POÉSIES DE SANDRINE TURQUIER (invitée guest pour « 666 Nuances de Braises »)
2 sept 2022 par vincent
« Dans la citadelle de mon existence »© par Sandrine Turquier -Poétesse
Dans la citadelle de mon existence, je vois ce que nul œil n’atteint. Je suis l’ange et le diable, ma vie est une palpitation. Comme un oiseau de proie, la maladie de l’âme m’étreint de ses ailes vers des mondes de braises où tout meurt et m’étrique.
Dans la citadelle de mon existence j’ai tant de choses à te dire ne t’enfuis pas je t’en prie! Je hais les secrets des vices imbéciles, les plaisirs malsains, l’argent facile, les visages menteurs, les femmes impures, la violence des enfers, le sourire du diable penché sur mon épaule avec qui je combats dans la poussière et les décombres de mon âme douloureuse. J’ai tant de choses à te dire, ne t’enfuis pas je t’en prie!
Dans la citadelle de mon existence, je fais le compte de mes victoires, mes désirs, mes attentes, mes espoirs. J’ai tant de choses à te dire, ne t’enfuis pas je t’en prie! Je suis un alchimiste, un écrivain docte qui fait jaillir de sa plume d’or des récits étranges à la beauté violente et sensuelle où les femmes ont le charme du diable et l’esprit savant. J’ai tant de choses à te dire, ne t’enfuis pas je t’en prie! Quelque chose en moi m’étouffe comme un sanglot, je suis un ange, un doux garçon au cœur d’émeraude et de tendresse.
Dans la citadelle de mon existence, il faut que tu saches que nuit et jour j’attends celle qui viendra remplir ma vie d’amour et de douceur par la fraîcheur de sa peau et la volupté de son âme.
Ne t’enfuis pas, je t’en prie! Je veux me nourrir de toi, habiter ton corps et ta mémoire!
Je veux aimer et être aimer à en faire peur à l’Eternel ! ©
Sandrine Turquier©
« Abyssus abyssum invocat »© par Sandrine Turquier – Poétesse
La désespérance est le lot commun sur la Terre où l’homme est un loup pour l’homme.
L’obscurantisme se rue sur moi comme le froid glace le sang !
Enfant dévasté, le noir est ma nudité et j’avance mortifié par trop de désillusions dans les ténèbres de l’enfer sous le regard amusé de l’ange déchu. Je voudrais d’autres ciels, d’autres vies pour bannir ma douleur qui arrache mes cris ! Ici-bas, des crises en thèmes affligent les âmes affamées d’amour de pacotille et de rêves mutilés.
Abyssus abyssum invocat !
Le dénialisme des brebis égarées profite au diable et la faiblesse, l’envie, la honte et la lâcheté courtisent les despotiques refoulés ! Le sybaritisme fait recette et les marchands de sommeil égrènent les chapelets de l’imposture sous les visages goguenards des pasteurs, compagnons d’ivresse de fidèles primitifs et infertiles !
Ici-bas, je tremble et crache des perles de soufre sur les scélérats !vous qui m’avez piétiné, humilié ! Chaque regard croisé à sa propre charogne, visages burinés, corps cabossés par les coups bas de l’existence !
Abyssus abyssum invocat!
Ici-bas Le diable se cache dans l’aspérité de l’âme. A grandes rafales, mes délires schizophréniques m’enlisent dans les strates marécageuses des bacchanales où des beautés perfides caressent mes tentations !
Rien ne vaut la consolation de la peau… Entre moi et moi jamais assez d’elles !
La dernière rose s’incline comme pour une dernière révérence, ma vie vaut-elle la peine que j’y croie ? Ici-bas, les crises en thèmes attise le diable et moi, MOI je cherche une thébaïde…©
Sandrine Turquier©
« Liberate me ex inferis »© par Sandrine Turquier -Poétesse
Ce qu’elle en bave l’âme de débauche et d’orgies au royaume de l’enfer!
Oh père! Nuit et jour je visite ma propre apocalypse, Maelström de sang, de larmes, de violence et de cris! Rituel satanique, désir impérieux de maudire en cadence mon corps et mon âme dans les ténèbres lucifériennes!
Cher père! Mes plaies sont plus profondes que le gouffre et chacune d’elle suinte la douleur de mon existence et le sceau pourpre du Créateur. Je suis vivant et mort! Je suis l’ange et le diable! La victime et le bourreau! Le prince et l’esclave! Père, dans les cryptes de ma mémoire incendiaire rien ne peut abolir l’errance de mes désirs et de mes pensées entre paradis et enfer, mon âme jouit du miel et du fiel avec indécence et délectation. Pénitence imposée d’une folie dont je suis le forçat!
Père, très cher père! J’implore ta clémence et réclame ton amour! Moi, le fils morcelé, l’entre deux mondes. Je connais chaque recoin de mes supplices, foule pleurnicheuse et putride, fille de désespoir et sœur de solitude que chaque soir j’enveloppe dans les voiles funestes de mes insomnies! Père! Des flammes à l’orientale ondulent autour de moi et je cherche derrière leurs ardentes courbes, ma Vénus, ma douce au corps d’amour et d’ivresse…
Père, Sauvez-moi de l’enfer!
Et si votre regard se détourne de moi, je trouverai le chemin qui mène à la fontaine de pluies d’or et de résurrection ! ©
Sandrine Turquier©
« Viens tout contre moi »© par Sandrine Turquier – Poétesse
Des griffes barbelées déposent leur empreinte sur mes lèvres avides de sang!
Exquise libellule, Viens tout contre moi!
Rien encore ne vient troubler tes timidités. Ici-bas, la corruption fait rage et les pauvres âmes perdues crachent les venins de l’errance et de la luxure! Meute de loups enragés, assoiffés du nectar de la Toute – puissance. Ici-bas, les cœurs sans récompenses macèrent dans l’aigreur du désamour et de la trahison! Nul ne se souvient de la bonté et de la compassion.
Viens contre moi tendre inconnue, exquise libellule… Approche-toi, ta robe déjà voltige sous l’emprise de ma voix … Viens, tout le bonheur du monde respire entre mes lèvres! Rien de gai ici-bas que tu ne dois souffrir. Ma jouissance prend sa source à l’orée de ta chair! Moi le répudié de l’Eden, il n’est destin plus cruel que la damnation! De toi, je veux goûter le sang, aspirer ton fluide de vie,
Viens ma douce libellule, viens. Détaches toi des liens infâmes de l’apparence, ici-bas, des sourires ronces et des caresses perfides appellent ton innocence! Cède à ma douleur, vois mes sanglots et ma peine!
Être ou ne pas naître ? Telle est la question dans cet enfer sur Terre. ©
Sandrine Turquier©
« Ô, âmes de peu de foi! » © par Sandrine Turquier – Poétesse
Ô, âmes de peu de foi! Le cœur de l’homme est devenu courant d’air, le diable le visite à sa guise ! Ô, âmes de peu de foi ! Le sang du monde ruisselle entre vos mains et vos corps dodus de malice folâtrent avec les filles du Tentateur ! Parce que les hommes ont d’autres amours que leurs frères, Dieu est blasphémé !
Ô, âmes de peu de foi ! Vos spleenétiques psalmodies ne sont que simulacres et fulminantes lamentations de vos misérables vies ! Vous avez tant joui des plaisirs terrestres par votre chair de boue et de péché que vos visages sont plus grimaçants que celui de Méphistophélès ! Ô tristesse de l’humanité ! Qu’est devenu le Pain des Anges dans vos esprits Asphyxiés de démence et d’immoralité ? Ô, hommes de peu de foi ! Vous croyez au sexe, à l’argent, aux liqueurs consolatrices, les dents serrées sur vos proies espérant avec le plus grand mépris, l’indulgence de Dieu pour un passeport au Paradis !
Ô, âmes de peu de foi ! Si l’enfer n’existait pas ? Vous glisseriez incognito vos semences maudites pour détruire le cœur de l’humanité. ©
Sandrine Turquier©
« L’Enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues »© par Sandrine Turquier – Poétesse
« L’Enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues » L’univers se recueille et la nuit descend silencieuse avant le grand combat ! Ode mystique le noir me va si bien !
Dans ma prison d’ombres et de tombeau nu, j’écarte les barreaux à l’appel des plaisirs charnels et dépravés qui affole chaque atome de mon être enfiévré de désirs ! Indomptables créatures perverties et cruelles, les filles de Lilith puisent leur volupté dans le malheur des hommes libérant leur fontaine d’écumes et de germes pour quelques caresses soudoyées dans la moiteur âcre d’un lit de métamorphoses et de cruauté ! Sur le chemin du supplice, mon regard se perd dans les beautés sadiennes là où personne ne revient…L’enfer à sexe ouvert pour des âmes perdues !
L’univers se recueille et la nuit silencieuse se pâme pour le grand combat, et je ressens l’irrépressible envie de posséder ces créatures lubriques, mes ailes d’ange s’envolent et Lucifer signe son pacte avec mon cheval de feu ! Enchristé dans ma douleur, je hurle ma détresse et le fleuve impétueux de mes larmes se déverse dans les fentes alanguies des maîtresses de l’agonie ! Alors je t’appelle ! Je t’appelle ! Mère de grâce, vierge de toutes les vierges, divine et chaste inviolée et admirable. Regarde ! Les filles de Salem répandent leurs sucs narcotiques dans les entrailles de tes fils impuissants et condamnés aux sentiments de caniveaux ! Ici-bas, il n’y a pas d’amour, il n’y a que des apparences et de l’argent à outrance !
L’univers se recueille et la nuit s’éternise dans ce grand combat… Ici-bas, il n’y a plus de joie, de douceur et de rêves… Ici-bas c’est l’enfer à sexe ouvert pour les âmes perdues ! ©
Sandrine Turquier©
« Ne plus avoir de coeur et vivre sans âme »© par Sandrine Turquier – Poétesse
La tempête fait rage dans les esprits nécrosés des âmes impures, toutes étonnées de la fureur de Dieu qu’elles ont maudit dans leurs tourments narcotiques ! Sur les pentes graveleuses des rochers de l’enfer vous agrippez vos doigts crochus sur les oripeaux de votre déliquescence !
Ne plus avoir de cœur et vivre sans âme…
La vie est éphémère et la puanteur de vos êtres ne fait qu’abréger ce voyage ! Narquoises et insipides vos âmes mangent du curé pour mieux servir Satan ! Le monde superficiel est votre royaume et les sept péchés capitaux sont votre décalogue!
Ne plus avoir de cœur et vivre sans âme…
Un cœur pour haïr, un corps pour jouir, une âme pour détruire ! Pour répondre à vos angoisses de polichinelle et à vos larmes de carnaval, vous plongez tête première dans le fleuve de la cupidité ! Seuls et mourants dans vos lits syphilitiques, vos joues creuses et grises appellent la compassion du pauvre chaland pour répandre dans leur cœur vos propos sataniques !
Ne plus avoir de cœur et vivre sans âme…
Qu’est-ce que la vérité ici-bas? C’est le costume trois pièces de la mort déguisé en jeune mariée.
Ne plus avoir de cœur et vivre sans âme. ©
Sandrine Turquier©
« Angela White, my dream, my ideal »© par Sandrine Turquier – Poétesse
Miss White, votre corps est une île qui se nomme Plaisirs… Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for your caresses…
Angela ! Votre corps est un palais, une source où de virtuoses amantes gravent leur mélodie par des baisers fougueux et indécents ! Ô lady White ! Votre crinière d’ébène dévoile la cambrure de vos reins majestueux dans des coitus more ferarum extatiques et sauvages qui affolent les sens des plus vertueux mortels !
Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for your caress.
Angie, envoûtante orchidée ! Butiner le pétale de vos abandons et me perdre à jamais dans les parfums de vos charmes… Goûter l’épine de votre délivrance ! Jouir de votre beauté à l’infini des mondes…
Ô, Angela ! you are my dream, my quest, my ideal ! Angela ! My sleepless nights call for you caresses. My australian Vénus ! ©
Sandrine Turquier©
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