sinon vous ne ferez que produire une énième pâle copie commerciale, aseptisée, d’un pavé made in Guyguy Musso. Ça fera un livre sans profondeur et sans âme, la seule option pour que vous ayez des lecteurs sera d’aller quémander à FR 2 qu’ils balancent une giclette marketing hypocrite pour rentabiliser votre pavé et attirer les moutons CON$-SOMMATEUR$ dans les rayons librairies, bientôt virtualisés en ligne puisqu’il est jugé illogique et maladif par le gouvernement d’aller voir les livres dans des vraies librairies et de toucher un livre qui a été feuilleté par des gens, sinon pan pan cul cul le vilain virus va te manger petit garçon.
« Nous sommes ces chats noirs de Salem, Nous sommes ces félins du Blasphème… »
Dans un monde idéal, j’écris, je publie, je pars en tournée promo et j’exprime mon univers littéraire à d’autres horizons que Montpellier. Dans un monde idéal, je parviens à sensibiliser l’âme des femmes et jeunes femmes, je parviens à les séduire également, leur faire oublier qu’elles haïssent mon visage et mon physique. Dans un monde idéal, les médias ne méprisent pas les petits artistes et ne bannissent pas les écrivains à compte d’auteur.