AN « DEALE & TENTE » (l’Enfer-Me-Ment)
24 mai 2022 par vincent
« Il y a tant de fleurs qui illustrent le jardin privatisé, je vagabonde avec discrète ‘nonchalance’, je traverse avec dépressive ‘résilience’ les nombreux nectars qui illuminent ce paradis de l’artifice. Dieu ! Que de saveurs ensorcelées et ensorcelantes. Il y a trafic de la tentation, entre les fleurs de lys, les roses envoûtantes et les jonquilles au parfum voluptueux de l’Éden, mes narines sont en effervescence, affolées. Mon désir absolu se porte en faveur, voire même en quête, d’un Graal de sensations sensorielles et de sensations sensuelles à l’outrance ; Mon désir réclame ces somptueuses roses tellement envoûtantes. Certes la rose est dotée d’une robe d’épines, elle est friande des pines agressives et leur venin est une épingle carnassière. Cependant, comment ne pas conserver « raison gardée » lorsque mes ailes frôlent avec une timidité ‘invisible’ le captivant parfum de l’Éden, parfum floral voluptueux des délices, odeur des plaisirs et de la rédemption, loin du Styx, loin des enfers ? Près d’elles mon cœur s’enflamme et mon âme s’enlace dans un baiser de brasiers. »
« Derrière la douleur il y a la menace indécise, l’angoisse de la chute, l’horreur d’un saut de l’ange dans le vide. L’effroyable cauchemar traumatique d’un déséquilibre vertigineux sans filet, un sombre et terrible vertige plongeant vers un néant aux tréfonds frôlant l’indécence d’un insoutenable vide insolent. Derrière la nonchalance dépressive il y a cette existence fanée, fanée par l’usure abusive d’une horloge carnassière où la faiblesse est accusée d’être là. Derrière la violence impulsive et impudique il y a le reflet éloigné de chaque seconde perdue, des instants endeuillés et tourmentés par le déclin de toute espérance. Derrière le vent il y a les cendres qui dansent. Ces poussières qui valsent avec lassitude et sans répit. Il y a aussi des braises qui fustigent à tout va, elles cisaillent nos visages telle une froide caresse pornographique, sadique, une caresse qui lacère l’innocence de nos péchés. Chaque visage est un miroir, un miroir bipolaire qui s’achemine en funambule, au fur et à mesure dans la décadence de la « raison-gardée » du protagoniste. Chaque facette est un enfer, une prison interminable dont l’âme hurle à l’infini sa quête d’amour au paradis avec elles. »
« J’ai essayé de nager vers la surface, je voulais respirer le même air qu’elles. Brûlé par leur soleil, j’ai tutoyé les dagues et les bassesses de leur surface. Sans elles je m’y suis cramé les ailes. Avec ailes et sans elles, ici-bas, tout se passe et s’y trépasse. »
« La nuit est clarté pour les ombres, le soleil n’est qu’une confusion. Les ombres s’égarent sur les brasiers de la journée mais elles savent où ruisseler entre les couloirs obscurs de la nuit. La pénombre est l’abécédaire enfantin pour nombre d’âmes scarifiées par l’éclaircie. Chaque ange perdu tutoie aisément le chaos et l’enfer, abdiquant ce fantasme jadis rêvé d’y caresser une douce immortalité jonchée de jasmins parfumés, contre la douloureuse patience de pouvoir contempler l’éclosion aboutie d’une ravissante orchidée. La vie est comme une orchidée, elle prend le temps pour s’ouvrir et se révéler avec grâce. L’orchidée est comme un chemin de vie, longue, poussant la patience à l’incertitude, guidant cette incertitude à l’impatience impulsive. Croix de bois et croix de fer, il n’y a pas d’enfer puisque l’enfer est déjà sur terre. »
« La pudeur est un leurre. La dignité du prince est la faille efficace pour déchoir sa monarchie. L’orgueil est un bluff qui mène à la perdition éternelle. La beauté s’est forgée dans la laideur. La douleur se pratique à travers les délices. »
« Nous étions jadis dans un royaume baptisé « le pays des droits de l’homme », là où sur sa bannière il fût inscrit : « liberté, égalité, fraternité »… Décadence d’une gérance, absurdité d’un état d’urgence qui se définit dans une psychiatrique démence. À présent liberticide se rime avec suicide, fratricide se rime avec génocide. Civisme se rime avec fanatisme et s’accorde avec despotisme. Nous finissons par prier grâce à des architectes de la disgrâce. »
« Le désir sexuel, l’ivresse sensuelle et sensorielle de coucher avec la délicieuse et sulfureuse jouvencelle. L’envie sexuelle de caresser passionnément sa peau et dévêtir langoureusement sa lingerie. Elles sont les ‘attrape-couillons’, le piège empoisonné de la mort et de l’excès. Elles nous attirent dans l’église chaotique des « vivants », lesquels sont éblouis par les cantiques détournés, monnayés, packagés de la violence et de la mort dévastatrice. Elles, jouvencelles de l’excellence, vertigineuses princesses de la magnificence, Déesses de l’Éden artificiel, jardin virtuel, bac à sable grégaire de l’ambition et de la perdition. Elles sont la clé de ma pureté, mais elles préfèrent jouer avec les diables. Elles sont aujourd’hui les pions marketing du néant blasphématoire. Elles sont les complices de l’abîme hérétique. Elles sont les promesses illusoires et publicitaires aux abysses désabusés de Faust et de ses pactes de sang notariés et signés. Elles si belles et si responsables de notre démence, de notre destinée défenestrée. L’Enfer-Me-Ment loin d’elles, près d’HELL. »
« Les centres commerciaux sont devenus les paroisses du monde moderne. Il n’y a plus de prière mais des slogans marketing, il n’y a plus besoin de confesseur juste un achat compulsif pour se dédouaner de toute culpabilité. Plus besoin de chercher l’amour de Dieu, les brebis vendent leurs âmes pour un packaging alléchant et tellement matérialiste. Désormais le blanc troupeau ne traque plus la rédemption, mais il traque la meilleure publicité, deux pour le prix d’un, une cervelle troquée contre une promo soldée. »
« Comme il est saisissant de s’apercevoir que l’argent a travesti et corrompu la nature humaine. Regardez comment une feuille de papier dessinée de motifs financiers est en mesure de faire fructifier la haine, la séparation des gens à cause du nombre de zéros sur le compte bancaire de l’adversaire. Regardez combien un bout de papier matérialiste dessiné de motifs financiers a possédé l’âme humaine. Combien cette possession de l’argent a rendu fou les gens, combien d’humains se haïssent et se divisent pour cause d’élitisme, de lutte des classes sociales. L’ambition, la perdition éternelle, le péché criminel, la trahison et j’en passe. Combien ces blasphèmes, combien ces hérésies sataniques ont séduit l’humanité pour posséder encore plus de papiers matérialistes dessinés de motifs financiers ? Combien se sont entre-déchirés pour posséder la fortune d’autrui et asservir les faibles dans la vanité égoïste de divertir les lumières artificielles, virtuelles ? Combien de tombeaux vont encore s’écrire dans les allées ténébreuses des cimetières d’un soleil marchandé par l’avarice ? Combien d’âmes scarifiées, sacrifiées ? Combien d’âmes vont tomber dans le néant ? Combien ?… Le temps est assassin, l’enfer s’invite dans nos chandelles… Ici-bas… Ici-bas… »
« Le joyeux Phoenix se mit à danser, tel un désaxé un brin simplet, dans les scabreux affres d’un Styx pessimiste. L’hérésie s’écrirait-elle d’une poésie rythmique à la démesure du parjure ? Cela paraîtrait presque érotique si l’antagoniste n’y masquait point l’effervescente jouissance, limite ‘pornographique’, dans sa tribune phonétique, ivresse d’un alphabet blasphématoire. Les contresens zigzaguèrent dans un brouhaha cacophonique, même l’enfer se mit à pâlir face à cette main de fer. Des envolées de cendres traversèrent ce chaotique désert, l’errance de la poussière balaye tous les couloirs glacée de cet effroyable monastère, figeant l’agacement brutal à l’étendard de tous ces cimetières. L’immortalité m’oppresse, elle contorsionne toutes ces voix cauchemardesques tournoyant en rond dans les travers de mon âme, ces mêmes murmures incessants, déloyal et insensés, lesquels ravagent nos crânes de sauvages. »
« Le puritanisme n’a de noblesse que pour celui qui le transgresse. Souvenons-nous que celle qui fût jugée de pécheresse, appelée la prêtresse de mille charmes aux mille flammes. C’est pourtant cette ‘diablesse’ qui nous apprendra l’immense sagesse en lavant de ses larmes les pieds du Fils. »
« La souffrance ne ment pas. Elle ne triche pas, elle exprime son verbe. Que l’on soit plus ou moins réceptif, la souffrance explose au visage. La publicité promeut un monde progressiste pourtant la nature humaine stagne encore dans l’intransigeance totalitaire, signée d’une allégeance aux codes sociaux étriqués, voire dictatoriaux, à suivre à la lettre sous peine d’être cramé sur le bûcher inquisiteur. Marketing de l’exclusion communautaire. La souffrance est incomprise parce qu’elle est relative à celui qui la traverse. La souffrance embrasse la fragilité émotionnelle de sa proie. Elle dictera la violence passionnelle et impulsive de sa victime. La souffrance est une alliance entre elle et celui qui la porte, c’est une relation conjugale qui s’avère impossible à délaisser parce qu’elle appelle nos peurs profondes à s’appuyer sur la névrose qui sommeille dans nos veines. »
« Dans le sanctuaire des incendiaires les auréoles sont à vendre, les blasphèmes ont l’air blême. Dans l’égarement, dans l’euphorie, dérisoire et illusoire. Dans la nonchalance d’une dégénérescence hystérique, dans une démence contorsionniste initiatique à l’hérésie, le sacre du sang l’emporte face aux blessures du temps. La vengeance glacée des emmurés ne tais pas l’effroyable vacarme d’âmes cramées calcinant mille Diables avec charmes. Les baisers de blasphèmes embrasent milles hymnes tel un millésime. L’avènement n’effacera pas la gifle du vent. L’insolence des faiblesses gravera sur nos poignets les morsures de l’horreur. Les voix infernales s’éteignent dans l’agonie des bagnards, les stigmates en caressent nos cauchemars. Un tintamarre rugira des geôles du Tartare, symphonie désenchantée d’un chaos cacophonique. L’enfer n’est jamais à court de revers, il n’est jamais en retard pour avancer à contre-sens, à contredanses, à l’inconscience, à l’insolence. »
« Dévisager l’horreur hérétique et lui cracher mille maux-dits pour ‘blasphèmes’ ou pour ‘sorcellerie’. Si les ténèbres sont un sanctuaire d’ombres, soi-disant, peu recommandables, l’éclaircie est souvent, bien trop souvent même, souillée, obscurcie et dépérie par ces mêmes ‘Diables’ ecclésiastes, ceux-là même qui prêchent pluie et beau temps. Ceux-là même qui grondent la plaidoirie inquisitrice à foisonnement réquisitoire au cœur de mes enfers. Carcéral est mon bocal, amère est ma colère, dépressif en est le carnaval, pire que la cage de l’animal. Mélancolique serait-elle ma conséquence ? Celle d’un « programmé » désastre, égayant leurs paroisses. Tragique serait-elle ma trame ?… À faire pâlir des milliers de Diables. »
« Les victimes deviennent des bourreaux, Les bourreaux sont devenus des victimes. Ce sont vos exemples qui ont fabriqué vos contre-exemples, s’inspirants de votre culture pour façonner une contre-culture, dans l’establishment d’un « Gouverne-Ment ». Le paradis n’est plus qu’un vaste Enfer totalitaire où nos prières sont un tombeau ouvert. Vivre n’est plus que survivre. Survivre se résume à l’étincelle d’une allumette suicidaire. Le Ciel n’est plus qu’un vaste cimetière totalitaire où le violoncelle s’y joue à l’envers au cœur d’un Enfer sombre à Ciel ouvert. »
« Regarder le mal absolu dans l’objectif de sonder chaque abysse labyrinthique de mon âme. Traquer chaque faille, chaque entaille, chaque entrailles. Faire face à ses propres peurs, faire pâlir ses propres frayeurs. Déambuler à travers chaque reflet du miroir, fixer l’abrupt visage du mal à l’état pur. Se retrouver face à soi-même, se faire peur à soi-même. Faire face à ses angoisses, faire face à soi-même, faire pâlir soi-même. Dévisager la peur, dévisager l’horreur, dévisager la sueur, défigurer la froideur, démystifier l’obscure noirceur. Faire face à ses propres terreurs, faire vaciller ses intimes stupeurs et faire pâlir ses démons internes. »
« Le sablier ralentit, l’attente est d’une froideur interminable. Je tourne en rond, funambule au-dessus d’un vide sidéral, la folie me dévisage, elle essaie de murmurer son missel de séduction avec ma raison. L’attente est longue, au fur et à mesure que l’angoisse danse avec l’insomnie, au fur et à mesure que l’enclos enflamme la claustrophobie, j’écris à l’encrier de sang les heures comptées dans la séquestration obligée. L’encre de mon propre sang me conforte dans l’hypocrisie insolente que je m’autodétruis pour mon bien-être, pour le bien de la société et pour le bien de tous. »
« La religion a sacralisé la politique. La politique a gouverné la religion. La monarchie a galvaudé l’hérésie. Les blasphèmes ont monarchisés le marché. La prière est un Tweet, les votes sont des Likes. Les sentiments sont des actions boursières. La PEUR est un beurre, la Démocratie un leurre. Le déclin est lucratif, l’apocalypse est accrocheur, vendeur. L’enfer est un paradis V.I.P »
« L’Enfer-Me-Ment si le Tartare est un presbytère. L’Enfer-Me-Ment si les blasphémateurs sont un sanctuaire. L’Enfer-Me-Ment si l’hérésie est un rosaire. Mille éternités sont et resteront mensongères. »
« Mon âme se nécrose, mon cœur se décompose. L’espérance devient poussière, la putréfaction dévaste nos prières. Le désastre est un pur-sang au galop. La fin des temps est une faim en soie. »
« Pas d’espace autre que l’apocalypse en perspective. Pas d’espérance mais un chaos pour seule promesse. Pas d’égo mais uniquement la saveur de nos péchés. Pas d’excuse sauf la folie qui nous compresse, pas d’abstinence autre que la démence dépressive qui me confesse. Pas une prière mais la vengeance qui enlace diablement mon ivresse. Pas d’égo mais j’ai le péché qui s’allonge dans mes versets. »
« Tu étais la reine de mon cœur, la divinité du bal, mais j’ai déchiffré ce qui se masque derrière la blancheur écarlate de ton sourire. Tu es un cadavre sans âme, ton cœur est un iceberg glacial. Tu es somptueuse et si attrayante déesse, tu enflamme mes désirs les plus brûlants. Mais tu n’as aucune humanité dans ta gestuelle, seuls les petits fours gratuits et les festivités décadentes sont tes jouets. Tu n’éprouves de l’amitié que pour les mensonges. Alors oui tu es ravissante, oui je jouis encore sur ton physique sublime et dans la mélancolie de n’avoir jamais pu t’émouvoir ni même jamais pu caresser la délicatesse de ta main froide. Tu es une reine, tu as un trône où sont légion ceux qui seront à tes pieds. Mais avec la cruauté qui habite ton âme, ta jeunesse ne sera pas immortelle, un jour tu vieilliras dans la solitude et l’oubli. Un jour tu supplieras les « gueux » qui te faisaient horreur de les convaincre qu’ils forniquent ta chatte en décrépitude. Ce jour-là, alors que je danserai avec furieuse démence dans les flammes de l’enfer, rongé par la souffrance, je sourirai parce que la roue a tourné pour toi aussi. »
« Survivre au baiser passionnel de l’enfer éternel. Ressurgir des entrailles d’un néant carcéral. S’éveiller depuis le sommeil abyssal et délaisser nos cercueils de glace. Le sablier est déloyal, la sentence radicale. La vie ne brillera qu’une fois, alors vivons-la. Vivons l’existence hors du tombeau et loin des ténèbres sanitaires. Les couleurs sont truffées d’odeurs, bonnes ou mauvaises, les odeurs sont composées de vies, elles sont teintées d’une envie de vivre, elles sont la vie. »
« Je suis une ombre dans la nuit, je rôde, je me faufile et je me cache dans la pénombre des « vivants ». Jadis pudique, timide, effacé, effrayé, je m’engouffrais dans la souche de la vie, je me planquais de l’éclaircie festive et collective, gangréné de honte. Il m’a fallu traverser l’enfer, la foire aux normaux, le carnaval des blasphèmes, la kermesse aux hérétiques. Subir la blessure du deuil à trois reprises pour assagir mon trop-plein de pulsions autodestructrices, mon zèle de folie colérique afin de m’aventurer sur le sentier des « vivants ». Hélas, malgré quelques instants de progression vers une lueur, les hérétiques « normaux » ont pris plaisir à me détruire et à me punir d’être comme je suis. C’est à travers mon cœur sacrifié et scarifié que j’ai retrouvé mon chemin Transylvanien de Compostelle et que je suis redevenu l’ombre dans la pénombre de la nuit obscure. Méfiant et désabusé de l’existence virtuelle des trimards, j’ai acquis des préceptes de rester en vie et de faire attention à moi-même. J’ai avancé, j’ai cramé sur leurs bûchers, j’ai régressé mais une part de mon âme a un peu évolué. Cependant j’ai des difficultés à faire confiance, plus lourdement qu’auparavant. J’ai du mal à croire à l’amour et à l’humain. Je vis sans être vivant, je survis dans la nuit des oubliés. »
« Bien d’ecclésiastes de cette ‘lumière’ m’ont toujours jugé, ils m’ont toujours accusé, ils m’ont stigmatisé et m’ont, d’emblée, condamné. Les ecclésiastes m’ont chassé puis ils m’ont cramé sur leurs bûchers avant de lascivement s’y masturber pendant que leurs évangéliques flammes « purificatrices » immolaient l’enfant scarifié, l’enfant effacé que j’étais. »
« Oublié des Cieux, oublié des lieux, j’ai essayé de trouver un dieu comme une forme de remède à mon Dieu. J’ai traqué, j’ai hurlé, jusqu’au tréfonds de l’abîme, à bout de souffle j’ai prié avec ardeur pour que ce triste cierge ne s’éteigne pas en vain. J’ai supplié les Cieux, j’ai murmuré en sanglots à mon Dieu pour que ma raison ne vacille plus face aux mille tourments qui incendie mes folles déraisons. Oublié des Cieux, rejeté des Dieux, je cherchais une bénédiction dans le blanc de ses yeux à elle, elle qui est la quintessence des courtisanes éternelles. Je souhaitais entendre l’amour de mon Dieu dans la profondeur vertigineuse de ses jolis yeux. À elle. Elle qui danse dans le théâtre des Cieux, elle qui valse en dilettante avec divers Dieux. Elle dont l’insolence est d’une vertu immortelle. »
« Fraîche rose envoûtante, ta beauté ainsi que l’innocence apparente enivre chacun de mes sens jusqu’à frôler l’indécence. Fraîche rose parfumée, ta vertu de circonstance est un vacarme dans la quintessence aux mille plaisirs oniriques. Ta vertueuse innocence de circonstance ferait pâlir un milliard de désirs, embrasant tous mes cierges d’élixirs. Et voilà que tes cavaliers sont des stratagèmes de barbaries pornographiques, ces rustres analphabètes arrogants n’auront qu’un seul objectif, celui de butiner sauvagement ta douce intimité. Ta pudeur nargue avec insolence mon malheur. Je rêvais tant de respirer l’onctuosité parfumée, la douceur de ta petite « fleur ». Serait-il possible qu’à la place de nous tutoyer, pourrions-nous se vulvoyer ?… Juste elles et moi ?… Vulvoyons-nous chères jouvencelles de l’excellence. »
« L’écrivain est un observateur de nos époques. Fougueux, pudique, scandaleux schizophrénique, scabreux, l’écrivain a du mal à danser dans la farandole mais il retranscrit la folie de la vie afin que le reste du monde puisse mieux entrapercevoir la fine entaille de ce que la société moderne nomme « la différence ». Contestataire de l’obsolescence ainsi que de la dégénérescence à l’insolente décadence, déchéance des Temps. L’écrivain est un être, parfois même, une âme en souffrance au cœur cabossé par l’existence, mais l’écrivain est un témoin dans le temps, un œil discret sur l’Histoire de l’humanité. C’est après la disgrâce des empires, la chute vertigineuse des siècles, bien après avoir balayé les cendres que les retranscrits de l’écrivain vont avoir un sens et même un écho qui pourrait percuter, basculer nos idées et nos préjugés. Qui sait, peut-être que nos péchés, nos orgueilleux clichés seront effacés pour mieux comprendre et accepter les personnes « refusées », tous les « oubliés ». Qui sait ?… »
BRANLE-CLITO$-MOJITOS
La femme propose, l’enfer dispose…
Jeunes roses, fraîches, parfumées et à l’innocence envoûtante. Riez, Riez bien de nous pauvres diables, cœurs blessés, cœurs écorchés. Le temps courts, il s’affole à toute allure. Un jour prochain votre bouclier, votre divinité sera muette car la vieillesse vous aura enlacée.
(BRANLE-CLITO$-MOJITOS…)
Douleur de vivre, fraîcheur de détruire…
Lorsque vous fanerez et que l’ennui vous asphyxiera. Vous serez prêtes à pactiser le sceau de l’impardonnable et vous vendrez votre âme contre le plus modeste compliment d’un petit garçon. Vous vous damnerez à l’infini perdition contre la promesse éphémère d’un gentil sentiment d’amour venant d’un homme. Ce ne sera pas vos gadgets phallique en caoutchoucs ni vos godes-ceintures qui vous offriront un peu de tendresses, un brin d’amour.
(BRANLE-CLITO$-MOJITOS…)
Fleurs tentatrices, jolies déesses vénales, roses à l’érotisme empoisonné, innocences perverties vissés sur leurs smartphones dernier cri. Fleurs sans âme trop préoccupées à zyeuter, à fixer la moindre perfection narcissique « selfies branle-clitos-mojitos ». Miroirs aux fausses alouettes.
(BRANLE-CLITO$-MOJITOS…)
Riez, Riez bien surtout….
MAUX-DITS CON$-SOMMATEURS (l’Enfer-Me-Ment)
Aisance de la médisance. Facilité à juger, à stigmatiser, à moquer du doigt pointé braquant le coupable idéalisé, déclaré d’emblée « l’accusé ». Le miroir des faux-semblants égaye les « bien-pensantes » consciences. Bienheureux les aveugles au royaume de la négation, diktats de l’inconscience. Le procès de Salem est un régal pour l’inquisition, la chasse aux sorcières est le dominical délice pour les chérubins choyés.
Princesses, Déesses, je rêve de recevoir votre promesse d’indolence.
Assassinat de la différence, bannissement de la singulière présence et mise au bûcher de la présomption d’innocence. Aisance de l’accusation, la cible est d’emblée désignée, pas besoin d’aller chercher. Les bonnes intentions sont gravées sur l’enfer et son pavé.
Traîtresses, Diablesses, vous ne savez voir que ma faiblesse.
Monstre inhumain hideux tu es et tu le resteras à jamais. Blasphèmes, offenses et monstruosités tu l’est et tu le resteras à jamais. Ne pleure pas et va crever.
Loin d’elles et près d’HELL.
Nulle nécessité de faire le saut de l’ange, l’enfer étend ses bras jusqu’au solstice du Ciel.
Déesses et Diablesses, j’espèrerai toujours percevoir votre promesse.
« Ici-bas dans l’agonie d’une vie sans vie. J’ai vu l’enfer comme un exutoire. Où la disgrâce est à l’état de grâce. Où il n’y a pas de Ciel sans elles, ni paradis sans HELL ».