la créativité nous divise
19 jan 2022 par vincent
Ce qui nous distingue, chacun d’entre nous, c’est notre habilité d’expression et nos convictions sociales ou religieuses. Grâce à cela nous pouvons nous définir une personnalité en accord avec notre nature. Il est difficile d’être compris, accepté et écouté par le monde qui nous entoure. Le plus souvent notre expression fait peur et nous stigmatise des autres. Isolé, on se sent perdu de tout repère, on cherche une issue salvatrice nous permettant d’affirmer aux yeux du monde la preuve de notre existence, incomprise et damnée. Cette preuve met en évidence notre désir d’exister héroïquement aux yeux de celles que nous croisons sur nos errances et qui nous prodiguent un sentiment affectif massif et vital. Car sans cela, nous errons inlassablement dans un vide apocalyptique qui nous ronge chaque seconde. L’expression créative nous évade de notre chaos émotionnel et social. Quand on créé et qu’on met en valeur ses opinions existentielles, on est en vie. On oublie notre statut d’observateur dans les ténèbres, on oublie les fusillades à proximité qui rameutent la police, laissant l’anarchie destructrice derrière eux. On oublie ce vide existentiel millénaire sentimental qui nous poursuit chaque secondes.
Celles qu’on croise une fraction de seconde et nous chavirent le cœur, nous poussent à les impressionner par notre art créatif. Certains se mettent à nu devant des foules massives qui réclame d’avantage et suive la cadence car ils se reconnaissent en ces artistes. La plupart des gens nous crucifient due à leurs convictions sociales et hiérarchiques. A cause de nos différences on est parqués dans les abysses du Styx. Nous sommes jugés et catalogués en permanence. Le tort de la société est de demeurer la grande muette face à nos revendications. Plutôt que de nous comprendre, elle nous condamne car ce système manichéen est eugénique. Nous restons les parasites à éliminer car nous ne sommes en aucun cas rentables faces aux taxes de l’état gouverné par des traîtres, des profiteurs, des pédophiles, des esclavagistes qui manipulent l’opinion publique afin de mieux nous endormir avant de nous égorger. Nous sommes contrains de subir la sentence forcée. Nous nous sentons étranger aux yeux de nos semblables vis-à-vis de leurs politiques et culture si opposé à nos centres d’intérêts. Comment plaire à celle qui nous hantent et tourmentent notre conscience quand nous l’apercevons dans nos errances. Certaines jouent avec notre vulnérabilité et s’en lave les mains. Nous sommes poignardés en plein où cela nous blessent profondément.
La seule solution, après avoir compris que nous sommes des indésirables indigestes, se pose en deux voie précise : chuter ou s’élever en exprimant nos blessures. Le passé où l’on était encore des êtres humains, avec notre seule amie qui nous comprenaient et les gens qui ne voyaient pas en vous le déchet que vous représentez aujourd’hui, nous tourmentent et nous obsède. On essaye de se valoriser par notre expression créative afin de leurs rendre hommage et ne pas sombrer dans le néant. Notre expression créative nous blâme faces aux intolérants. Notre tort est d’être conscient de leurs actes précaires et futiles. Mais nous existons parmi ces mécréants et il ne peut en être autrement. Nous observons la décadence de l’existence et reproduisons nos explorations au sein de cette destruction avec l’espoir qu’ils se réveilleront, nous lirons et changerons les évènements à l’annonce de notre décès. Malgré l’absence salvatrice de celle qui aurait pu sauver notre âme de la damnation.