BLASPHÈMES, JE SUIS BLASPHÈME
21 jan 2023 par vincent
Je suis fait de feu, je suis fait de haine.
Je suis fabriqué par les flammes, je suis un produit de l’ivresse destructrice, autodestructrice.
Je n’entends que la douleur. Je n’écoute que la peur ainsi que mes fureurs.
Je n’entends que les balbutiements d’un chaos, une violence qui bat son rythme à l’unisson.
Une violence qui se lit à travers le pouls de mes veines, telle une verveine.
Tel un appel codé en morse, ma rage peut se lire en braille. Je ne sais pas ce qu’est la paix, la paix, la douceur de l’âme ça n’existe que pour les riches, ceux qui raquent le prix de la joie.
Je suis de feu, je suis de virulence. Je suis fait de haine, je suis façonné de vengeance. Je valse avec plusieurs drames dans une symphonie de flammes. La paix de l’âme, la paix de l’esprit. Tout cela n’appartient qu’à ceux qui la payent. L’offre et la demande, l’offre à la demande.
La paix, la paix de l’âme, la paix de l’esprit. Elle est facturée sur un marché, un commerce habile mandaté par ces prêtres, eux-mêmes achetés. Les validés par un séminaire de corrompus, tous louant la corruption à longueur de diatribe paroissiale.
Je suis un enfant de l’abîme, un élève de l’excès. Je suis un amant de la nuit.
L’insomnie brûle la quiétude, la frustration encule la passion.
Raison, déraison, religion ? Qui pourrait bien savoir ?!
Vous tous de là-haut, vous qui nous aboyez nombre de remontrances. Vous qui nous critiquez, vous qui nous étiquetez, arbitraire de ceci ou de cela. Qu’est-ce que vous y connaissez à l’odeur des pissotières d’en-bas, ici-même aux enfers ? Vous, ces mêmes génocides-ères.
Êtes-vous déjà venu uriner chez nous ? Les « jacquouilles » infâmes, refusés chez vous ?
Bah NON bien sûr ! Vous qui pissez dans la soie et qui chiez dans les parfums.
Vous déféquez toutes vos névroses les plus crasseuses dans nos tranchées. Vous qui nous barbouillez les ailes avec votre merde. Vous qui nous interdisez de manger, guérir un peu mieux, puisque ce sont vos étrons qui ont toujours été servis dans nos gamelles.
Et ouais !! Ici-bas c’est la précarité en forfait illimité. Et nous, isolés au fond des WC, on va bien vous gratiner l’addition, toutes taxes comprises, et on ne va surtout pas se gêner !
Vous caressez les nuages de velours et vous balbutiez dans la moule de vos putes à travers mille odeurs onctueuses de jasmin, mille parfums envoûtants de jonquilles, mille poésies de lys, et des centaines de belles cerises, toutes douces et chéries…
Nous on nage dans la sueur, on brasse dans les peurs, on nage dans mille horreurs.
On bouffe tous vos excréments, on mange toutes vos névroses et l’ensemble de vos démences, en veux-tu en voilà, overdose à la carte, pay-per-view et PayPal en permanence.
Exclusion, excommunication, raison ou religion ?! Qui sait ?!
Eh les ailés de là-haut, zélés déglingués dans votre jardin en calvitie d’herbes parce que vous passez votre éternité à la fumer comme d’incultes fainéants.
Feignasses ingrates où tout vous est offert gratuitement dans le bec, même les sirènes vous ouvrent leurs moules direct sans vous dévorer les tripes. Nous si on ose se branler sur elles on est condamnés à être dévorés pour toujours dans les entrailles de limbes carcérales.
Eh ! Bandes de fumistes minables qui nous font des leçons à tort et à travers… Avez-vous déjà goûté les effroyables gifles de brasiers infernaux d’Inferno ? Bien évidemment que non puisque vous pétez dans la soie des nuages sacralisés tout en fumant votre jardin sacré.
Eh les ailés d’là-haut, venez pisser en bas, on verra si vous la ramenez après, petits énarques foirés. Le froid règne aux enfers. Ce qui nous brûle ce sont les rafales de voix infernales, celles-là même qui tourmentent à foison notre raison et notre déraison.
Ce qui nous brûle ce sont les peurs, ce sont les aigreurs, c’est également la sensuelle caresse d’une malédiction éternelle. La damnation « charn’elle ».
Ici-bas le froid lacère nos ailes. Démunis d’air, de rêve, d’espoir et de désirs, nous grelottons en embrassant l’excès, on gèle en galochant le chaos. On flirte avec le vide.
Nous sommes les enfants non désirés de la lumière, nous sommes les élèves des ténèbres.
C’est la nuit qui nous nourrit, pas la vie. La vie n’est qu’une violente rafale de gifles saccadées en continue, toutes plus ou moins formatrices mais davantage réformatrices.
Je suis forgé par le feu, je suis façonné par de la haine. La mésange bleue ne guérit guère mes bleus, mes ecchymoses en sont les proses, les hématomes sont la succession de tomes d’elle.
À quoi ça sert d’aimer qui que ce soit dans leur éternité puisqu’ils n’ont jamais eu aucun réel amour vis-à-vis de nous en-bas. La colère n’est qu’une manifestation de prière.
Enfant des excès, mon abîme écrit les rimes de vos victimes.
Quant à vos grenouilles mortelles, parlons-en d’ailleurs.
Vos ouailles très connes qui ânonnent comme des robots à l’église, elles n’ont rien saisi et pire encore, elles viennent une fois par semaine en groupe de partouzes pour mieux gicler un peu partout, toutes en cadences organisées.
Communion des pécheurs avec des prieurs. Magouilles de cierges et trafics des prières.
Vos ouailles dégueulasses viennent éjaculer un bon coup dans tous les sens leur pseudo ‘pureté’ à la noix et prétendre qu’elles sont « pures », mes couilles dans le bénitier à foutre oui ! Alors qu’en sortant de la messe, elles s’empressent de retourner faire leurs vices avec tous les tournevis, elles s’affairent à leurs affaires qui font nos p’tites affaires aux enfers.
Et pour la conception des péchés, revisitez vos formulaires parce qu’une âme torturée par ses multiples culpabilités, laquelle s’incrimine au fond d’un confessionnal caché, discret des regards trop indiscrets. Si votre agent mandataire « ecclésias-trique » de prêtre en profite pour s’astiquer sa zigounette ramollie en fantasmant qu’il est lui-même le protagoniste de votre aveu le plus crasseux, alors qu’il n’a pas les balloches nécessaires pour aller frotter ses couilles contre les fesses de la véritable salope dans l’église qui le fait bander à chaque messe.
Mais chez vous là-haut il n’y a que des tarlouzes castrées. Ils préfèrent violer, abuser plutôt qu’accepter la grâce vaginale, le graal sacré d’une jouvencelle ouverte. Combien sont mes ravissements lorsque l’intime de la tourterelle s’ouvre à nos humbles désirs hétérosexuels.
Eh là-haut ?! Vous êtes immaculés mais vous êtes débiles, tellement aseptisés.
Et ouais faut bien que nous on se marre quelque part et franchement ça nous aide à bander un brin, cloitrés dans nos tranchées infernales remplies de vos crasses et de vos chlasses.
C’est facile d’évoquer le pardon pour eux quand chez toi ça sent la rose et la pute parfumée. Chez nous ça sent le cadavre périmé, la merde et votre sperme sur l’ensemble des macchabés.
Si la vie est un joli cadeau chez vous, chez nous l’immortalité n’est qu’un virus trop coriace. Tu le sens très cher Père éternel ? Notre plaisir de subir, survivre au lieu de parvenir à vivre ?
Nous prenons plaisir à détruire. Oui. Nous prenons plaisir à salir vos jolis draps satinés à la noix. Vous n’avez pas assez de luxe pour distraire vos lubies, lobbies éphémères.
Nous n’avons qu’un désert et nous arrivons à y faire perdurer la même odeur depuis plusieurs apocalypses en ramassant les bribes d’éclipses consommées, passagères. C’est un peu comme devoir faire un recyclage de vos pets, une fois que vous avez bien dégueulassé nos rivages.
Nous, on n’a rien. Nous n’avons rien reçu, jamais. Ni de vous, ni de Père, ni même de l’existence. Celle-ci préfère les acheteurs, les créditeurs, les payeurs. Vous avez tout et vous voulez taxer nos enfers pour satisfaire tous vos hobbies de snobisme là-haut.
Bien sûr que ça nous enchante quand on va saccager vos jouets.
Bien évidemment qu’on aime désosser, dénaturer, désorienter vos précieuses petites âmes ingrates d’entre-deux mondes, lesquelles n’ont jamais assez d’ambitions vicelardes en tête pour bousiller vos rêves. Des âmes sans âme.
Des âmes qui truandent, des âmes qui trucident, pour mieux monétiser les génocides, des rats affamés qui s’entredéchirent pour mieux racler la moindre miette de pseudos bénéfices.
Tels des vautours traquant la barbaque fraîchement crevée, vos précieuses petites âmes.
Mais nous si on rêve d’elles dansant là-haut, là on est des louffias, là on est d’abjects parias.
Venez, venez respirer le nauséabond parfum des chiottes ici-bas, on verra si vous resterez intacts et non impropres à la consommation une fois descendus chez-nous.
Eh vous ?! Lorsque vous pissez depuis là-haut jusqu’à chez nous, vous trouvez que ça sent la rosée de la catin parfumée ??!
Les croix de fer ont bien saccagé puis cramé nos vétustes croix en bois tout en bas.
Haïr c’est comme un sport, une gymnastique excessive, une adrénaline vicieuse et viscérale.
Plus vous affamez l’âme d’envie, de rêve, d’espérance, plus la proie aura faim, faim de haine. Une fringale démoniaque. Possédée par la famine, l’âme vocifèrera à qui veut l’entendre ou qui ne veut plus l’entendre son besoin d’hurler vengeance, son désir de crier « J’ACCUSE ».
C’est tellement plus aisé de nous faire sans cesse la morale, prêchi-prêcha sur l’amour et le pardon, prêchi-prêcha sur l’heure du Jugement. Des prédicateurs pointant le bout de l’index sur nous. « Tu ne dois pas juger » nous expliquait le plus saint de tous les philosophes, mais qu’en est-il si au final nous étions tous soumis à nous faire juger par l’accusateur prospère ?
Vous qui avez tous les onctueux fumets parfumés dans le bec, vous arrivez à peine à en articuler vos syllabes dans la bouche, tant celle-ci déborde de nectars, lorsqu’il faut nous blâmer, nous juger, nous accuser et nous condamner aux creux des enfers.
Soi-disant au nom de la sacro-sainte ‘morale’, évidemment qu’on éjacule intensément lorsqu’on vous gaze par de l’offense blasphématrice.
Nous sommes ces cicatrices qui ne supportent plus, qui n’encaissent plus le trop-plein de règles instigatrices au compte de folles inquisitrices.
Venez, « viendez » pisser dans les pissotières des enfers, celles-là même que vous nous avez attribuées avec vos dépôts fécaux, séminaux, barbouillés dans les restes mal digérés de la fête d’en-haut. Dans les banquets huppés de chez vous là-haut, à chaque veille d’apocalypse ?!
C’est nous qui avions bien récuré les éclipses, c’est bien nous qui avions torché vos vices. Ici on a bien senti et ressenti les odeurs, mais également les braises accompagnées des brasiers.
Nous subissons vos dogmes, nous avalons votre haine. Si l’innocence nous est insupportable, si nous excellons à travers l’offense, si la violence semble douce à nos yeux, tous en bas, tous ici-bas, c’est sûrement parce que vos ailes de sainte ni touche sont recouvertes par notre sang, mais c’est nous qui en sommes d’affreux pécheurs.
Mais vous, vous seriez de bons petits prieurs, immaculés de blancheur… ??…
Nous sommes la douleur, nous sommes votre inquisiteur. Nous sommes la mémoire de vos crasses et aussi le pense-bête du chlasse, planqué dans votre main gauche censée nous étriper.
Nous sommes des collectionneurs d’outrages, des amateurs d’hérésies, des blasphémateurs amateurs. Inlassablement nous sommes des stigmatisés.
Laissons faire les professionnels. Fossoyeurs des caniveaux ça ne s’improvise pas voyons.
Nous sommes les vilains pécheurs parce qu’on est les déserteurs de votre grande guerre.
Cloîtrés dans la froideur de l’éternité, sanglés par d’innombrables angoisses interrogatives.
Je parcours les enfers aseptisés, des entrailles dénuées de rationalité. Je traverse le reflet de chaque regret, j’argumente chaque miroir brisé, je dissèque chaque bout de reflet fragmenté.
Je perçois l’immortalité comme un long couloir jonché de roses fanées, un antre anxiogène dénué de sens où le néant est aussi vertigineux que la profondeur des non-dits. Je marche périlleusement, harassé et épuisé. Je marche, je traverse transpercé toute cette longue et froide éternité. Désillusionné de n’entendre qu’un écho sourdingue en non réponse à mes questions.
Je déambule exténué où la peur de la mort se faufile derrière mes petits pas avancés.
Familiers de l’obscurité, nous avons déjà oublié quelle peut être la sensation curative qu’offre l’onctuosité d’un lever de soleil.
C’est la nuit qui nous a tout appris, c’est la nuit qui nous a nourris.
Lorsque la lumière nous affamait, l’usure nous affaiblissait.
C’est la nuit qui nous a nourris.
Chaque fois que j’enviais la splendeur d’un modeste lever de soleil, chaque fois que je m’approchais des portes infernales, lorsque je frôlais la limite des frontières, barrières des interdits, douane non définie. Chacun de nos pas flirtant avec les rayons du soleil vinrent brûler nos chairs. L’oxydation « rafraîchit » brutalement notre tempérament, moi-même et mes frères battions en retraite dans une tornade de hurlements et d’agonie, ailes en berne.
Dans un cataclysme groupé, nous criâmes haine, vengeance vis-à-vis de cet éden qui fait sa maquerelle punitive ainsi que sa pucelle offusquée face à l’étendard de notre colère. La colère vaut bien mille prières éteintes. La rage engage l’orage, mais elle ne masque pas leur outrage.
La lumière brûla l’épiderme superficiel de nos visages, nous reculâmes juste à temps.
Je fixais le soleil, protégé par un contre-jour, ce dernier gagnait le terrain. Mes yeux de sang et d’excès enrageaient. Déterminé, j’agrippe les portes et referme le « dialogue » avec là-haut.
Dès que nous retrouvâmes la caresse des ténèbres, celle-ci guérissant nos légères plaies calcinées, nous retrouvions nos esprits mais nous préservions notre colère. Et celle-ci restera à jamais notre meilleure prière envers les dogmes du Père. C’est la nuit qui nous nourris.
À votre avis pourquoi nous avez-vous offert ce dicton « le saut de l’ange » ?
Pourquoi en avez-vous une si grande terreur ? Pourquoi en avez-vous une sainte horreur ?
C’est probablement parce qu’avec tous vos privilèges VIP, tous vos élitistes bonus-malus, toute votre immunité ésotérique, votre passe-droit pour éviter la fête foraine infernale qu’on se trame nous en bas. Si vous plongez, si vous choisissez de sauter, choisir ce fameux libre arbitre qui vous émancipe de règles « ecclésias-trique », vous serez blâmés et condamnés.
Accusés de complotisme, le saint inquisiteur vous privera des joies sacrées, réservées à d’obéissantes brebis, bien écervelées et lessivées à souhait, réservées aux brebis disciplinées, fidèles de la secte aux tyrans. Gare à vous si vous osez risquer de braver l’interdiction, celle de vivre. Vivre votre immortalité par vos propres ailes, celle de faire vos propres choix, d’être vous-mêmes, ce fameux et scabreux « Saut de l’Ange » si périlleux. Colère ou bien prière ?
Êtes-vous prêts à choisir ? À choisir de vivre, de survivre ou bien de subir ?
La colère ou bien la prière ?… Qu’est-ce qui vous tente le plus ?!…
La nuit est jonchée d’ombres, toutes meurtries. Chacune est un ange déçu. Un ange qui posa cette question « pourquoi vous et pourquoi pas moi ? ». La nuit assombrit les constellations, nous en sommes ses mourantes étoiles, éteintes une après l’autre, suffoquées par l’asphyxie.
Étouffés d’avoir fortement espéré, et Dieu sait que nous avons tant et tant prié.
Non, bien au contraire. Ici nos espérances n’ont eu d’aboutissement que de nous faire carboniser par nos propres soins. Calcinés à vif, nous sommes des rebelles. Nous avons tant rêvé de vivre, nous avons tellement prié. Nous nous sommes tant forcés d’y croire, à y croire.
C’est la nuit qui a exaucé nos colères.
Nous avons la disgrâce d’être des romantiques mais pourtant votre ciel nous a blâmé, il nous a classé, catalogué comme d’être des « Rome antique ». Lui qui jouit violemment dans ses viols d’amants, d’une sauvagerie incessante, lui qui ne recule devant rien ni personne. Lui…
Rien, rien en dehors de son orgueil. Rien en dehors de son égo. Rien d’autre que l’écho de son égo. Est-ce qu’on savoure un déca en espérant que leur danse flanche ? Ici c’est la décadence.
La violence qui anime mes pensées, ma raison, tous ces excès qui me démangent.
Cette violence est davantage une virulence, un moyen d’expression pour illustrer l’autre violence, celle des carences, celle des absences.
Une virulence qui hurle cette non-existence. La violence de l’excès, la vengeance par la crise colérique. La violence contre l’autre violence, par exemple la violence des mots d’un père absent, tout juste présent quand il fallait me détruire.
La virulence comme substitution pour apaiser la cruelle séquestration qu’est l’absence de caresses d’elles. La violence comme shoot d’héroïne pour masquer le cataclysme de l’errance solitaire, sans réponse à toutes mes questions, sans réponse à mes angoisses.
La violence comme seul apprentissage des émotions, la vengeance comme unique enseignement de l’existence, une immortalité glacée faite de coups et de négligence.
La violence comme exutoire et comme répertoire. La violence des pucelles d’amour.
Être plus habitué à vociférer la haine au lieu de subir les rengaines, au lieu de périr à survivre sans âme, sans droit, sans humanité, sans goûter à la tendresse de la cerise des tourterelles.
Familier des chaos, des éclipses et divers apocalypses. Familier des enfers et des tortionnaires, familier des blessures et des meurtrissures. Survivre d’HELL, sans aile, sans elles.
(Ha$htag CON-FE$$E$).
« Le temps est jonché d’armes, il est inondé par le sang. Le temps est l’époux du vertige. L’horloge consomme le néant et le néant consume le temps. Le temps est l’amant de la violence incessante, le temps est l’indécent, il soulignera ses traces avec notre sang. Belphégor, le temps s’annonce comme une belle fée gore ».
« Somptueuse et sublime déesse. Désirs, érotisme, tu en es ma poétesse. Sulfureuse hôtesse, rose parfumée à la quintessence de mes ivresses. À tes seins et à tes fesses je m’y confesse dans la plus belle allégresse. Dans mes rêves les plus intimes, tu y es la plus douce promesse. Attrayante jouvencelle, charmante tourterelle, messe aux enivrants supplices. Délice de mon Ciel, tu en es l’amante qui y enflamme mes plus jolis caprices. Traverser les enfers de mille charmes, zigzaguant l’Éden aux mille femmes ».